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Ot/ JOC^RN^E C/sTEVEMEE DE I/TT^R^rtERE.
moit !a pius ancienne bibitotheque du mon-
de , avec cette inscription : Renzedes afe su-
me , inscription vraie St subiitne , pourvu
qu'on t'applique aux bons ouvrages.
Les arttcies /ampe anese^ne & /urn^e de sar-
dus Sont dans te même cas que ics précé-
dens. Voici mes remarques. Les anciens na-
totene éciasrés que par des Jgnzpes. Poiidore
Virgite , de Mventsc.ee rer^m /. z , e. i$,
dit dans tes derniers mots de ce chapitre ,
que ics Egyptiens ont été ics inventeurs des
iampes. Ciément Aiexmdrin te dit audi,
/. r. Strom, n. t 6 , & Eusebe Sinop.
é to, cb. i. Hérodote rapporte même, i.
t , ch. , que tes Egyptiens avotent une
fête des tampes * , & ii en donne tes dé-
saits. La lampe de Cardan elf une tampe de
t'invention de cet Auteur , qui sourntt cite-
même Son huiic : c'est une petite cotonne
de cuivre ou de verte bien bouchée par-
tout , à ta réserve d'un petit goutot où i'on
met ta meche ; ainst t'buite ne peut sotttr
qu'à mesute qu'etie se consume , & qu'eite
fait découvrir cette petite ouverture. Les
tampes de Cardan pourroient s'appeler
tampes de Catltodore , car tes tampes que
ce grand homme inventa pour i'usage des
Moines, dans te monatiere qu'it avoit fait
bâtir près d'E(quiÜ3ce eu Caiabre , étoient
tes mêmes que tes iampes de Cardan. Voyez
Cadiodorr tui même de M/?itKt;'o?ze dsvMt:-
rttm A'rrerurnm , ch. ; o.
H eil: bon de remarquer que ['Auteur ne
remptit pas le titre de ion ouvrage. En esfet
on ne trouve que deux parties qui ioient un
peucomptettes: La partie des ioix & ceite
des monnoics j St encore ne trouve t ou
presque rien sur ta partie des toix & des
monnoics anciennes.
H m'eût été faciic de reiever beaucoup
d'autres erreurs qui sautent aux yeux en par-
courant cet ouvrage , dans iequet on voit
ciairement que ['Auteur a fondu te bon St
te mauvais de i'Encyctopédie, St te grand vo-
eabuiaire François , t une de nos ptus indi-
genes compitattons.
Si mes remarques que je ioumets à votre
critique , vous paroiüent juilcs , je vous
* L'Auteur de ta tertre pouvoir ajourer que cetre
sete subûde encore parmi ies Chinois , chez qui t'on
retrouve ia plupart des usages St des mœurs des
Egyptiens ^t des Catdécns.
prie de tes insérer dans votre Gazette , qui
par sa sagctTe St ion tmparriatirc , méritera
bientôt ia préférence sur cette foute de
feuiites périodiques dont on ne cesfe de nous
inonder , St qui (ont ta honte des lettres
St te seandate des honnêtes gens, ts
J'ai i'honneur d'être , &c.
Le Ch. de P. L. J.
I T A L ! E.
Rs^e^to/zs deê P. Gén/è/?. ^se^. Buméacdr? ,
&c. c'eif-àdite, Rej?exto/:S Un P. JoL Atex.
Bambacari , de ta congréga'.ion de ta Mere
de Dien , <zn /d/et de /';'q/?rüé?20f2 rzzmge/êe
/nr /g yr^iee des contents"^ &* fsuz^ütté de
sit/dre iu P. Fr- Ginepro de Diecimo , Ca-
puem. A Lacées , chez Gtuiti , 1777 , 1 vot.
in- 8°.
Dans cet ouvrage , publié vers ta Un de
de sannée 177; , par te P. Ginepro de Die-
etnio , cet Auteur , cnftainmé de zète , dé-
fendit de toute sa puiisance ta justicc des
contrats, se déchaîna très vivement contre t'u-
sure, & combattit avec quelque amertume
ies opinions de ptusieursThéotogiens, ceiie
entr'amres du P. Conssanrin Roncaglio ,
consïgnée dans sa 2Vtéoécgte rnora/s. Les
Doéleurs d'tratie se divisercut au sujet de
cet ouvrage ; tes uns applaudirent au Ca-
pucin ; ies autres prétendirent qu'il condam-
noic trop iégérement des conventions qui
n'avoient rien d'iiiicitc en soi. Les gens sen-
sés , & ce fut te ptus petit nombre , déci-
dèrent que le zète de ['Auteur Capucin croit
très rcspeéfabte , mais qu'it éroit audî trop
ombrageux , St qu'à moins de ta ptus pro-
fonde scicnce en Théotogie morate St en Ju-
risprudencc, it faüoit se garder de hasar-
der aucune opinion nouveüe dans ces ma-
tières très seabreuses. En effet , M. Fteuri
dans tes zn/Rsat/ons da droit Eccée/za/î.'yae ,
a tui même avoué qu'on ne sauroit condam-
ner certains contrats , certaines conventions,
usuraires en apparence , mais approuvées pat
tes Loix St tes ordonnances des Prince: Ca-
tholiques St , accréditées par un ]ong usdgr.
Le P. Joseph Bambacari accule, d'après ces
principes , ie Capucin , dont it réfute tes
rigoureuses opinions , de n'avoir eu d'autre
but que cetui d'acquétir ta gioire de palier
pour ie réformateur deiaThéoiogic morale. H
p'appartenoit point, ditti, à ce Caputiti,
eût tl
Ot/ JOC^RN^E C/sTEVEMEE DE I/TT^R^rtERE.
moit !a pius ancienne bibitotheque du mon-
de , avec cette inscription : Renzedes afe su-
me , inscription vraie St subiitne , pourvu
qu'on t'applique aux bons ouvrages.
