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des stèles, deux morceaux de marbre blanc portant un acte d'af-
franchissement, la moitié d'un Chapiteau dorique; sont encastrés
dans ïë mur, et mêlés au blocage grossier des modernes. L'empla-
cement d'H. Georgios convenait très-bien à un édifice important;
la petite plate-forme sur laquelle s'élève la chapelle a été formée
et se soutient encore grâce à une muraille pélasgique. Les blocs
en sont plus petits que ceux du mur inscrit et des terrasses de
Marmaria; mais ils sont assemblés avec la même précision et
présentent les mêmes courbes capricieuses : c'est donc un ouvrage
moins important, mais de?la,même'époque. A droite et à gauche
de la chapelle on peut, en suivant cette espèce de gradin naturel,
retrouver en plusieurs endroits le mur pélasgique. H s'étend sur-
tout vers l'est et sa direction, est clairement marquée par trois
fragments faciles à distinguer au milieu dès matériaux de toute
espèce avec lesquels on a essayé de boucher les brèches. On ar-
rive ainsi à une petite ravine creusée parles eaux, qui, les jours
d'orage, se précipitent dans le village co'mme un torrent. A cet
endroit est une construction hellénique étayée par deux contre-
forts massifs, destinée sans doute a soutenir la terrasse minée et
ébranlée par les eaux qui coulent dans ce petit ravin.
Toute cette partie a été habitée du temps des Grecs, et présente
encore des traces de demeures antiques. Sur la terrasse inférieure
à.celle d'H. Georgios, le rocher au-dessous du mur pélasgique a
été taillé verticalement pour y adosser les maisons; le sol a,été
nivelé pour obtenir une: surface plane; mais on a laissé subsister
la partie sur laquelle s'appuyaient les murs de séparation. Il y a
ainsi plusieurs lignes parallèles qui tombent sur le rocher à angle
droit et forment plusieurs compartiments. Chacun de ces compara
timents représente une maison antique, à peu près, semblable,
pour la forme et les dimensions -, aux maisons qui ont laissé leurs
traces sur le rocher de l'Observatoire à Athènes. C'est une nouvelle
preuve de l'exiguïté des constructions privées chez les Grecs et de
la nécessité de la vie en plein air; comment rester enfermé dans
un pareillogis? Le peu d'épaisseur des murs de séparation ^qu'at-
teste la bande de pierre sur laquelle ils reposaient, explique à
merveille le mot de roi^apvKOs et l'industrie de ces voleurs; il était
plus facile de percer le mur que de forcer la porte. Les maisons
adossées au mur pélasgique, comme les cabanes du village actuel le
sont aux constructions antiques, petites, serrées les unes contre
des stèles, deux morceaux de marbre blanc portant un acte d'af-
franchissement, la moitié d'un Chapiteau dorique; sont encastrés
dans ïë mur, et mêlés au blocage grossier des modernes. L'empla-
cement d'H. Georgios convenait très-bien à un édifice important;
la petite plate-forme sur laquelle s'élève la chapelle a été formée
et se soutient encore grâce à une muraille pélasgique. Les blocs
en sont plus petits que ceux du mur inscrit et des terrasses de
Marmaria; mais ils sont assemblés avec la même précision et
présentent les mêmes courbes capricieuses : c'est donc un ouvrage
moins important, mais de?la,même'époque. A droite et à gauche
de la chapelle on peut, en suivant cette espèce de gradin naturel,
retrouver en plusieurs endroits le mur pélasgique. H s'étend sur-
tout vers l'est et sa direction, est clairement marquée par trois
fragments faciles à distinguer au milieu dès matériaux de toute
espèce avec lesquels on a essayé de boucher les brèches. On ar-
rive ainsi à une petite ravine creusée parles eaux, qui, les jours
d'orage, se précipitent dans le village co'mme un torrent. A cet
endroit est une construction hellénique étayée par deux contre-
forts massifs, destinée sans doute a soutenir la terrasse minée et
ébranlée par les eaux qui coulent dans ce petit ravin.
Toute cette partie a été habitée du temps des Grecs, et présente
encore des traces de demeures antiques. Sur la terrasse inférieure
à.celle d'H. Georgios, le rocher au-dessous du mur pélasgique a
été taillé verticalement pour y adosser les maisons; le sol a,été
nivelé pour obtenir une: surface plane; mais on a laissé subsister
la partie sur laquelle s'appuyaient les murs de séparation. Il y a
ainsi plusieurs lignes parallèles qui tombent sur le rocher à angle
droit et forment plusieurs compartiments. Chacun de ces compara
timents représente une maison antique, à peu près, semblable,
pour la forme et les dimensions -, aux maisons qui ont laissé leurs
traces sur le rocher de l'Observatoire à Athènes. C'est une nouvelle
preuve de l'exiguïté des constructions privées chez les Grecs et de
la nécessité de la vie en plein air; comment rester enfermé dans
un pareillogis? Le peu d'épaisseur des murs de séparation ^qu'at-
teste la bande de pierre sur laquelle ils reposaient, explique à
merveille le mot de roi^apvKOs et l'industrie de ces voleurs; il était
plus facile de percer le mur que de forcer la porte. Les maisons
adossées au mur pélasgique, comme les cabanes du village actuel le
sont aux constructions antiques, petites, serrées les unes contre