Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 15.1896
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https://doi.org/10.11588/diglit.24681#0019
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Nr. 1
DOI article:Tourneux, Maurice: Jean-Baptiste Perronneau, [1]
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JEAN-BAPTISTE PERRONNEAU
13
du chevalier Arnoud (Ernou) qui le fit son héritier; il est peint par
Perronneau environ l'an 1750. Gillequin fixa son séjour à Angers.
Je l’allais voir à mes passages dans cette ville. En 1754 je le trou-
FRANÇOISDROUAIS, PAR PERRONNEAU.
Pastel, appartenant à M. N. Valois.
vai à l’extrémité, d’une goutte remontée : il me pria d’accepter son
portrait, prévoyant bien qu’il n’irait pas loin. En effet, deux jours
après il mourut. »
Le pauvre Gillequin n’a d’ailleurs guère été mieux traité par la
postérité que l’artiste qui nous a conservé ses traits. Sans M. Célestin
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du chevalier Arnoud (Ernou) qui le fit son héritier; il est peint par
Perronneau environ l'an 1750. Gillequin fixa son séjour à Angers.
Je l’allais voir à mes passages dans cette ville. En 1754 je le trou-
FRANÇOISDROUAIS, PAR PERRONNEAU.
Pastel, appartenant à M. N. Valois.
vai à l’extrémité, d’une goutte remontée : il me pria d’accepter son
portrait, prévoyant bien qu’il n’irait pas loin. En effet, deux jours
après il mourut. »
Le pauvre Gillequin n’a d’ailleurs guère été mieux traité par la
postérité que l’artiste qui nous a conservé ses traits. Sans M. Célestin