ÒRBITE OD ^ODRUT^É DNEgER^ZI DE I-rîTÉR^T-yRE.
antiseptique avec Heurs He Sureau, deux
onces de quinquina, miel de Narbon-
ne , deux onces de thériaque, un peu
de vin rouge, iorlque le tout eA re-
froidi ; & une once dëlixir de propriété.
On brûloit des relines dans toutes les
maiSbns du village matin & Soir; on
lavoit les linges des malades dans un
lavoir Separé; les habitans Sains Sccon-
valeScens meloient quelques gouttes de
vinaigre à leur boitlon.
Nous nous Sommes étendus Sur la
description de cette maladie, parce que
les cauSes qui Tout produite à Moi-
vron peuvent la reproduire par-tout.
Le Mémoire Sur les aHeAions vapo-
yeuSës ou ataxie nerveuSe, oHre des rai-
Sènnemens qui ne laiHent point douter
de i'exiAence d'un Huide nerveux.Qu'eA-
ce que ce Huide, qui échappe à la vue
aidée du microicope ? M. R. le croit
conAitué & alimenté par la matière
électrique. L'Auteur en décrit les rou-
tes dans l'économie animale, où il eA
introduit par la reSpiration, les pores
& les alimens: par ce Huide il explique
les phénomènes des facultés vitales &
animales, la chaleur naturelle, la di-
geAion ; la préparation du liquide géni-
tal , &c. les cauSes de la maladie nerveu-
Se en Sont déduites, li rapporte au cours
irrégulier du Huide nerveux, le déSor-
dre des nerfs privés de leur reHbrt.
Mais il prouve que le déSordre des nerss
ne vient point d'aucun dérangement
dans leur SubAance. H employe pour
guérir cette maladie, les anti - Spalino-
diques 3 les alkalis volatils mitiges3 les
bains 3 &t.c. Ce petit recueil cit termi-
né par les broncocelies ou goitres. M.
R. combat les opinions qui attribuent
cette maiadie à la mauvaise qualité de
l'eau. Il en indique les cauSes; elles
conSiAent dans la SùppreiHon de la ma-
tière & de ia tranSpiration , les inHuen-
ces des vents du Nord & d'EA, la nour-
riture de chair de cochon , &c. EnSin
N". 3,:
il en vient aux moyens de prévenir &s
de guérir cette maiadie.
et! Htt %<%<? , d ex-
vers /Ares, représentée à VerSaiiles, paf
les Comédiens de ia Cour, le ai Sep-
tembre , & à Fontainebleau-lé 8 Otto-
bre 1777. A ger/gA/es, & à Paris <77F.
Pigmaiion heureux des bienfaits de
l'amour, heureux avec la Galathée ,
Sembloit n'avoir plus de vœux à for-
mer; mais par un excès de délicateHequi
accompagne trop Souvent l'amour Sà-
tisSait, il veut éprouver Sa tendreHe , Sc
voir s'il eA en eùët aimé autant qu'il
paroit l'être. Il Seint que le Roi de
Babyione l'a choiSi pour orner le Tem-
ple d'Apollon , & qu'il eA obligé de
partir Sur le champ. Galathée veut le
Suivre; il lui peint les dangers qu'elie
courroit dans cette ville corrompue.
Mais comment pourra-t-elle Supporter
Son ablence ? En voici le moyen, ré-
pond Pigmaiion ; tu vois ma Aatue ,
ouvrage & chef - dœuvre d'Aicamè-
ne. La reHembiance eA parfaite. Tu peux
l'aimer, comme je t'aimai toi-même,
en adreHant, comme je Hs alors, une prie-
re Servente à Vénus. Elle m'eA appa-
rue cette nuit, & m'a promis d'exau-
cer tes vœux. -- Mais Sera-ce une om-
bre, une eSpéce de fantôme, ou bien
une réalité! En la careHant ne -riique-
rai-je point d'être inâdelie ? — Tu pour-
ras jouir du piaiiir de la voir, mais tu
ne Saurois l'aimer Sans devenir coupa-
ble , —En ce cas un autre peut la fane
naître ; pour moi je ne veux point don-
ner le jour à ton rival. Pigmaiion la
laide maitresle abSoiue; il la Sait s'é-
loigner un inAnnt Sous un aidez mau-
vais prétexte ; il appelle un eSclave ;
avec Son aide il renverie Sa Aatue, la
pouHe hors de Sa Scène & Se met à Sà
place. Galathée revient : Parmencre
lui dit de la part de Son maître, qu'il
I î
antiseptique avec Heurs He Sureau, deux
onces de quinquina, miel de Narbon-
ne , deux onces de thériaque, un peu
de vin rouge, iorlque le tout eA re-
froidi ; & une once dëlixir de propriété.
