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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 4.1878

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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: Vases peints de la collection Paravey
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Héron de Villefosse, A.: Jupiter armatus
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https://doi.org/10.11588/diglit.24674#0151
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été détruite à la fin de ce siècle, l’an 403 av. J.-C. D’après ces données,
le petit vase qui porte la signature de Sosias pourrait avoir été fabri-
qué vers le milieu du ve siècle avant l’ère vulgaire, à l’époque de
transition où les vases à figures noires sur fond clair sont remplacés
par les vases à figures rouges sur fond noir. On a des exemples de ce
changement sur des vases où les deux systèmes sont employés, l’un
sur une des faces, l’autre au revers. Enfin, la comparaison des mon-
naies de Naxos avec les sujets choisis de préférence par le céramiste
Sosias pourrait faire croùe que cet artiste était Sicilien et même
originaire de Naxos. Des découvertes ultérieures pourront peut-
être un jour fournir de nouveaux éclaircissements et résoudre la
question.

J. de WITTE.

JUPITER ARMATUS.

La lecture d’un récent travail du Révérend Samuel Savage Lewis
sur les représentations du Jupiter Martialis — Remarks ou a Bronze
Statuette fourni at Earith, Hauts (1) — m’a remis en mémoire les ex-
cellentes réflexions de M. François Lenormant sur l’identité du Zeus
Areios des Grecs avec le Jupiter armatus de Virgile (2). C’est à ce
propos que je voudrais signaler deux monuments inédits du midi de
la France, qui rentrent dans la série des Jupiters casqués et cuirassés.

Le premier fait partie de la belle collection d’antiquités réunie à
Gigondas par M. E. Raspail. Cest un autel, découvert à Vaison. Sur
la face antérieure est sculpté un groupe de deux divinités : Junon
tenant une patère est accompagnée du paon, son oiseau ordinaire;
Jupiter, casqué et cuirassé, les jambes et les pieds nus, tient le
foudre delà main droite, et une roue(?) de la main gauche; l’aigle est
à ses pieds, tourné vers lui. Le style du bas-relief est élégant; c’est
une sculpture qui mériterait d’être connue et reproduite.

Le second monument a été découvert dans la même contrée. Je l’ai
vu, au mois d’octofire 1876, chez un paysan de Séguret (Vaucluse).
Il avait été déterré dans un champ voisin et gisait devant la porte de

(1) Report presented to the Cambridge Antiqua-
rian Society, may 49, 1873, Cambridge, 1878,

p. 231.

(2) Gazette archéologique, 1877, p. 97.
 
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