Phot. Rayg’ot.
TOMBEAU D’HUGUES DE CHATILLON, SOUBASSEMENT FACE DEXTRE
(Cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges.)
LE TOMBEAU DE SAÏlTi-BEBTRAND-DE-GOMMINGES
ET LE THEME DES PLEURANTS
I l a été démontré, dès 1910, que le mystérieux et hétéroclite tombeau de
la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges, désigné le plus souvent
sous le nom de tombeau d'Hugues de Chàtillon, se compose en réalité
de deux éléments de dates différentes, provenant sans doute de deux monu-
ments détruits en partie à une date indéterminée : un gisant fort beau, qui peut
être attribué au deuxième tiers du xive siècle et représenter, par conséquent,
l’évêque Hugues, mort en 1352 ; et un soubassement de date nettement
postérieure, qui a été peut-être déplacé, évidemment mutilé, certainement
remonté et restauré'.
Ce soubassement, dont l’imagerie fait le sujet de la présente étude, est 1
1. La lumière a été laite sur ce point par M. Ci. Enlart au cours de la controverse
engagée par lui avec Anthyme Saint-Paul au sujet des origines du style flamboyant
en France. A. Saint-Paul ayant fait état des accolades aplaties qui décorent le soubas-
sement du tombeau, daté par lui, dans son ensemble, d'un millésime voisin de 1352,
AI. Fnlart fui amené à démontrer la différence d’âge des deux parties du monument.
Voyez sa démonstration dans le Bulletin Monumental, 1910, pp. 140-141.
xii. — 5e PÉRIODE.
32
TOMBEAU D’HUGUES DE CHATILLON, SOUBASSEMENT FACE DEXTRE
(Cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges.)
LE TOMBEAU DE SAÏlTi-BEBTRAND-DE-GOMMINGES
ET LE THEME DES PLEURANTS
I l a été démontré, dès 1910, que le mystérieux et hétéroclite tombeau de
la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges, désigné le plus souvent
sous le nom de tombeau d'Hugues de Chàtillon, se compose en réalité
de deux éléments de dates différentes, provenant sans doute de deux monu-
ments détruits en partie à une date indéterminée : un gisant fort beau, qui peut
être attribué au deuxième tiers du xive siècle et représenter, par conséquent,
l’évêque Hugues, mort en 1352 ; et un soubassement de date nettement
postérieure, qui a été peut-être déplacé, évidemment mutilé, certainement
remonté et restauré'.
Ce soubassement, dont l’imagerie fait le sujet de la présente étude, est 1
1. La lumière a été laite sur ce point par M. Ci. Enlart au cours de la controverse
engagée par lui avec Anthyme Saint-Paul au sujet des origines du style flamboyant
en France. A. Saint-Paul ayant fait état des accolades aplaties qui décorent le soubas-
sement du tombeau, daté par lui, dans son ensemble, d'un millésime voisin de 1352,
AI. Fnlart fui amené à démontrer la différence d’âge des deux parties du monument.
Voyez sa démonstration dans le Bulletin Monumental, 1910, pp. 140-141.
xii. — 5e PÉRIODE.
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