On brûloit des relines dans toutes les
maiSbns du village matin & Soir; on
lavoit les linges des malades dans un
lavoir Separé; les habitans Sains Sccon-
valeScens meloient quelques gouttes de
vinaigre à leur boitlon.
Nous nous Sommes étendus Sur la
description de cette maladie, parce que
les cauSes qui Tout produite à Moi-
vron peuvent la reproduire par-tout.
Le Mémoire Sur les aHeAions vapo-
yeuSës ou ataxie nerveuSe, oHre des rai-
Sènnemens qui ne laiHent point douter
de i'exiAence d'un Huide nerveux.Qu'eA-
ce que ce Huide, qui échappe à la vue
aidée du microicope ? M. R. le croit
conAitué & alimenté par la matière
électrique. L'Auteur en décrit les rou-
tes dans l'économie animale, où il eA
introduit par la reSpiration, les pores
& les alimens: par ce Huide il explique
les phénomènes des facultés vitales &
animales, la chaleur naturelle, la di-
geAion ; la préparation du liquide géni-
tal , &c. les cauSes de la maladie nerveu-
Se en Sont déduites, li rapporte au cours
irrégulier du Huide nerveux, le déSor-
dre des nerfs privés de leur reHbrt.
Mais il prouve que le déSordre des nerss
ne vient point d'aucun dérangement
dans leur SubAance. H employe pour
guérir cette maladie, les anti - Spalino-
diques 3 les alkalis volatils mitiges3 les
bains 3 &t.c. Ce petit recueil cit termi-
né par les broncocelies ou goitres. M.
R. combat les opinions qui attribuent
cette maiadie à la mauvaise qualité de
l'eau. Il en indique les cauSes; elles
conSiAent dans la SùppreiHon de la ma-
tière & de ia tranSpiration , les inHuen-
ces des vents du Nord & d'EA, la nour-
riture de chair de cochon , &c. EnSin
N". 3,:
il en vient aux moyens de prévenir &s
de guérir cette maiadie.
et! Htt %<%<? , d ex-
vers /Ares, représentée à VerSaiiles, paf
les Comédiens de ia Cour, le ai Sep-
tembre , & à Fontainebleau-lé 8 Otto-
bre 1777. A ger/gA/es, & à Paris <77F.
Pigmaiion heureux des bienfaits de
l'amour, heureux avec la Galathée ,
Sembloit n'avoir plus de vœux à for-
mer; mais par un excès de délicateHequi
accompagne trop Souvent l'amour Sà-
tisSait, il veut éprouver Sa tendreHe , Sc
voir s'il eA en eùët aimé autant qu'il
paroit l'être. Il Seint que le Roi de
Babyione l'a choiSi pour orner le Tem-
ple d'Apollon , & qu'il eA obligé de
partir Sur le champ. Galathée veut le
Suivre; il lui peint les dangers qu'elie
courroit dans cette ville corrompue.
Mais comment pourra-t-elle Supporter
Son ablence ? En voici le moyen, ré-
pond Pigmaiion ; tu vois ma Aatue ,
ouvrage & chef - dœuvre d'Aicamè-
ne. La reHembiance eA parfaite. Tu peux
l'aimer, comme je t'aimai toi-même,
en adreHant, comme je Hs alors, une prie-
re Servente à Vénus. Elle m'eA appa-
rue cette nuit, & m'a promis d'exau-
cer tes vœux. -- Mais Sera-ce une om-
bre, une eSpéce de fantôme, ou bien
une réalité! En la careHant ne -riique-
rai-je point d'être inâdelie ? — Tu pour-
ras jouir du piaiiir de la voir, mais tu
ne Saurois l'aimer Sans devenir coupa-
ble , —En ce cas un autre peut la fane
naître ; pour moi je ne veux point don-
ner le jour à ton rival. Pigmaiion la
laide maitresle abSoiue; il la Sait s'é-
loigner un inAnnt Sous un aidez mau-
vais prétexte ; il appelle un eSclave ;
avec Son aide il renverie Sa Aatue, la
pouHe hors de Sa Scène & Se met à Sà
place. Galathée revient : Parmencre
lui dit de la part de Son maître, qu'il
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