Les arttcies /ampe anese^ne & /urn^e de sar-
dus Sont dans te même cas que ics précé-
dens. Voici mes remarques. Les anciens na-
totene éciasrés que par des Jgnzpes. Poiidore
Virgite , de Mventsc.ee rer^m /. z , e. i$,
dit dans tes derniers mots de ce chapitre ,
que ics Egyptiens ont été ics inventeurs des
iampes. Ciément Aiexmdrin te dit audi,
/. r. Strom, n. t 6 , & Eusebe Sinop.
é to, cb. i. Hérodote rapporte même, i.
t , ch. , que tes Egyptiens avotent une
fête des tampes * , & ii en donne tes dé-
saits. La lampe de Cardan elf une tampe de
t'invention de cet Auteur , qui sourntt cite-
même Son huiic : c'est une petite cotonne
de cuivre ou de verte bien bouchée par-
tout , à ta réserve d'un petit goutot où i'on
met ta meche ; ainst t'buite ne peut sotttr
qu'à mesute qu'etie se consume , & qu'eite
fait découvrir cette petite ouverture. Les
tampes de Cardan pourroient s'appeler
tampes de Catltodore , car tes tampes que
ce grand homme inventa pour i'usage des
Moines, dans te monatiere qu'it avoit fait
bâtir près d'E(quiÜ3ce eu Caiabre , étoient
tes mêmes que tes iampes de Cardan. Voyez
Cadiodorr tui même de M/?itKt;'o?ze dsvMt:-
rttm A'rrerurnm , ch. ; o.
H eil: bon de remarquer que ['Auteur ne
remptit pas le titre de ion ouvrage. En esfet
on ne trouve que deux parties qui ioient un
peucomptettes: La partie des ioix & ceite
des monnoics j St encore ne trouve t ou
presque rien sur ta partie des toix & des
monnoics anciennes.
H m'eût été faciic de reiever beaucoup
d'autres erreurs qui sautent aux yeux en par-
courant cet ouvrage , dans iequet on voit
ciairement que ['Auteur a fondu te bon St
te mauvais de i'Encyctopédie, St te grand vo-
eabuiaire François , t une de nos ptus indi-
genes compitattons.
Si mes remarques que je ioumets à votre
critique , vous paroiüent juilcs , je vous
* L'Auteur de ta tertre pouvoir ajourer que cetre
sete subûde encore parmi ies Chinois , chez qui t'on
retrouve ia plupart des usages St des mœurs des
Egyptiens ^t des Catdécns.
prie de tes insérer dans votre Gazette , qui
par sa sagctTe St ion tmparriatirc , méritera
bientôt ia préférence sur cette foute de
feuiites périodiques dont on ne cesfe de nous
inonder , St qui (ont ta honte des lettres
St te seandate des honnêtes gens, ts
J'ai i'honneur d'être , &c.
Le Ch. de P. L. J.
I T A L ! E.
Rs^e^to/zs deê P. Gén/è/?. ^se^. Buméacdr? ,
&c. c'eif-àdite, Rej?exto/:S Un P. JoL Atex.
Bambacari , de ta congréga'.ion de ta Mere
de Dien , <zn /d/et de /';'q/?rüé?20f2 rzzmge/êe
/nr /g yr^iee des contents"^ &* fsuz^ütté de
sit/dre iu P. Fr- Ginepro de Diecimo , Ca-
puem. A Lacées , chez Gtuiti , 1777 , 1 vot.
in- 8°.
Dans cet ouvrage , publié vers ta Un de
de sannée 177; , par te P. Ginepro de Die-
etnio , cet Auteur , cnftainmé de zète , dé-
fendit de toute sa puiisance ta justicc des
contrats, se déchaîna très vivement contre t'u-
sure, & combattit avec quelque amertume
ies opinions de ptusieursThéotogiens, ceiie
entr'amres du P. Conssanrin Roncaglio ,
consïgnée dans sa 2Vtéoécgte rnora/s. Les
Doéleurs d'tratie se divisercut au sujet de
cet ouvrage ; tes uns applaudirent au Ca-
pucin ; ies autres prétendirent qu'il condam-
noic trop iégérement des conventions qui
n'avoient rien d'iiiicitc en soi. Les gens sen-
sés , & ce fut te ptus petit nombre , déci-
dèrent que le zète de ['Auteur Capucin croit
très rcspeéfabte , mais qu'it éroit audî trop
ombrageux , St qu'à moins de ta ptus pro-
fonde scicnce en Théotogie morate St en Ju-
risprudencc, it faüoit se garder de hasar-
der aucune opinion nouveüe dans ces ma-
tières très seabreuses. En effet , M. Fteuri
dans tes zn/Rsat/ons da droit Eccée/za/î.'yae ,
a tui même avoué qu'on ne sauroit condam-
ner certains contrats , certaines conventions,
usuraires en apparence , mais approuvées pat
tes Loix St tes ordonnances des Prince: Ca-
tholiques St , accréditées par un ]ong usdgr.
Le P. Joseph Bambacari accule, d'après ces
principes , ie Capucin , dont it réfute tes
rigoureuses opinions , de n'avoir eu d'autre
but que cetui d'acquétir ta gioire de palier
pour ie réformateur deiaThéoiogic morale. H
p'appartenoit point, ditti, à ce Caputiti,
eût tl