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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 3.1873

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https://doi.org/10.11588/diglit.6812#0190

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LE GRELOT

JAMAIS!

Non» étions tranquillement assis devant
notre Ceii, eL,»Qus. considérions avec une at-
lion souW'ue Tes nombreuses étincelles jail-
lissant des tisons, lorsqu'on sonna à notre

Nous levant et nous enveloppant, non sans
dignité, dans la magnifique robe de chambre
fleurdelisée que vient de m'envoyer le petit
Gavardie en souvenir des aimables articles
que je lui ma&MP& n0HS allâmes ouvrir.

I.e sonneur étaitjin. homme à l'aspect doux
et honnête, piul6t?eriW trois âges qu'entre
deux, et qui, a première vue, ne semblait pas
avoir de criminelles pensées.

— Monsieur Nicolas Flammèche?

■~j?4fe'g&t moi, raanBSOiErz?\7: :~ .r^sir

— Monsieur, je suis abonné du Grelot.

— Entrez donc, monsieur.

— Et depuis sa fondation. [

— Donnez-vous la peine de vous asseoir.

— Je.lis chaque semaine vos articles.

— oulez-voïis accepter Se coussin?"

__Il y en a même qui m'ont quelquefois

arjraché un sourire.

L_ Vous prendriez bien un petit verre de
n'Importe quoi, hsàn ?

L_ Merci, monsieur. On m'avait bien dit que
volus étiez bon !

|i— Monsieur ' '

Mais je ne veux point abuser de vos
instants, qui doivent être si occupés...

;— En effet, monsieur. Ah! "pour cela!... je
n'ai pas dans la journée vingt-sept minutes à
perd re... Ainsi, tenez, quand vous avez sonné...
j'allais m'endormir.

,— Qiicl homme 1 v;} _ >

i— Sérieusement... un verre d'anisette ?
j— Non, vr.ii... sans céréd^onie... Venons
ddnc au but de ma visite.

— Je vous écoute.

— Monsieur, là... franchement..); entre
nens... me trouvez-vous l'air bôU? j :

'•— Oh! monsieur.

|— Hein?... voyons... le cœur sur la main ?
jL_ Monsieur, sachez bien ceci : c'est qu'un

1---„„. „k—„a «>tice, depuis

sourit/:

homme qui est abonné au Grelot, et&e, (
satfondation, qui l.t mes articles efqui
entles lisant^ ne saurait être un imhéeile.

'•— Ah! monsieur, vous me saurez la vie!...
Figurez-vous que dàTiS'mon petit tjhtourage de
faille et d'amis,.tout le monde; m'a appelé
fichue Wte,-pa-rce que je n'ai pas cipmpris votre
dejnier dessin.
*—Pas possible !

f-C'esl léllement possible que le lende-
main, eu trrrrràTant^e-disais en me regardant
dans mon miroir : Ah çà I voyons, voyons,
est-ce que vraiment j'aurais une tête de crétin?

*— Quelle erreur 1

i- 11 i»'crt donc venu l'idée d'aller vous
trcSuver,'tnom>ietir. Flammèche,' et de vous &z-
m^nAcrSèi^h^^n dudit dessin, explication
qut je'repûi'tbrài a fftçsamis et connaissancesv

—; A vus tviires,'monsieur l'abonné.

—: Vous êtes en vérité" une crème, monsieur
Nicolas. ■ - y

*— Figure-vous done/Ô mon lecteur bien-
aiifcd, %eNa (Tensure, toujours pleine d'atten-
té ohs pour nous, nous;refuse régulièrement six
dessins sur.sept.

— Ah-bahT • • •<* •
■^Oui."j^*/ ^ ;

f- Et sous quel prétexte?

— Sous prétexte que ceci représente cela,
et que si un tel favait que le Grelot s'occupe
de Jean-Pierre, c'est Paul qui ne serait pas
content!

— Vraiment?

|- Comme j'ai l'honneur de vous le dire.
Donc il s'agit de faire des rébus aussi malins
que possible, mais enfin des rébus. Il n'y a
que ce moyen de nous en tirer.'Permettez-moi
en] conséquence de vous donner la clef du
dernier.

J et homme bardé.dé fer comme un cheva-
lier du moyen âge est la personnification de
l'apcien réginaé, -représenté par le sire de
ChiambonU lequel sire a-passé sa vie à jurer
qufiLBtf-rentrerait én France qu'appelé par le
vojupopulaiie, et qui sera bien heureux d'ac-
cepter deux voix de majorité qui lui permet-
tront de réintégrer le domicile royal.

Or, ce de.-cendant de nos rois repousse avec
liOifeur l'habit noir, incarnation du progrès et
des idées modernes. >

Jamais! s-'écric-t-il. '

J Ail AÏS!

