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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 8.1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.6802#0047
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LE GRKLGÏ

parle

cbapeaux des hauts dignitaires, qui ressem-
blent ainsi à des mâts.de fêtes foraines ambu-
lants !

X'vous dérangea; pas, je tous en prie

On écrit de Goritz à V Univers que M. le
e comte el Mme la comtesse de Ghambord se
trouvent à merveille du climat de Goritz.
iant mieux! '

o us s'y trouvent si bien, qu'ils y restent.
Itarcilloit a raison

. .^^'lue Barciïlon prononça, du haut de la
mnr.ne, un long discours, "— son chant du
pnPc6' ~~ 11 se Peignit amèrem^t qu'on lui
inl -u attendre, pendant quatre mois son
'"validation.

{wcillon a raison.
la^rCUloa en ayaDt assez fait pour être nus à
imt de suite, il est souverainement in-
moi« >et crilel de le laisser pendant quatre
1 ail Ds les tourments et les angoisses de
i attente.

venh-Hfd on a lm mauvais employé, on le fait

•pi e vite possible devant soi,

0'' Poliment, mais fermement,

y,a Jui fait les reproches qu'il mérite,

Y? te remercie,
U)?1. ' ^ans lui donner ses huit jours ni son

°18, mais en les lui payant d'avance,

^n le met deliors incontinent.

t^e procédé évite d'abord la vue de frimeus-
es antipathiques,

., tit de plus, on y gagne matériellement, car
einployé remer-.ié, au lieu de travailler cons

^encieusement, pendant ses huit jours ou son'

hi0ls: ne fait que tout déranger et em-
fouilier; pour ennuyer son patron et son

successeur.

Une idée radicale

f?h?î Urn émule de l'abbé Tigrane !
n->v 1 r> Lernonnier vient d'être condamné
par ta tour d'assises d'Eure-et-Loir à six ans
su *?vaux forcés, pour attentats à la pudeur
ur, des garçons âgés de moins de treize an -.

J^es scandales ne cesseront-ils donc jamais ?

Un nous affirme que le sénateur de la Loui-
siane, qui a fait adopter la castration comme
punition, en cas de récidive de tentative de

01, a 1 idée de la demander comme mesure
P^ventive, contre ces attentats de frocards.

^e serait infaillible, mais un neu r..dical.
nombre des candidats à la frocarderie

Eh diatil«-mt;iit diminué.
b eh !... qu'en pensez-vous ?

y en a encore

Quand il y en a plus, il

1... en voici encore un !
Vetle fois, c'e t un frère de l'école de Tonr-
'ai, qui enseignait à ses élèves la doctrine du
Marquis de Sade au lieu de la chrétienne.
Le parquet a fait saisir ce bori frocard.

***

Bon:1... Encore un autre!

Ce bnî T un abbé' nommé Taddei.
fi quittai Se exerçait naguère à Marseille,
inconnus emPloi, pour des motifs restés
Peu avouàbk!s1S qU,li 6Sl permis de suPP0Ser

Il se fit marchand de vins.

uui, marchand de vins.
prohahilJarait' tlu il s'y connaissait, le gaillard,
ce ",u'mt;nt par révélation supérieure, car
u est pas lorsqu'il était prêtre qu'il avait
ParrCqVerir des connaissances dans cette
Êuv ' Prètres, comme chacun sait, ne
l'irr,a,nt que,de reau du torrent de Cédron, à

Mjiu'100 du Prophète Elisée...
de4»lheureument pour lui, Taddei se servit
ses-or caPacués> Pour tenter de faire croire à
et ifi ■ ls 1ue les vessies sont des lanternes
de Q d'Argenteuil du Chàteau-Margaux
ue Première qualité.

temtf,. dits clien s n'entendirent pas long-

g.PS <iti cette oreille
ÏUet Qh Viihbé défroqué fut arrêté, et le par-
■trpi,„ Bordeaux vient de le gratiner de

Cv,1nhoisde Prison.

^st hlen.

hieut^t8/ cela continue tant soit peu ainsi,
ranes h ,ute ta cléricaille sera passée dans les
83 ue la elêricanaille.

GRINGOIRE.

FEDiLL.

W.IÏ

MARS

Tout le paysage est blanc :
La. tourmente nous assiège
Dune tempête de nelée
Quand surgit le moindre vent.

Veufs de leurs colombes blanches,
Les grands chênes amaigris
Découpent sur le cièi%rîs
Le squelette de leurs branches

Les jardiniers viennent, v<
Lt démaillottent les marbi
lit

. vont

—illottent les marbres;
|'jt voici qu'au pied des arbres
i-a neige décroit en rond.

Sur les mous=es assoupies
vue, sons un pommier chenu,
Le premier Fuhn mit à nu,
u^ vif quadrille de pies

Evolue espiègletnent
Dans une ombre pâle et bleue,
Hochant la tète et la queue,
Goquetant et pépiant,

Et poussant de légers râles
Plus doux qu'un lointain hautbois
Perdu tout au fond des bois, —
Car ce sont un, deux, trois mâles

Qui valsent et font, les sotsl
Des bonds et des pirouettes,
Des culbutes, des courbettes
Et des efforts de jabots,

Près d'une jeune femelle
' Qui, tout en croquant des vers,
Se pavane et prend des airs
Ainsi qu'une demoiselle!

