MAQUETTE DE LA T O U Tl PROJETÉE POUR LA NOUVELLE ÉGLISE D'AMSTERDAM
(Face méridionale)
les différences constatées sur le compte de la négligence du graveur
que de supposer une divergence entre les deux répliques.
Tel n'est pas le cas pour la figure de (6) Philippe le Bon, duc
de Bourgogne. Le bronze répond si bien à la gravure (pl. XXX,
a 4) quant à l’agencement de la figure, à la pose des pieds et du
bras droit, à l’ouverture du manteau, etc., que 1 un ne peut être
qu’un souvenir de l’autre. Mais tandis que la statuette de bronze
porte le manteau ducal à col d'hermine et un chapeau de fourrure
ceint d’une couronne, la gravure figure le collier de 1 ordre de la
Toison d’or sur le manteau de l’ordre et la toque à lanlres, qui faisait
partie du même costume. Comme les traits du visage de la slatuette
LES BRONZES DE JACQUES DE GERINES 393
pliques. Pourtant, ici encore, malgré la ceinture que montre la
planche de Montfaucon, les points de comparaison sont si nom-
breux et si notables que je ne crois aucune hésitation possible. La
coiffure, différente de celle de la statuette en bois d’Amsterdam,
mais presque identique à celle du portrait du musée de Bruxelles,
les manches fendues, le style général des plis de la robe, me
paraissent fournir des preuves décisives. Ici encore, je préfère mettre
(Face méridionale)
les différences constatées sur le compte de la négligence du graveur
que de supposer une divergence entre les deux répliques.
Tel n'est pas le cas pour la figure de (6) Philippe le Bon, duc
de Bourgogne. Le bronze répond si bien à la gravure (pl. XXX,
a 4) quant à l’agencement de la figure, à la pose des pieds et du
bras droit, à l’ouverture du manteau, etc., que 1 un ne peut être
qu’un souvenir de l’autre. Mais tandis que la statuette de bronze
porte le manteau ducal à col d'hermine et un chapeau de fourrure
ceint d’une couronne, la gravure figure le collier de 1 ordre de la
Toison d’or sur le manteau de l’ordre et la toque à lanlres, qui faisait
partie du même costume. Comme les traits du visage de la slatuette
LES BRONZES DE JACQUES DE GERINES 393
pliques. Pourtant, ici encore, malgré la ceinture que montre la
planche de Montfaucon, les points de comparaison sont si nom-
breux et si notables que je ne crois aucune hésitation possible. La
coiffure, différente de celle de la statuette en bois d’Amsterdam,
mais presque identique à celle du portrait du musée de Bruxelles,
les manches fendues, le style général des plis de la robe, me
paraissent fournir des preuves décisives. Ici encore, je préfère mettre