DOI issue:
[Num. 81-90]
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' 7J(? )
rnandes ; Ms aaroicnt ete alors d’un plus frere defunt de celui qui publie ce recueis
grand usage , car la langue Danoise n’est propose ia decouverte qu’il avoit faire qüe
gueres sue que par les Danois. Cepen- Rembilde , Epouse du Comte Diterich,
dant les ptefaces & les remarques Alle- dont Leipnitz adit,Tom. r , p. 1^4 de ses
mandes qui accompagncnt ces pieces con- Script. Rer. Germ, quelle etoit Danerutn
fervent leur prix , & peuvent egalement
faire plaisir aux Letfteurs des deux nations.
Nous allons parcourir succinftemenc cbä-
cune des parties qui önt succellivement ete
publiees pour faire connoitre les dcrits
qu’elles cantiennent & leur importance.
Le premier est l’explication d’une Me-
daille qui für executee a Loridres par un
Artiste Anglois , lorsque Le Roi Christia.11
VII y vint em 176S ; le second est un ex-
pose succincft des revenus & des depenses
dju Danemarck en 1601. Cette piece est
curieusc , & merite d’etre connue ; il n’y
a rien de plus rare que la publication au-
thentique des details de cctte espece ; M.
Busching en a insere dans son magasin ,
qui concernent le Brandebourg, la France &
la Suede * ; c’est une Obligation qu’on lui
a , & un merite qu’il pa tage avec peu
d’Ecrivains. La totalite des revenus du Da-
nemarck dans l’annee dont nous parlons
( 1601) montoit ä 411 , 001, ecus & de-
V mi 5 & cellc des depenses ä 2.46, 667 ; de
sorte que l’epargne eteit de 1 64 3 5 s ; lä
dedans n’ctoienr point compris les Etats
de Sleswick , de Holftein , d’Oldenbourg
&. de Delmenhorst ; mais en revanche il
y avoit d’autres pays que le Danemarck
nej poisede plus aujourd'hui , savoir: ceux
de Schoreau , de Hailand , de Blakrng ,
de Gothland & d'Oescl. Quand on com-
pare la valeur des especes d’alors ä cellc
d’apresent , & qu’on considere qu’il n’y
avoit point d’armstes ssr pied , & que les
appointements des charges civiles eioient
affi’gnes sür les fiefs , il est evident que
411000 ecus faisoient plus que ne font
xnaintenant les 5 , 7O<~> > °oo Rix-dahlets
qui composeut aujourd’hui les revenus de
ce Royaume.
Ce memoire est suivi d’une deduiftion
deftinec a prouver que la maison d’Olden-
bourg tiroit son originc des ancicns Rois
de Danemarck 5 c’est un Fragment impar-
lait, dans lequel M. Jean - Elie Schlegel ,
• Y©yca 1« aw». jag. 778» aanse 177U
frifimum que germine prefcreata , deseendoit
du Prince Danois Harald, baprise en 826
qui s’era’ölrt en Frisc. Ceia est specieux,
mais cependant insuftisant ; car cet Ha-
mid ne tient pas a la grandc tige Royale
du Danemarck ; il deseendoit d’un petit
Roi de Jütland. L’Editeur de ce recueil
a mieux rcussi que fon frere a faire con-
noitre l'origine de la maifon d’Oldenboti'g
dans le Tome 1 de fon histoire des R01S
de cette maison.
Le quarriemc article offre des rechercheS
drymologiques sür quelqiies mors Danois.
Le cinquieme oftre une correspondancc
relative a l’histoire de Christian II , tiree
de La bibliotheque Cottoniennc a Londres,
oti M. de Klevcnfeld l’a copiee ; on trouve
dans le six cme > la renonciation du Prince
Danois , dir le Duc Jean , lorsqu’iL pasta
ea Russic ; eile est .dattes de Copenhague
le r Aouc 1602. Le dernicr article de la
premiere partie est intstule : Excerpta ex
drehivo Kti.t-cano de prißino siatu. Groen-
landi&. C’est M. Mailet qui a fait ess
extraits pendant son sejour a Rome ; il les
a communiques a quelques Amateurs d'e-
l’histoire de Danemarck ; ils peuvent ea
effet repandre du jour sür l’ancienne histoi-
re du Groenland , & sür la maniere dont
le Christianisme y fut detruit par une ir-
ruption d’etrangprs qui debarquerent dans
cette Isle en 1418 , exrerminetent ou em-
menerent en captivite les habitants & dc-
molirent les Eglises. Il revint, ä la veritd,
dans la suite plusieurs fugitifs ou captifs
qui rentrerent daus leurs anciennes habi-
taüons ; mais ils furent plus de ttente
ans sans Pretres , & ce fut le Pape Ni-
colas V, qui en 1448 pourvut a leurs
besoins spirituels.
