DOI article:
Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: Le tireur d’Épine
DOI article:Le Blant, Edmond: Sarcophage chrétien de Ravenne
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.25013#0139
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Je ne dois pas oublier une peinture de Pompéi, où l’on voit Éros ailé accroupi
et occupé à se tirer une épine du pied (1).
J. de WITTE.
SARCOPHAGE CHRÉTIEN DE RAVENNE
(planche 15)
Les Directeurs de la Gazette Archéologique veulent bien me demander
quelques lignes pour présenter à leurs lecteurs une planche préparée sur
les indications du vénérable chanoine Martigny. Il s’agit d’une des faces
d’un sarcophage de Ravenne représentant un tableau des plus fréquem-
ment reproduits par les sculpteurs anciens. Je ne sais à quel point de vue
le savant ecclésiastique avait envisagé ce bas-relief dont le sujet, je m’en
accuse, ne frappe pas mon attention, et je regretterai avec tous qu’il n’ait
pu nous en dire sa pensée.
Le tombeau de Ravenne sert d’autel dans l’église de San Francesco.
Chose rare pour les sépulcres chrétiens, il est sculpté sur ses quatre faces.
Celle dont nous voyons ici la reproduction phototypique montre le Christ
tenant à la main le volumen et assis sur un trône à Scabellum entre quatre
apôtres. Il en est de même pour l’autre face que le savant Père Garrucci
a reproduite en même temps que les petits côtés. (Storia dell’arte cris-
tiana, tav. 348 ; cf, t. V, p. 74.)
Quatre apôtres représentés sur ces derniers complètent le nombre de
douze; mais si nous nous reportons aux lois de l’iconographie chrétienne,
p) Annales de l'Inst. arch., t. XL\II[, 1876,
tav. d’agg. 0. Cf. W. Helbig, Wandgamælde der
vom Vesuv verschüttelen StædleCa>npaniens,p.
137, n° 629, Leipzig, !868.Voy.C. Robert, Ann. de
l'Inst. arch., I. cit., p. 140. Voy. sur les repré-
sentations du tireur d’épine, A. Furtwængler,
Der Dornauszieher und der Knabe mit der
Gans, Berlin, 1876 Cf. K. 0. Müller, Iland-
buch der Archæologie, p. 743, éd. Welcker.
Je ne dois pas oublier une peinture de Pompéi, où l’on voit Éros ailé accroupi
et occupé à se tirer une épine du pied (1).
J. de WITTE.
SARCOPHAGE CHRÉTIEN DE RAVENNE
(planche 15)
Les Directeurs de la Gazette Archéologique veulent bien me demander
quelques lignes pour présenter à leurs lecteurs une planche préparée sur
les indications du vénérable chanoine Martigny. Il s’agit d’une des faces
d’un sarcophage de Ravenne représentant un tableau des plus fréquem-
ment reproduits par les sculpteurs anciens. Je ne sais à quel point de vue
le savant ecclésiastique avait envisagé ce bas-relief dont le sujet, je m’en
accuse, ne frappe pas mon attention, et je regretterai avec tous qu’il n’ait
pu nous en dire sa pensée.
Le tombeau de Ravenne sert d’autel dans l’église de San Francesco.
Chose rare pour les sépulcres chrétiens, il est sculpté sur ses quatre faces.
Celle dont nous voyons ici la reproduction phototypique montre le Christ
tenant à la main le volumen et assis sur un trône à Scabellum entre quatre
apôtres. Il en est de même pour l’autre face que le savant Père Garrucci
a reproduite en même temps que les petits côtés. (Storia dell’arte cris-
tiana, tav. 348 ; cf, t. V, p. 74.)
Quatre apôtres représentés sur ces derniers complètent le nombre de
douze; mais si nous nous reportons aux lois de l’iconographie chrétienne,
p) Annales de l'Inst. arch., t. XL\II[, 1876,
tav. d’agg. 0. Cf. W. Helbig, Wandgamælde der
vom Vesuv verschüttelen StædleCa>npaniens,p.
137, n° 629, Leipzig, !868.Voy.C. Robert, Ann. de
l'Inst. arch., I. cit., p. 140. Voy. sur les repré-
sentations du tireur d’épine, A. Furtwængler,
Der Dornauszieher und der Knabe mit der
Gans, Berlin, 1876 Cf. K. 0. Müller, Iland-
buch der Archæologie, p. 743, éd. Welcker.