DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Portalis, Roger: Claude Hoin, [2]
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CLAUDE HO IN
21
dans ce milieu éminemment favorable à la culture de l’art charmant
où l’artiste cherchait à briller.
Des deux pastels qu’il envoyait à l’Académie de Toulouse, en
1782, négligeons la Tête de vieillard, qui n'est qu’une poncive étude
d’atelier, pour admirer la souriante Jeune fille, dont les cheveux,
fixés par un ruban, retombent en boucles sur les épaules, tète de
fantaisie peut-être, mais agréable, où l'on surprend Claude Hoin à
la poursuite de son idéal
de beauté.
Ailleurs, comme
dans le pastel où nous
croyons retrouver son
étude pour la tète de la
Nina, l'élève de Grcuze
se montre caressant
grassement la forme et
cherchant avec soin
l'expression, afin de se
rapprocher de l’original
charmant dont nous
avons parlé à propos des
gouaches représentant
Mmc Dugazon.
Nombreux sont les
portraits qu'il exécuta,
avec sa grâce facile,
pendant la période qui
précède la Révolution,
moment de suprême élégance dans le costume. On nous en signale
de divers côtés : M. Tagini, antiquaire à Dijon, a vendu un impor-
tant pastel de lui représentant une jeune femme parée de Heurs;
le musée de Langres en possède un ; d’autres seraient chez une
petite-nièce du peintre, à Vitry-le-François. Toutes ces œuvres de
jeunesse étant dispersées dans les familles, leur découverte est l’effet
du hasard ; aussi avons-nous été heureux qu’on nous signalât, aux
environs de Fontenay-le-Comte, chez M. le marquis O. de Roche-
brune, deux intéressants pastels prouvant combien 1 artiste avait le
sentiment de l’élégance féminine; ce sont des portraits de jeunes
femmes, dans l’exécution desquels Claude Hoin est alors en possession
de tous ses moyens : facture large et grasse, arrangement plein de goût.
CLAUDE HOIN, EN 1 808, PAR L UI-M Ê M E
(Paslel appartenant à Mme de Cliamberet.)
21
dans ce milieu éminemment favorable à la culture de l’art charmant
où l’artiste cherchait à briller.
Des deux pastels qu’il envoyait à l’Académie de Toulouse, en
1782, négligeons la Tête de vieillard, qui n'est qu’une poncive étude
d’atelier, pour admirer la souriante Jeune fille, dont les cheveux,
fixés par un ruban, retombent en boucles sur les épaules, tète de
fantaisie peut-être, mais agréable, où l'on surprend Claude Hoin à
la poursuite de son idéal
de beauté.
Ailleurs, comme
dans le pastel où nous
croyons retrouver son
étude pour la tète de la
Nina, l'élève de Grcuze
se montre caressant
grassement la forme et
cherchant avec soin
l'expression, afin de se
rapprocher de l’original
charmant dont nous
avons parlé à propos des
gouaches représentant
Mmc Dugazon.
Nombreux sont les
portraits qu'il exécuta,
avec sa grâce facile,
pendant la période qui
précède la Révolution,
moment de suprême élégance dans le costume. On nous en signale
de divers côtés : M. Tagini, antiquaire à Dijon, a vendu un impor-
tant pastel de lui représentant une jeune femme parée de Heurs;
le musée de Langres en possède un ; d’autres seraient chez une
petite-nièce du peintre, à Vitry-le-François. Toutes ces œuvres de
jeunesse étant dispersées dans les familles, leur découverte est l’effet
du hasard ; aussi avons-nous été heureux qu’on nous signalât, aux
environs de Fontenay-le-Comte, chez M. le marquis O. de Roche-
brune, deux intéressants pastels prouvant combien 1 artiste avait le
sentiment de l’élégance féminine; ce sont des portraits de jeunes
femmes, dans l’exécution desquels Claude Hoin est alors en possession
de tous ses moyens : facture large et grasse, arrangement plein de goût.
CLAUDE HOIN, EN 1 808, PAR L UI-M Ê M E
(Paslel appartenant à Mme de Cliamberet.)