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Gazette universelle de littérature — 1777

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[Num. 101-104]
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https://doi.org/10.11588/diglit.44757#0814
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( Sn

genre des eantharides. L’Auteur parle
idu suc de caiilelait ä sseurs Blanches ,
{Galium mollugo. L.) & dc celui ä sseurs
jaunes , ( Galium verum ) comnie d’un
tres bon sptcifique contre l’eprlepsie. II
fair mention aussi de l’extrait du suc des
baies de phytolucia ou du raisin d'Am^ri-
que applique ä lexterieur, contre le can-
cer; il vante beaucoup une eau vcgeto-
minerale contte le panaris , &c. MM.
Coste & Wil'cmet dans leur excellent ou-
vrage sür la mattere medica'e indigene dont
nous nous occupons en ce momcnt , de-
ciiv.ent l’utilite de ce fruir contre les obs-
trutftons, la phtisie , les spasmes , l’hys-
teritie, l’hypocondriacie, les vers, & les
maux d'estomac.
La dutee ordinaire des Aimanachs ne
s’etend guere au delä de l’annee pour
laquelle ils sont faits; celui-ci jouira d’une
longevite beaucoup plus considerable; il
merite d’etre distmgue des ouvrages de ce
gerne. C est: un repertoire precieux , que
l'on consukera utilement , & qui dans bien
des occalions rendra des service essentiels.
BELLES-LETTRES.
Memoires Historiques.
C. G A. O dendorp Gefchichte der Mis-
ßan , Gc. c’est-ä-dire , Hiftoire de la Mis-
ßdn des Freres Evangeliques.
Dernier Extrait.
A la suite des observarions de M. Ol-
dendorp sür le ciimat des tsses Caraibes,
on lit une effrayante dcscription des re-
dourables ouragans. L’Auteur croit que la
verkable cause de ce terrible phenosnene
coit etre rapportee ä l’abondance & a la
narure des cvaporations habituelles de la
tcrre & de la n er. Il nya dans ces trcis
isses dauere eau potable que celie de
pluye, qu’on rallemble. Jadis les habitans
de ces contrees se conrentoient de becher
legeremenr la tere ; & sans labour , eile
produiloit aboqdamnient; alors mente , on
n’avoic nul belotn de furnier ; depuis
qüclques ennees , il n’en est pas de meine,.
& le sol ne produit qu’ä preporrion qu on
Je labuure & qu’on le fumc ; toutefois

avec cette d:fference qu’il n’exige ni autent
de travai) , ni aurant de furnier qu’ailleurs.
Il est cncore ä Stc. Croix des habitans qui
assurent avoir vu des Cannes de sucre de
la hauteur dc deux hommes & demi :
maintenanr les plus fortes ne s’elevent pas
au dessus de 6 pieds. On transporte aux
Caraibcs des brebis des pays freids ; mais
en fort peu d’annecs , elles perdent kur
laine , & leur corps se couvre de poi! de
chevre. On n’y connoissoit pas aurrefois
les rats ni les souris ; mais depuis qu’il
y en est venu avec les vaisscaux d’Eu-
rope , ces trois isses en sont i ifedHes.
L’Auteur classe , suivant la n ediode de
Linne, tous les genres & totires les es-
pcces d’animaux qu’on trouve aux Carai-
bes. Il y a dans ces pays une prodi ieusc
quantitd de scorpions; mais q o qu le
climat y soit tics cliaud , leur piquure ne
cause qii’une douieur brulante qui , apres
environ un quarr d’heure, se dissipe entic-
remenr, & ne cause aucune sc tc d’accidcntt
Les plaotes que l’Auteur classe de la me-
ine maniere, lui fourntssent aussi des obser-
vations fotr curieuses. Il dir rres peu de
chose au sujec des mineraux, qui n’y abon«
dent pas. Il y a queique temps qu’on se
ssattoit d’avoir decouvert une minc d’or
dans l’isse See. Croix; mais cette douce es-
perar.ee s’evanouit , & les fraix que l’on
fit pour suivre cette pretendue dccouverte,
furent en pure perte. Mais s’il n’y a point d’or
aux Caraibcs , on y trouve du sei en quan«
tite; on 1c voir repandu en gros morceaux
sür la surface de la terre.
Des observatiops encore plus interes-
santes , sont celles de l’Auteur concernant
les habitans ; ceitx , drt il , qui deseen-
denr de parens mulattes, blanchissent de
geperation en gencration ; rnats s’ils s’u-
nissenr avec des Negre.sses , les enfan- qui
proviennent de ces mariages., noircissent
beaucoup, & deviennept totalement n^gres.
II y a beaucoup de Juifs ; car dans quelle
contrce n’y a r il pas d’Israeiites ? ils font
la le metier qu'ils font par tour ailleurs ;
mais ils ne se laisstnt pas crortre la b.rrbe,
ä cause des trop grandes chaleurs. Ce que
M Oldendorp dir des nations Africaines,
est neuf & ferr curieux j il paroit qu’il
 
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