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Polska Akademia Umieje̜tności <Krakau> / Komisja Historii Sztuki [Hrsg.]; Polska Akademia Nauk <Warschau> / Oddział <Krakau> / Komisja Teorii i Historii Sztuki [Hrsg.]
Folia Historiae Artium — 14.1978

DOI Artikel:
Rzepińska, Maria: Obraz Georges'a de la Toura w Muzeum Berlińskim: ze studiów nad siedemnastowieczną ikonografią św. Sebastiana
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https://doi.org/10.11588/diglit.20407#0055
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dmą. Artyści zdawali sobie sprawę, że mrok
i sztuczne światło stwarzają atmosferę tajemni-
czości, z czego jednak dopiero w laickim w.
XVIII zrobiono kategorię estetyczną. O tym, że
dawni artyści świadomie używali tych środków,
aby stworzyć efekt mysterieux, świadczą oparte
na dawnej tradycji artykuły, zamieszczone w ha-
słach Encyklopedii Metodycznej Francuskiej, za-
inicjowanej przez Diderota. W tomie z r. 1788,
poświęconym sztukom pięknym, znajdziemy ha-
sło Nuit oraz hasła Magie i Mystere. Autor m.
im. pisze: „Urnę lumiere uniąue et rare, soit na-
turelle, soit artifieielle, comrne celle d’une lampę
ou d’un flambeau est capable de donner seule ce
qu’on nornme du mystere dans 1’effet d’um ouvra-
ge de peintre :[...] Soit que 1’action soit vive ou
paisible, soit qu’elle soit simple ou compliquee on
peut s’y introduire urn effet mysterieux” 87.

La Tour jest jednym z największych mistrzów

87 Encyclopedie Methodiąue, I, Paris 1788, Beaux
Arts, hasło Nuit, s. 567—568, hasło Mystere, s. 537—538,
hasło Lumiere, s. 481, hasło Magie, s. 485.

88 Encyclopedie Methodiąue, II, Beaux Arts, s. 1—147
poświęcone są malarzom nowożytnym.

w osiągnięciu owego effet mysterieux, mistrzów
zestawianych obecnie z Rembrandtem. A jednak
autor cytowanego artykułu Encyklopedii, niejaki
M. Robin, nie wymienia w ogóle jego nazwiska
w szeregu wybitnych artystów światłocienia
(Correggio, Paris Bordone, Bassano, Le Sueur,
Claude Lorrain, Vallentin oraz „wielu Flaman-
dów i Holendrów”, jak powiada)88. Robin pomi-
nął milczeniem lotaryńskiego artystę, o którym
Dom Calmet pisał, że ,,excellait dans la peimture
des nuits” i że obrazy jego były wysoko cenione
przez króla89. Robin najprawdopodobniej nie
znał ani malarstwa La Toura, ani książki lota-
ryńskiego kronikarza z r. 1751. Trudno zrozu-
mieć to milczenie, gdy patrzymy na arcydzieło,
jakim jest Sw. Sebastian ze Sw. Ireną, łączące
różnorodne tradycje, inspiracje i motywy w jed-
nolity i szczególnie oryginalny kształt artystycz-
ny.

89 Dom Calmet, Bibliotheąue Lorraine en histoire
des hommes illustres ąui ont jleuri en Lorraine, Nancy
1751, IV. s. 947.

UN TABLEAU DE GEORGES DE LA TOUR DU MUSEE DE BERLIN. A PROPOS DES ETUDES
DE LTCONOGRAPHIE DE ST. Si; BAS TI EN AU XVLL SIECLE

Les tableaux de Georges de La Tour, et surtout
ses nocturnes, attirent depuis bien longtemps Tattention
des chercheurs par leur originalite, qui les fait distin-
guer parmi les oeuvres de leur epoąue. Dans son acti-
vite artłstiąue on a vu des „traits paradoxaux. La pre-
serute etude essaie d’en presenter quelques ums.. Elle
a pour sujet un tableau de ce peintre du Musee de
Berlin (de 1649?), representant St Sebastien et Ste
Ireno, et s’occupe de la genese de son iconographie, de
son atmosphere spirituelle et de ses motifs formels.

Le sujet du tableau est base sur le texte de la
Passio Sancti Sebastiani de Pseudo-Ambroise du Vc ou
du VIe siecle (cette source litteraire a ete indiquee pour
la premiero fois par M. Sandoz en Ii955). D’apres cet
apocryphe Sebastien fut perce de fleches par des ar-
chers sur l’ordre de Diocletien. La pieuse veuve Irene
arriva avec ses camarades pour prendre son corps, mais
voyan-t que Sebastien vivait, le pansa et gueriit. On
lui conseilla de s’enfuir, mais Sebastien alla de nou-
veau aupres de 1’empereur pour le haranguer en de-
fense des chretiens. U fut alors assomme des coups de
massue, et son corps fut jete dans la Cloaca Maxima.
Enfin la bienheureuse Lucie le trouva et rensevellt
dans les catacombes.

Les representations picturales du „second martyre”
et des funeraillels de Sebastien sont tres rares, tandis

que les scenes de pansements faits par des femmes
apparaissent sporadiquement aux XVe et XVIC siecles;
elles deviennent frequentes apres le concile de Trente,
surtout entre 1600 et 1650. Les materiaux comparatifs
rassembles dans le present article comprennent les ta-
bleaux italiens, espagnols, neerlandais et franęais, ces
dernders etant les moins nombreux. Sur tous ces ta-
bleaux le theme, de pansement et de traitement est
montre en sicenes de genre,, parfods avec une precisdon
medicale. Par contrę le tableau de La Tour presente
plutot une deploration qu’un pansement, bien que les
attributs indiquent nettement qu’il s’agit du „premier
martyre” (le corps perce de fleches). Ce tableau differe
de tous les autres par une interpretation solennelle et
pessimiste de son sujet. D'apres 1’auteur la genese d’ume
telle composition repose sur deux elements. L'un con-
siste a Tintroduction du motif des pleurantes sous
formę connue des sculptures tombales. II n’y s’agit pas
d’un prototype concret, mais de la tradition locale. Le
motif de pleurantes et de pleurants couvrant leurs vi-
sages d’un capuchon etait connu dans la sculpture de
presque toute 1’Europe, et surtout en France, en Lorraine
et en Bourgogne (cf. le Catalogue Les pleurants dans
Vart, Dijon 1971). Un autre element qui a pu influer
sur cette interpretation particuliere de 1’histoire de Se-
bastien par La Tour etait un evenement qui avait eu

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