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de commerce, & meins qu’eile n'ait le ca-
rabtere d’Agent de change. Le second in-
terdit, a cet eilet, toute alTemble'e ou bu-
reatt, pour ytraiter de semblables ne'gocia-
tionsy en aucun lieu public & notamment
dans les casfes ( on sent qu’il est ici ques-
tion de celui du Caveau') ä peine deprisori
& de 6 mille livres d’amende. —Le 3yne
ordonne que Jes ne'gociations des eftets
roiaux, consormement aux articles 16 & 17
de l’arret du 24 Septembre i724> ne Puis-
sent etre saites valjdement que par I’entre-
mise des Agens de change , ni en d’autres
jieux qu’a la Bourse. •—- L’article 8 laisse
ne'anmoins aux Negocians la liberte dene-
gocier leurs blilets entre eux. — Mille
molens- se pre'sentent pour e'luder cette non*
veile Lol, seulement comminatoire. i)On
n’y dit point quel genre d’eftets on defend
de ne'gocier, ailieurs qu’a la Bourse. 2) Les
aitions de la Caisse d’escompte, eelles des
Eaux de Paris-. du Ramonage } de la rou-
velle Compagnie des Indes, eelles de la Ban-
que de St. Charles, & de la Compagnie des
Philippiner , ont des proprie'taires , libres
d’en disposer ä leur volonte', & dans tel en-
droitpque bon leur semble. i>a nouvelle
Loi ne viole point cette liberte' : eile reut
seulement remedier aux abus, que cette me-
ine liberte peut causer.
De. Vienne , le s Aoüt.
Le Comte & Abmaß, Gouverneur de Fiu-
me, quie'toit ici depuis 8 jours, arecuor-
dre de retourner inccÜainment ä son Gou-
vernement; ce Seigneur eit parti hier au
snatin.-
Ces jours derniers arrlva ici un Courier
de Petersbqurg, le lendemain il y en fut
reexpe'die' un autre. Nos politiques pre-
tendent qu’il s’agit de 1’elecb‘on d’un Roi
des Romains. 11 en est qui ddbitent que
tous les regimens-frontieres , poste's je long
de VUnna & dans le Batinas, ont ordre de
se tenir preis ä mar eherasin d’aller, pour
peu que la Porte refufe de remplir ses pro-
melTes , prendre possellioh des districb? pxi-
ges. On dit ici que les Croases qui sont
dans le Tirol, ainli que 4000 hommes du
corps-sranc de Brentano, cantonne's dans Ja
Haute-Antriebe, doivent se rendre en Bohe-
me, le nombre extraordinaire des troupes
qui formeront le camp pres du Zotenberg
en Sileße , cxigeant cette precaution.—Hier

la Police a salt bruler pour plus de 30,000
flor. de marchandises prohibe'es, tels que des
etosses de soie, veiours, bords &c. Cette
efpece d’z/vro da Fe paroit avoir beaucoup
depki au public, qui doute que des exe'cu*
tions pareilles puinent pre'venir la contre»
bande.
L’Empereur aiant e'gard aux Cervices &
aux talens de Mr le Cohseiller aulique de
Morgelik, pres de la Chancelerie de Boheme,
vient de 1’eleVer au rang de Baron.
On transpörte beaucoup de canons , de
mortiers, d’obusiers, de bombes, de bou-
lets & de poudre en Gallicie.
De Hambourg, le 8 Aoüt,
Voici le raport d’un Voyageur, parti de
Petersbourg, le 14 Juillet, pour se rendre ä
Lübeck: Lündi ig Jtilllet, hous vfanes la flot-
te Rulle, sorte- de 2^ vcii[Jeaute de guerre,
aux ordres de l'Aniirdl Krille gtiitcer le fort
de Kronstadt. Arrivee d Reval eile Jera ren-
sorcee de quelques autres näifjeaux ; d Copen-
hague les vaijfleaux Venus «/VArchangel dorceut
s'y r^unir. Le 2.3 & le 24, nous vimes en-
core la flotte au dein de Reval ou il s'ele-jfa
wie violente tempete qui nous fit perdre de vue
tous les vaifleaux. Le 2y, nous passiimes pres
de Gothland oh nous vimes flotter un grand
vaifleau dont les mass ftoient cotipds. A la
bauteur de Bornholm il perit devant nous un
batiment de peebeur avec ad bommes qui le
rnontoient,
D’AnverS, le^Aotlt.
S’il en saut croire divers avis particuIierS,
il y auroit ordre de reprendre’les travaux
de quelques fortereßes de nos Pays - Bas ,
d’y fornier de nouveaux magaslns , & d®
metfc-e les troupes sür le pie' de guerre.
De la fdojULANDE, le 15 Aoüt.
De toutes les lettres que je re^ois des Pays-
Bas-Autrichicns, il n’y en a pas une qui ne
parle de guerre. Je me dispense de les don-
nerparce qu’elles ne roulent que sür des
conjectures. Les unes veulent que Pinten*
tioh de S. M. 1. soit de faire camper ses
troupes sur les fröntieres de la pour
forcer les HoUandois, par eet apareil, ä se de'-
cider. Eh ! ne sont-ils pas tout de'cide's?
qu’a-ton A exiger d’eux encore? D’autres
ajoutent avec plus d’invraisemblance que l’ar-
mee de l’Empereur n’e'tant point asses forte
d’elie-meme, sera soutenue parquelquqs j*e-
gimens FranpoB,
 
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