« s » •

C'iesl-à-dire : je neveux rien reconnaître de
ce qui a été fait et proclamé depuis quatre-
viigtïlàns. / • l'Of-t f '

Je n'admets aucune des ^conquêtes de la
Révolution.

Je trouvera féodalité une chose splendide,
i t j'y retournerai autant qu'il dépendra de
mt>i. . j' \

iSousihon règne, le clergé sera tout-puis-
sant, etfïàrlufe pourra à son aise mettre Or-
gcjn à la-porte de s;a propre maison.

jQuani ^u iifapeau tricolore, je considère
ceïte loljué coniine indigne d'abriter ma sé-

culairevMajesté, et je la reiôgue au musée des
souverains.

J'ai mon drapeau, le drapeau blanc,le dra-
peau virginal, le drapeau immaculé, le dra-
peau de mes ancêtres ; je l'ai et je le garde.

« je ne laisserai pas arracher de mes mains

l'étendard d'iienri iv, de François l" et de

jeanne d'arc. »

Donc, mon bon ami, gardez votre habit.

Je reste en exil, où la France me prendra
comme je suis, commejedois, comme je veux
être.

Avouez, cher abonné, qu'on pouvait ne
partager aucune des idées de ce fétiche de la
royauté, mais qu'on était forcé d'admirer cet
entêtement qui ressemblait du moins à du
caractère.

Aujourd'hui tout est changé !

Le gracieux Chesnelong, dit le joli char-
cutier d'Orthez, a, grâce à sa prodigieuse
éloquence, fait tomber ces belles résolu-
tions.

—, Le.sire de Chambord ne dit plus à celte

heure :

■ —Jamais!

ill s'écrie avec le chœur des plats courtisans
qui l'entourént :

ENFIN!

Ceci, gracieux abonné, est notre devise
d'aujourd'hui.

Il l'a mis, cet habit abhorré !

Il a menti à ses manifestes.

Il a menti à sa parole royale,

Ce gentilhomme, le premier du royaume,
s'est déshonoré comme le dernier des cro-
quants.

Il acceptera tout !

Il ratifiera tout !

Il oubliera tout!

Il fera litière de tout ce qu'il a si noblement
pensé, dit, ou écrit depuis quarante ans!

Voulez-vous que ie drapeau soit vert, rouge,
bleu ou jaune?

Soit.

La couleur m'importe peu.

Quant à vos libertés religieuses, civiles ou
politiques, vous en aurez avec moi tant et plus
que vous n'en voudrez.

J'envoie l'armure de François I" au diable
et me voici, tout battant neuf, en habit noir,
frappant à la porte de Versailles.

Cordon, s'il vous plaît!

O bon peuple do France, reçois ton roi, et
écoule Dlondel-Chesnelong chantant^sous les
balcons de Froshdorf ;

« Uni fièvre brûlante. »

Prépare, ô Jacques Bonhomme, ton échine
à la ce née.

Folie ! erreur ! mensonge ! répondent les
insensés qui mènent ce complot.

Jamais ce temps-là ne reviendra.

C'est fini, bien fini. Nous sommes des hom-
mes de progrès, flous marchons avec le pro-
grès, nous voulons le progrès.

Qui dit le contraire vous trompe!

Essayez et vous verrez.

Il sera bien temps d'essayer, morbleu !
quand nous aurons les menottes!

Voilà où nous en sommes, cher abonné de
mon cœur, et ce que signifient nos dessins
mutilés.

Comprenez-vous, à présent?

Oui. sans doute, n'est-ce pas?
> Eh bien, veillez, si vous tenez à ce qu'en
une heure quelques conspirateurs, aussi fous
que coupables, ne vous enlèvent pas ce que
vos pères et vous avez mis quatre-vingts ans à
conquérir, au prix de voire liberté et de votre
sang.

NICOLAS FLAMMÈCHE.

LES JOBARDS

11 paraît que la monarchie est faite.
Du moins, on nous le répète sur tous les
tons.

On lâchera de nous la donner, n'en doutons
pas :

Reste à savoir ce qu'en pensera la France,
— à quoi on ne semble nullement songer, et
que cependant cela regarde un peu.

Pour nous, les tentatives de la droite ne
nous étonnent nullement, — la droite est dans
son rôle.logique — et la seule chose qui nous
surprenne, c'est de voir le nez que font aujour-
d'hui les républicains formalistes, et le nez
non moins remarquable qui orne le doux vi-
sage des bonaparteux.

Il faut vraiment que ces messieurs soient
d'une naïveté à rendra des poinls à celle des
rosières pour n'avoir pas vu, depuis longtemps,
où nous allions.

Il est évident, en effet, que lorsque des
hommes crient devant toute la France : Vive
le roy, cela ne veut pas dire : Vive la Répu-
blique.

