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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 15.1896

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Nr. 3
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Valabrègue, Antony: Le Musée de Bâle, 2: artistes allemands et artistes suisses
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https://doi.org/10.11588/diglit.24681#0254

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LE MUSÉE DE BÂLE

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s’est demandé si Frei n’était point parent de la femme de Diïrer, qui
portait le môme nom. Nous ne nous attacherons pas à cette conjec-
ture : il nous suffit do constater que Diïrer avait accepté de bonne
grâce les ouvertures cordiales de Frei, qui lui avait envoyé une
brochure, en lui adressant en même temps la demande d’un dessin.
Le texte do la lettre a été publié, comme les autres lettres do Diïrer.
Le maître s’excusait de ne pouvoir représenter une ronde de singes
comme il l’aurait voulu: « J’ai dessiné, disait-il, cette ronde inha-
bilement, car il y a longtemps que je n’ai vu de singes. »

Il est inutile de nous arrêter à d’autres passages de celte lettre.
Nous nous bornerons à relever les compliments que le maître faisait
transmettre à ses amis de Zurich, à Zwingli d’une part, et de l’autre
au peintre Ilans Leu. Cet artiste est représenté au Musée de Bâle, et
nous pouvons le classer parmi les imitateurs de Dürer. On en sera
d’ailleurs convaincu en examinant les deux dessins que nous repro-
duisons ici : nous reviendrons plus loin à lui, à propos de quelques
peintures. Dürer ajoutait, avec une modestie touchante, un mot de
bon souvenir « pour les autres messieurs qui lui étaient favorables».

ANTON Y VALABRÈGUE

{La suite prochainement.)
 
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