La seconde partie de ce recueil contient
quarre articles ; le p- emier est 1’explicatioQ
historique d’une Medaille , srappee au su-
jet dc la statue cquestre que la Compa-
gnie du commercc Asiatique ftt driger a
fxcdcnc V sür la place de srcdcrichsstais
rnandes ; Ms aaroicnt ete alors d’un plus frere defunt de celui qui publie ce recueis
grand usage , car la langue Danoise n’est propose ia decouverte qu’il avoit faire qüe
gueres sue que par les Danois. Cepen- Rembilde , Epouse du Comte Diterich,
dant les ptefaces & les remarques Alle- dont Leipnitz adit,Tom. r , p. 1^4 de ses
mandes qui accompagncnt ces pieces con- Script. Rer. Germ, quelle etoit Danerutn
fervent leur prix , & peuvent egalement
faire plaisir aux Letfteurs des deux nations.
Nous allons parcourir succinftemenc cbä-
cune des parties qui önt succellivement ete
publiees pour faire connoitre les dcrits
qu’elles cantiennent & leur importance.
Le premier est l’explication d’une Me-
daille qui für executee a Loridres par un
Artiste Anglois , lorsque Le Roi Christia.11
VII y vint em 176S ; le second est un ex-
pose succincft des revenus & des depenses
dju Danemarck en 1601. Cette piece est
curieusc , & merite d’etre connue ; il n’y
a rien de plus rare que la publication au-
thentique des details de cctte espece ; M.
Busching en a insere dans son magasin ,
qui concernent le Brandebourg, la France &
la Suede * ; c’est une Obligation qu’on lui
a , & un merite qu’il pa tage avec peu
d’Ecrivains. La totalite des revenus du Da-
nemarck dans l’annee dont nous parlons
( 1601) montoit ä 411 , 001, ecus & de-
V mi 5 & cellc des depenses ä 2.46, 667 ; de
sorte que l’epargne eteit de 1 64 3 5 s ; lä
dedans n’ctoienr point compris les Etats
de Sleswick , de Holftein , d’Oldenbourg
&. de Delmenhorst ; mais en revanche il
y avoit d’autres pays que le Danemarck
nej poisede plus aujourd'hui , savoir: ceux
de Schoreau , de Hailand , de Blakrng ,
de Gothland & d'Oescl. Quand on com-
pare la valeur des especes d’alors ä cellc
d’apresent , & qu’on considere qu’il n’y
avoit point d’armstes ssr pied , & que les
appointements des charges civiles eioient
affi’gnes sür les fiefs , il est evident que
411000 ecus faisoient plus que ne font
xnaintenant les 5 , 7O<~> > °oo Rix-dahlets
qui composeut aujourd’hui les revenus de
ce Royaume.
Ce memoire est suivi d’une deduiftion
deftinec a prouver que la maison d’Olden-
bourg tiroit son originc des ancicns Rois
de Danemarck 5 c’est un Fragment impar-
lait, dans lequel M. Jean - Elie Schlegel ,
• Y©yca 1« aw». jag. 778» aanse 177U
frifimum que germine prefcreata , deseendoit
du Prince Danois Harald, baprise en 826
qui s’era’ölrt en Frisc. Ceia est specieux,
mais cependant insuftisant ; car cet Ha-
mid ne tient pas a la grandc tige Royale
du Danemarck ; il deseendoit d’un petit
Roi de Jütland. L’Editeur de ce recueil
a mieux rcussi que fon frere a faire con-
noitre l'origine de la maifon d’Oldenboti'g
dans le Tome 1 de fon histoire des R01S
de cette maison.
Le quarriemc article offre des rechercheS
drymologiques sür quelqiies mors Danois.
Le cinquieme oftre une correspondancc
relative a l’histoire de Christian II , tiree
de La bibliotheque Cottoniennc a Londres,
oti M. de Klevcnfeld l’a copiee ; on trouve
dans le six cme > la renonciation du Prince
Danois , dir le Duc Jean , lorsqu’iL pasta
ea Russic ; eile est .dattes de Copenhague
le r Aouc 1602. Le dernicr article de la
premiere partie est intstule : Excerpta ex
drehivo Kti.t-cano de prißino siatu. Groen-
landi&. C’est M. Mailet qui a fait ess
extraits pendant son sejour a Rome ; il les
a communiques a quelques Amateurs d'e-
l’histoire de Danemarck ; ils peuvent ea
effet repandre du jour sür l’ancienne histoi-
re du Groenland , & sür la maniere dont
le Christianisme y fut detruit par une ir-
ruption d’etrangprs qui debarquerent dans
cette Isle en 1418 , exrerminetent ou em-
menerent en captivite les habitants & dc-
molirent les Eglises. Il revint, ä la veritd,
dans la suite plusieurs fugitifs ou captifs
qui rentrerent daus leurs anciennes habi-
taüons ; mais ils furent plus de ttente
ans sans Pretres , & ce fut le Pape Ni-
colas V, qui en 1448 pourvut a leurs
besoins spirituels.
La seconde partie de ce recueil contient
quarre articles ; le p- emier est 1’explicatioQ
historique d’une Medaille , srappee au su-
jet dc la statue cquestre que la Compa-
gnie du commercc Asiatique ftt driger a
fxcdcnc V sür la place de srcdcrichsstais