Et que si on ne cherche pas à les empêcher
de répéter ce cri grotesque, mais lucratif, par
tous les moyens dont on dispose, ces hommes
feront tous leurs efforts pour que leurs vœux

deviennent une réalité, et pour qce le roi vive
effectivement.

Au lieu de leur dire purement et simple-
ment :

— Si vous recommencez cette plaisantsrie-
là, nous allons vous mettre au violon.

On leur dit :

— Mais allez-y donc !... ne vous gênez donc
pas!

Nos hommes en ont profité.

Et la situation actuelle est bien moins leur
œuvre que celle des gens qui s'en plaignent
aujourd'hui...

Les bonapartistes surtout sont du dernier
drôle.

Ce qui n'étonne personne,

Et leurs journaux jettent des cris, comme
les oies du Ôapitole, en propres personnes.

Mais, jobards que vous êtes, il ne fallait pas
leur faire la courte échelle 1

Ils ont vu, par votre exemple de 1848 à
1851 qu'il suffisait de se glisser dans la place
pour en être bientôt gouverneur.

Ils ont vu que le 10 décembre menait au
2 décembre.

Qu'une situation parlementaire menait à
une situation monarchique,

Et ils vous ont mis dedans comme vous les
aviez mis dedans vous-mêmes :

Qu'est-ce que vous voulez, Jobards?

C'est la réponse du berger à la bergère.

Homo.

SCENES DE LÀ VIE POLITIQUE

QU'EST-CE QUE ÇA PROUVE?

Un bureau\de journal bien pensant, un jour
d élections. — On fume, on cause et on déca-
chette de'Jemps en temps des télégrammes.
Hautepige, rédactur en chef. — Eh bien!
mes petites vieilles, qu'est-ce que vous dile>?
Greluche. — Ça va mal !
Sagou. — C'est une roulée complète.
Hautepige. — Ça m'en fait l'effet
Greluche. — Comment allons-nous nous
tirer de là?
Sagou. — Qu'est-ce que le public va dire?
Merlette.—Parbleu! il va dire que le pays
n'est pas plus royaliste que nous!

Hautepige. — Et c'est vrai, mes enfants !...
Il faut reconnaître que le pays se fiche du roi
comme un poisson d'une pomme; mais ce-
pendant il est nécessaire de lui faire croire
qu'il ne s'en fiche pas; car les affaires sont
les affaires, et si nous ne faisions que répéter
ce que dit tout le monde, où serait le mé-
rite?... Et qu'est-ce qui nous paierait?

Merlette. —C'est là le point... Mais ce-
pendant je ne vois pas trop comment nous
allons faire à ces élections. Aux dernières,
nous pouvions encore dire que le gouverne-
ment avait exercé une pression sur les élec-
teurs; que le petit fontriquet avait favorisé
sous main les manœuvres des rouges; que la
majorité avait été formée par les communards
qui n'étaient pas encore arrêtés, etc. ; enfin,
nous pouvions remuer les motifs à la pelle,
mais aujourd'hui...

Sagou. — Oui, décidément, quoique nous
en disions, le public a l'air de mordre à la
République.

Greluche.— Voyons, voyons, tout n'est pas
perdu ; nous n'avons encore que des résultats
partiels...

Sagou. — Oui, mais de la façon dont ça
s'anuonce...

Hautepige.— Attendez, mes enfants, atten-
dez... il me semble que j'entends des pas
dans l'escalier... c'est sans doute le fadeur
du télégraphe... Allez donc voir, Merlette!

Merlette, sur le palier. — Oui, c'est lui !

Hautepige. —Vite, vite, qu'il se hâte, et
qu'il nous apporte la vie !

{Entrée du facteur.)

Hautepige, tenant la dépêche. —Ah I.mon
Dieu, c'est de Lourdes-les-Génisses 1

Merlette.—Pas possible I... Ah ! au moins
de ce côté-là nous allons triompher.

Hautepige.—J'espère bien... c'est notre
planche de salut... Sans cela, nous sommes
roulés à plates coutures. (//Zi7.)Hum,huml...

(A mesure que sa lecture avance, son visage se
décompose... Il finit par se renverser sur sa
chaise etpar demander des sels anglais. On lui fait
respirer un flacon, on lui met une clé dans le
dos, on lui tape dans les mains. Bref, il éternue
trois fois et revient à lui.)

Tous.— Eh bien! voyons, voyons! qu'est-ce
qu'il y a? qu'est-ce qu'il y a?

Hauteeige. — Ah ! mes enfants !

Merlette. — Quoi, voyons, quoi,?

Hautepige. — Ce cher marquis!.'..

Merlette. — Oui, oui, Danse-du-Bec !

Hautepige. — Lui-même, Danse-du-Bec !

Merlette. — Eh bien ! est-il élu?

Hautepige. — Pas du tout!... Il a treize
voix sur cinquante-neuf mille votants !

