Gazette ou Journal universel de littérature (1778)

41S GAZETTE OC/ DsV7FER^EE DE ZîTÉR^TURE.

eA du genre, mais i'exprelAon n'en eA
pas, dans un ouvrage en proA. Il eA
vrai qu'aujourd'hui Ton a renverie, ou
voulu renverAr, ies bornes qui dépa-
rent la proie & la poéAe ; mais ces deux
sœurs ennemies , iont faites pour Tètre
toujours ; & leur réconciliation paila-
gère ne peut, ni ne doit être durable..
Les bous eiprits n'aimeront jamais cette
confuAon de Ayle & d'images ; iis se-
ront toujours choques de voir dans le
portrait d'une belle Eipagnole que " la
fraîcheur de ion teint, qu'un fard im-
poAeur n'avoit point encore altere, ie-
roit honte à la ileur printanière , humi-
de encore des baiiers de l'aurore. ^ Pour
leur plaire , il ne faut point dire qu'un
Seigneur Anglois , qui avoit une Aile
d'une rare beauté , czdrzvo-A <zws /ôzzz crrrr
H/rdrr , -yzz'zs vozz/oz'z dno^rz* ^zz /ôzz^Zs
tzzzpoz/ozzzze .A J'<zyzzz/o7z. 11 ne faut même
pas, tous peine de choquer leur délica-
teile, qu'un General Espagnol, au lieu
de perdre tout Amplemont de vue les
côtes d'Espagne , pe7*d<; de vzzs coter
yÓ7*Z7Z7ZeJj dd Jz Jé'érze. Ni que
l'étiquette , ce ÿizrozzrAe ryz-^zz de Jz /oczeie ,
dppe/izTztz^è /Ò7Z yozzg/zzz* /et /zezzz-ezzjv c/zzzz^Zz-
dej rzz/dzzz- dzz /ôJezV. Ne nous laAbns point
de dire avec le Milantrope
Ce Ayle ligure dont on Arit vanité,
SorcduboncaraaèrcSecielaYénté.
Ce n'eAque jeux de mors , qu'atïc&ationpüre
Ec cc n'cst point ainii que parle la nature.
Ce defaut eA d'autant plus choquant
dans 'ZM doTzsea & yVo<tve//ej de M. d'A-
bancourt, qu'il s'y trouve louvent joint
à un autre vice d un genre tout oppole,
& pour le moins aulA reprêhenAble. A
côté de ces phraAs A fleuries, Ton trou-
ve quelquefois ZZ7Z pzzzzvr^ dMiéic dcwtyc zze
me /ôzzvzc77t p^ dzz zztzzzz.... Je fortoza d'c/Tzzycz-
M7ZC iozzgzzc ZZZzzAzdzJ.... vs sei pzA ^ZZC ce
yizz.... AeMrczzyc777 C7zz;yzzc.... Et une foule
d'autres exprelAons tout auAi peu fran-
igoiAs. Tant de négligence d'un côté &

tant de recherche de l'autre, forment un
contraAe tout à fait choquant. A ces
défauts près, cet ouvrage, comme nous
l'avons dit , ne A fait point lire sans
quelque plaiAr. Adzzzc , ou la Bergere
des Pyrenees, anecdote GauloiA ; J?c-
7-ozAc'c , ou la tante jalouse, nouvelle
Eipagnole ; z'c Corzzzc de Zc/zcv, ou l'inno-
cence reconnue, hiAoire AngloiA, sont
ceux des dix morceaux qui composent
ce recueil , ceux dont la leesure nous
a le plus intëreUës. Nous y renvoyons
nos leReurs.

ÆTZCyc/cpc'dzs pociz^zzc , OZZ 7*cczzczs C077zp/cz;
de c^rsi-dcrzzvz'e de poe/ze Jzzz* rozzy se^ yzyeM
po^/ej deprzAZAzz-cZ yzz/ÿzz'd /zoyyozzrz , pz*é-
/èzzzéi dzZTzz- /'czdz-g zz^zAzzé-ezz'yzz? : de'dze'e d Ai.
de c/z.zzre, G^zzfz/Aozzzzzzr 07'dJzzzzT'e dzz üoz,
de Aic<zde77zze Fz'rzTzccz/e &dejpz'e7zzzerez^ic^-
de'zzzzez de TZzzzope e/z 7^ vcZ gz*. zzz-^°. La
livraison de cet ouvrage sera périodique;
M*'.les SouAripteurs recevront tous les
2$ jours , Ait à Paris, Ait en Province,
franc de port , moyennant q.o Ais , un
envoi de quinze Auilles d'impreHion ou
240 pages; le volume Ara Armé de
deux cayers ou envois & Ara enrichi
du portrait du Poète le plus célébré du
vol. en taille douce, qui A payera A-
parement 15 Als, en recevant le 1 ^ pre-
mieres feuilles de chaque volume. Ceux
qui n'auront pas AuArit payeront ie
voi-, d liv. & TeAampe 30 Als. La pre-
miere livrai An a été faite, les 1 Juin;
la Auicription eA encore ouverte pour
les étrangers jusques au 1 Août prochain.
On Auscrit chez M". Bouxon, Notaire,
rue des folles Montmartre : Meujand,
Notaire, rue St. Honoré: deLarbre,
rue d'Antin : DeAais, rue des Fontai-
nes; Moutard, Imprimeur-Libraire,rue
des Mathurins, hôtel de Clugny, & chez
leredaReur, (M. Gaigne) rue de Gre-
nelle.