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Saint-Paul, Anthyme: Notre-Dame d’Étampes
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25357#0219
NOTRE-DAME D’ETAMPES 1
( Pl.ANCHES 29, 30, 31.1
II existe, non loin de Paris, trois villes secondaires, connues de tous les
savants comme fort curieuses, mais auxquelles jusqu’ici leur réputation attire
trop peu de visiteurs et surtout trop peu d’investigateurs. On se tient pour
satisfait de savoir que Provins, Étampes et Senlis sont riches en beaux débris
du Moyen-Age ; quant à étudier ces débris, quant à leur demander les rensei-
gnements précieux qu'ils pourraient fournir sur l’bistoire de notreart national,
les archéologues parisiens, il faut bien le dire, n’y ont pas encore assez songé.
Pour Senlis et Provins, cet oubli n’est guère excusabie, car l’observateur y est
vite encouragé et récompensô par la facilité même de l’étude. Les dates
viennent s’ajouter au caractère franc des édifices, nulle hésitation n’est per-
mise, et l’on peut à bon droit s’étonner de voir que la question si simple du
transept de la cathédrale de Senlis ait dù attendre une solution jusqu’au second
Gongrès archéologique tenu dans cette ville, en 1877. II en est autrement à
Étampes : ici point de dates, et les monuments ne répondent pas sans mvstère
et sans réticence au regard qui les interroge. Mais n’est-ce pas précisément la
difficulté de l’investigation qui aurait dû appeler sur cette ville l’attention des
érudits ?
II est temps d’essayer tout au moins une courte analyse descriptive de
quelqu’un des monuments d’Étampes, si bien groupés dans cette ville de
manière à présenter un aperçu presque coffiplet des progrès de l’art de bâtir,
dans le domaine royal, depuis Robert le Pieux jusqu’à Philippe-Auguste. Nous
1. Lcs trois planches qui accompagnent cet article
sont faites d’aprèsde fort beaux dessins de M. Laisnè,
conservés dans les archives de la Commission des
monuments historiques. Nous tenons à remercier la
Commission et l’Administration des Beaux-Arts
d’avoir bien voulu nous autoriser à les reproduire.
(Nolc dc la Direction).
( Pl.ANCHES 29, 30, 31.1
II existe, non loin de Paris, trois villes secondaires, connues de tous les
savants comme fort curieuses, mais auxquelles jusqu’ici leur réputation attire
trop peu de visiteurs et surtout trop peu d’investigateurs. On se tient pour
satisfait de savoir que Provins, Étampes et Senlis sont riches en beaux débris
du Moyen-Age ; quant à étudier ces débris, quant à leur demander les rensei-
gnements précieux qu'ils pourraient fournir sur l’bistoire de notreart national,
les archéologues parisiens, il faut bien le dire, n’y ont pas encore assez songé.
Pour Senlis et Provins, cet oubli n’est guère excusabie, car l’observateur y est
vite encouragé et récompensô par la facilité même de l’étude. Les dates
viennent s’ajouter au caractère franc des édifices, nulle hésitation n’est per-
mise, et l’on peut à bon droit s’étonner de voir que la question si simple du
transept de la cathédrale de Senlis ait dù attendre une solution jusqu’au second
Gongrès archéologique tenu dans cette ville, en 1877. II en est autrement à
Étampes : ici point de dates, et les monuments ne répondent pas sans mvstère
et sans réticence au regard qui les interroge. Mais n’est-ce pas précisément la
difficulté de l’investigation qui aurait dû appeler sur cette ville l’attention des
érudits ?
II est temps d’essayer tout au moins une courte analyse descriptive de
quelqu’un des monuments d’Étampes, si bien groupés dans cette ville de
manière à présenter un aperçu presque coffiplet des progrès de l’art de bâtir,
dans le domaine royal, depuis Robert le Pieux jusqu’à Philippe-Auguste. Nous
1. Lcs trois planches qui accompagnent cet article
sont faites d’aprèsde fort beaux dessins de M. Laisnè,
conservés dans les archives de la Commission des
monuments historiques. Nous tenons à remercier la
Commission et l’Administration des Beaux-Arts
d’avoir bien voulu nous autoriser à les reproduire.
(Nolc dc la Direction).