LA PARURE ET LA TIARE D’OLBIA
AU MUSÉE DU LOUVRE
Les lecteurs de la Gazette des Beaux-Arts ont déjà appris l’acqui-
sition que vient de faire le Musée du Louvre d’objets antiques en
or d’une inestimable valeur. A des descriptions ultérieures il appar-
tiendra de donner le commentaire détaillé et savant que réclament
ces objets. Les quelques pages qui suivent n’ont d’autre but que
d’expliquer l’héliogravure et les reproductions insérées dans le texte
et de les compléter par une courte notice des motifs qui n’ont pu être
figurés.
11 y a quinze ans, M. Rayet écrivait ici-même1 qu’en visitant le
Musée impérial de l’Ermitage on est un instant ébloui par la quan-
tité des objets en argent et en or, telle qu’on n’en formerait pas une
égale en réunissant ce que possèdent le Vatican, le Musée de Naples,
le British Muséum et le Louvre. Tous ces métaux précieux ont revu
le jour dans les fouilles de la Russie méridionale. La ville d’Olbia,
des tombeaux de laquelle sont sorties les merveilles d orfèvrerie
récemment entrées au Louvre, était l'une des colonies établies par
les Grecs dans cette riche région, à quelque distance de la mer, sur
la rive droite de l’IIypanis, le Boug d’aujourd hui.
1. Gazette des Beaux-Arts, 1er décembre 1881: Études d’Archéologie et d’Art,
p. 202.
AU MUSÉE DU LOUVRE
Les lecteurs de la Gazette des Beaux-Arts ont déjà appris l’acqui-
sition que vient de faire le Musée du Louvre d’objets antiques en
or d’une inestimable valeur. A des descriptions ultérieures il appar-
tiendra de donner le commentaire détaillé et savant que réclament
ces objets. Les quelques pages qui suivent n’ont d’autre but que
d’expliquer l’héliogravure et les reproductions insérées dans le texte
et de les compléter par une courte notice des motifs qui n’ont pu être
figurés.
11 y a quinze ans, M. Rayet écrivait ici-même1 qu’en visitant le
Musée impérial de l’Ermitage on est un instant ébloui par la quan-
tité des objets en argent et en or, telle qu’on n’en formerait pas une
égale en réunissant ce que possèdent le Vatican, le Musée de Naples,
le British Muséum et le Louvre. Tous ces métaux précieux ont revu
le jour dans les fouilles de la Russie méridionale. La ville d’Olbia,
des tombeaux de laquelle sont sorties les merveilles d orfèvrerie
récemment entrées au Louvre, était l'une des colonies établies par
les Grecs dans cette riche région, à quelque distance de la mer, sur
la rive droite de l’IIypanis, le Boug d’aujourd hui.
1. Gazette des Beaux-Arts, 1er décembre 1881: Études d’Archéologie et d’Art,
p. 202.