DOI issue:
Nr. 4
DOI article:Emmanuel, Maurice: La danse grecque antique
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24681#0316
LA DANSE GRECQUE ANTIQUE
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tieusement le procédé analytique employé par l’antique peintre de
vases. Les figures 2-7 montrent le résultat d'une expérience, pendant
laquelle F appareil enregistra les moments successifs, très rapprochés
les uns des autres, d’un saut de chat exécuté de droite à gauche par
une danseuse. Comparons les images.
A la figure 4 correspond le satyre de gauche; l’exagération du
relèvement de sa cuisse ne peut infirmer l’analogie.
Fig. 14.
A la figure 5 correspond le satyre du milieu. On remarquera que,
sur la peinture du vase, le raccourci de la jambe droite est remplacé
par un subterfuge de perspective; le peintre n’a pas su nous montrer
une jambe fuyante; il a trouvé plus simple de la rabattre en projec-
tion, sur un plan vertical.
A la figure fi équivaut rigoureusement le satyre de droite, repré-
senté au moment où, à la fin du saut, le pied aborde le sol par la
pointe.
Il n’esl pas difficile de substituer un pied humain au sabot d ani-
mal dont le peintre a gratifié son danseur, et la comparaison des
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tieusement le procédé analytique employé par l’antique peintre de
vases. Les figures 2-7 montrent le résultat d'une expérience, pendant
laquelle F appareil enregistra les moments successifs, très rapprochés
les uns des autres, d’un saut de chat exécuté de droite à gauche par
une danseuse. Comparons les images.
A la figure 4 correspond le satyre de gauche; l’exagération du
relèvement de sa cuisse ne peut infirmer l’analogie.
Fig. 14.
A la figure 5 correspond le satyre du milieu. On remarquera que,
sur la peinture du vase, le raccourci de la jambe droite est remplacé
par un subterfuge de perspective; le peintre n’a pas su nous montrer
une jambe fuyante; il a trouvé plus simple de la rabattre en projec-
tion, sur un plan vertical.
A la figure fi équivaut rigoureusement le satyre de droite, repré-
senté au moment où, à la fin du saut, le pied aborde le sol par la
pointe.
Il n’esl pas difficile de substituer un pied humain au sabot d ani-
mal dont le peintre a gratifié son danseur, et la comparaison des