DOI issue:
Nr. 1
DOI article:Nolhac, Pierre de: Les Bosquette de Versailles, [2]
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24720#0054
LES BOSQUETS DE VERSAILLES
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montre la disposition ingénieuse 1 ; les montures de métal doré adap-
tées au massif du buffet laissaient, au moment où les cascades se
mettaient à jouer, tomber l’eau entre leurs intervalles, et ainsi se com-
plétaient les vases et les aiguières, qui se détachaient sur le fond de
marbre rouge et blanc, pendant tout le temps que durait le jeu des
eaux.
L’ensemble du petit bosquet du Marais est mis sous nos yeux par
plusieurs estampes ; la plus importante est celle d’Israël Silvestre,
LE T II Ë A T R E d'eAC
Dessin du xvu' siècle.
dont le dessin à la plume existe dans les albums du Louvre. La
fontaine subit de fréquentes restaurations que le nombre de ses acces-
soires et le mécanisme délicat de ses ajustages rendaient inévitables.
On la supprima définitivement en 1704, quand Mme de Montespan
vivait encore. Son emplacement est marqué par l’entrée du bosquet
actuel des Bains d’Apollon du côté du Parterre du nord.
Le Théâtre ou Amphithéâtre, commencé comme le Marais en
1671 et conservé plus longtemps dans le xvme siècle, était une œuvre
d’une importance tout autre et l’une de celles qu’on doit regretter
1. Archives Nationales, 0*1792.
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montre la disposition ingénieuse 1 ; les montures de métal doré adap-
tées au massif du buffet laissaient, au moment où les cascades se
mettaient à jouer, tomber l’eau entre leurs intervalles, et ainsi se com-
plétaient les vases et les aiguières, qui se détachaient sur le fond de
marbre rouge et blanc, pendant tout le temps que durait le jeu des
eaux.
L’ensemble du petit bosquet du Marais est mis sous nos yeux par
plusieurs estampes ; la plus importante est celle d’Israël Silvestre,
LE T II Ë A T R E d'eAC
Dessin du xvu' siècle.
dont le dessin à la plume existe dans les albums du Louvre. La
fontaine subit de fréquentes restaurations que le nombre de ses acces-
soires et le mécanisme délicat de ses ajustages rendaient inévitables.
On la supprima définitivement en 1704, quand Mme de Montespan
vivait encore. Son emplacement est marqué par l’entrée du bosquet
actuel des Bains d’Apollon du côté du Parterre du nord.
Le Théâtre ou Amphithéâtre, commencé comme le Marais en
1671 et conservé plus longtemps dans le xvme siècle, était une œuvre
d’une importance tout autre et l’une de celles qu’on doit regretter
1. Archives Nationales, 0*1792.