Tous, t-Allons donc!

Hautepige. — C'est comme j'ai la douleur
de vous le dire !

Greluche. —Vous vous f..... de nous!

Hautepige. — Non, pas en ce moment-ci,
parole d'honneur!

Sagou. — Alors, c'est vraiment vrai?

Hautepige. — C'est vrai!... treize voix!...
j'en rougis !...

(Tous montent sur leurs chaises pour mieux
contempler la rougeur de Hautepige.)

Hautepige. — Mes enfants... Comment al-
lons-nous expliquer celte élection à nos lec-
teurs?

Merlette. — Je me le demande !
Sagou (bas, à Merlette).— J'ai envie de m'en
aller!

Greluche. — Si nous disions que les urnes
étaient à double fond ?

Hautepige. — Non... nous ne sommes plus
sous l'Empire... J'aimerais mieux dire que le
département tout entier a été pris d'aliénation
mentale pour vingt-quatre heures, par suite
du passage de la dernière comète sur Lour-
des-les-Génisses!

Merlette. — C'est une idée... Ça justifie-
rait Danse-du-Bec; mais ça me paraît risqué.

Hautepige. — Eh bien ! que faire alors?

Greluche. — Dame!... Ah! si notre grand
politique était ici, si ce cher Saint-Molard
pouvait nous revenir, il nous trouverait tout
de suite un premier-Paris triomphant, parce
que lui i.e s'épate de rien et qu'il affirme car-
rément qu'il n'y a rien comme les pluies tor-
rentielles pour faire mûrir le raisin.

Tous.— Ah! Saint-Molard !... où est donc
Saint-Molard?...

Hautepige. — Mes enfants, séchez vos lar-
mes!... Saint-Molard est en voyage, c'est
vrai; il est allé voirsi l'Europe était sage; mais
il reviendra; el, tenez, j'ai reçu de lui ce ma-
tin une lettre qui m'annonce son arrivée pour
ce soir, 6 heures. Il est cinq heures cinquante,
ainsi il ne peut tarder à être ici.

Tous. — Ah! quel bonheur! quel bonheur!

(A peine cette exclamation est-elle sortie de ces
poitrines bien pensantes, que la porte s'ouvre et
que Saint-Molard, tenant à la main sa canne,
son parapluie et sa caisse à chapeau, entre dans
la salle et distribue des poignées de main comme
si c'était des prospectus.)

Hautepige. —Ah ! cher ami ( Dans quelles
circonstances pénibles nous revenez-vous !

Saint-Molard. — Oui, l'affaire Danse-du-
Bec, je connais ça I...

Hautepige. — Mais, vous n'en semblez pas
affecté, mon ami!

Saint-Molard. — Moi, pas du tout.

Hautepige. — Mais, comment croyez-vous
qu'on puisse justifier un pareil échec devant le
public?

Saint-Molard. — Justifier!... justifier!...
Où allez-vous, mon bel ami?... L'expliquer
serait déjà fort joli; mais c'est impossible, car
pour l'expliquer, il n'y a qu'une chose à dire :
c'est que la France est républicaine.

Hautepige. — Alors, vous abandonnez le
terrain.

Saint-Molard. — Pas le moins du monde !
Seulement, il ne s'agit plus de justifier, ni
d'expliquer; il faut lever le masque et dire :
Qu'est-ce que cela prouve?... que le pays est ré-
publicain, n'est-ce pas?... Eh bien! comme
nous nous en moquons pas mal et que nous
sommes disposés à n'en pas tenir compte,
nous n'avons pas autre chose à dire que :
Qu'est-ce que cela prouve?

Tous. — Il a raison! vive Saint-Molard!

P. P. C.

GAZETTE DE Q;JIQU EN GROGNE

Omque nous vont ?

Par la Pàque-Dieu !... j' me l'demande!

On nous la fait au drapeau blanc;

Ce chiffon que vous savez;

Ce suaire dans les plis duquel Fleur-de-
Lys V devait s'ensevelir,

Et qui aujourd'hui...

O Chambord! Chambord!!

Qui qu'aurait cru ça d'toi?

La moinarchie sans tache s'encanailler avec
Yharpagonie hybride et bâtarde...

Un fils de France accepter le mandat impé-
ratif de la royauté/...

m
* *

Allons !

La partie va s'engager.

Partie terrible où il sera permis de faire
sauter la Coupe... du roideDeulé et de se servir
de cartes biseautées.

La république sera-t-elle décavée?

Ou encavée?

C'est ce qu'on saura dans quelques jours.

Pauvre République 1 t'es-tu assez laissée four-
rer dedans...

Et dire que tout va dépendre de quelques
voix,

Et que les légitimagogues font tout leur pos-
sible pour enrhumer leurs adversaires.
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