DOI article:
Karłowska-Kamzowa, Alicja: Kontakty artystyczne z Czechami w malarstwie gotyckim Śląska, Pomorza Wschodniego, Wielkopolski i Kujaw
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.20405#0074
jpart d'entre eux ont exerce une influence sur l’activite
artistiąue locale qu’on remarąue encore aujourd’hui.
En ce qui concerne la formę, les differents milieux
ont adopte: 1’italianisme en version tcheque, ayant sur-
tout pour but les tentatives a rendre plus profond l’espa-
ce du tableau, le realisme formę dans ces milieux, qui
changea la maniere de peindre et de styliser le person-
nage, et la faęon de realiser le courant decoratif et idea-
lisant. Le premier des phenomenes cites trouva une ex-
pression monumentale a Toruń, se fixant dans la pein-
ture de ce territoire vers 1380 a 1400. Le second se plaęa
a la base du developpement du plus ancien groupe connu
des oeuvres de la peinture de chevalet de Pomeranie. La
Silesie reagit tres vite, presque immediatement, a toutes
les nouveautes tcheques dans le domaine de la peintu-
re, mais a la fin du XIVe et au debut du XVe siecle les
maitres locaux savaient imposer leurs propres denoue-
ments au courant artistique alors en vogue.
Dans le domaine de 1’iconographie on accepta cer-
tains schemes de composition (la Crucifixion du couvent
d’Emmaiis, la Vierge de 1’Apocalypse de Karlśtejn, ceinte
d’une couronne de feu), de nouvelles conceptions des
themes: la derniere priere de Marie, la Sainte Trinite; les
moyens d’interpreter a l’aide des tableaux les niches de ta-
bernacles et de representer les saintes (Hedvige, Catheri-
ne, Marie 1’Egyptienne) furent analogues. En Silesie et
en Pomeranie orientale on imita les methodes de pre-
senter les contenus laiques: dynastiques (Louis Ier Piast)
et nationaux (Chevaliers Teutoniques).
artistiąue locale qu’on remarąue encore aujourd’hui.
En ce qui concerne la formę, les differents milieux
ont adopte: 1’italianisme en version tcheque, ayant sur-
tout pour but les tentatives a rendre plus profond l’espa-
ce du tableau, le realisme formę dans ces milieux, qui
changea la maniere de peindre et de styliser le person-
nage, et la faęon de realiser le courant decoratif et idea-
lisant. Le premier des phenomenes cites trouva une ex-
pression monumentale a Toruń, se fixant dans la pein-
ture de ce territoire vers 1380 a 1400. Le second se plaęa
a la base du developpement du plus ancien groupe connu
des oeuvres de la peinture de chevalet de Pomeranie. La
Silesie reagit tres vite, presque immediatement, a toutes
les nouveautes tcheques dans le domaine de la peintu-
re, mais a la fin du XIVe et au debut du XVe siecle les
maitres locaux savaient imposer leurs propres denoue-
ments au courant artistique alors en vogue.
Dans le domaine de 1’iconographie on accepta cer-
tains schemes de composition (la Crucifixion du couvent
d’Emmaiis, la Vierge de 1’Apocalypse de Karlśtejn, ceinte
d’une couronne de feu), de nouvelles conceptions des
themes: la derniere priere de Marie, la Sainte Trinite; les
moyens d’interpreter a l’aide des tableaux les niches de ta-
bernacles et de representer les saintes (Hedvige, Catheri-
ne, Marie 1’Egyptienne) furent analogues. En Silesie et
en Pomeranie orientale on imita les methodes de pre-
senter les contenus laiques: dynastiques (Louis Ier Piast)
et nationaux (Chevaliers Teutoniques).