Altdorf, mars 1875.

Il parait qu'il n'y a pas que les femelles de
.pies qui se pavanent devant les mâles et qui
prennent des airs :

Il va bientôt y avoir aussi, à New-York,
dans les jardins* de Oilmore, mille jeunes hom-
mes-et mille jeunes filles qui vont venir s'ex-
poser aux yeux du public.

Et à qui on remettra des prix en bijoux,
parures et sommes d'argent

Qui varieront de 100 a 3,000 dollars,

Selon le degré de leur beauté.

Cinq mille dollars, —

Vingt-cinq mille francs,

Cela" vaut la peine de se déranger,

Pour un homme.

Et même pour une femme,

Surtout qu'il faut mentionner celte particu-
larité du programme :

Que les femmes, aussi bien que les hommes,
sont admises au concours jusqu'à l'âge de qua-
rante ans !

H y a des gens qui se récrieront,
Mais, ma foi, Ninon de Lenclos, Déjazet et
bien d'autres passèrent la cinquantaine le
front haut, l'œil vif et les cheveux noirs.

El il y a en Bretagne un président de con-
seil municipal qui a cent quatre ans,
Pourquoi une femme de quarante ans,
Si elle é'.ait la plus belle, n'obtiendrait-elle
pas le prix?
El Cléopâtre,

Si elle revivait aujourd'hui,
Ne remporterait-elle pas la victoire,
Fûl-etle aussi vieille qu'à l'âge où elle fût
piquée par l'aspic?
Car elle avait bien alors quarante ans,
Et fut encore près de séduire Octave.

***

— Les Anglais qui avaient si longtemps
hésité pour savoir s'ils devaient défendre leur
propre existence en Orient,

Sont maintenant décidés à défendre celle
de Dieu dans leurs trois royaumes.

Il y a toujours des gaillards de celte espèce :

II» s'inquiètent beaucoup plus des intérêts
de leurs voisins,

Que des leurs,

Et si leur quartier est en feu,

Ils commencent par sauver la maison (çà,
ça se conçoit) et la femme (çà se comprend
moins) dé celui qui a un mur mitoyen avec
eux,

El ils songent à eux après.

Ce n'est point pour rirè :

La grande Loge anglaise vient de faire savoir
officiellement qu'à l'avenir elle ne recevrait
plus aucun maçon des loges françaises, qui,
auparavant,

N'aurait pas reconnu l'existence d'un Dieu,

Là,

Ce n'est pas dans un sac.

C'est clair, net et précis,

Croire en Dieu,

Ou n'être pas maçon anglais,

Et ce n'est pas une petite affaire, — car on
n'y reçoit pas tout le monde

Pour être maçon anglais,

Outre l'existence du marmouset,

U faut encore témoigner une situation
sociale bien établie.

Et la présentation de son sac plein de bank-
notes et de gui nées.

Ce n'est nullement une farce où celui qui a
cinquante ou soixante francs en poche peut
se payer le droit d'aller gueuletonner :

C'est tout autre chose.

La maçonnerie anglaise est une goinfrerie
aristocratique où l'on bâfre épowvantable-
ment, qui coûte les yeux de la tète,

Où l'on ne reçoit que la gentry de la no-
blesse et du haut commerce,

El où l'on a besoin de Dieu pour faire mar-
cher les affaires, parce que sans lui 89 serait
vite de l'autre côté du détroit.

***

— Après le passage de Vénus,

Il parait que nous allons en avoir un autre,
Celui de Mercure.

L'endroit, à ce qu'il semble, le plus favora-
ble pour son observation sera :
Ogden,

Dans l'Etat de FUtah (Amérique).

— Ecoule,

Me dit l'étudiant en médecine auquel je par-
lais,

A toi, ça ne te fait rien que Mercure passe
sur le soleil?

t — Non, absolument rien, lui répondis-je.

— Eh bien, fit-il à son tour, le soleil, c'est

tout le contraire! — et, s'il s'est mal conduit \
dans sa jeunesse, ça ne pourra que lui faire i
du bien.

BRIDAINE.

M. le général de Ladmirault vient enfin de
quitter le poste de gouverneur de Paris. Bien
que nous ne connaissions pas les capacités de
son successeur, nous nous réjouissons du chan-
gement. Nous croyons y gagner.

Tomber d'un Broglie dans un Buffet, c'est là
un guignon heureusement aussi rare que les
dons de cent mille francs faits aux indigents
par le ducd'Aumale.

Naturellement, M. de Ladmirault, — qui di-
sait, en 1870,un de f es panégyristes : «joue avec
ses bataillons comme avec les pièces d'un échi-
quier », mais qui se les fait prendre comme je
perds pions, cavaliers, dame, tours et fous,
quand je joue avec Rosenthal, — M. de Lad-
mirault, dis-je,n'a pas pu s'en retourner plan-
ter ses choux sans adresser quelques paroles
à ses troupes.

Voici un échantillon de ce speech :

« Mus par les mêmes sentiments du devoir
et du patriotisme, nous avons contribué dans
une juste mesure à maintenir l'ordre dans la
grande cité et à donner de la sécurité aux in-
térêts matériels d'une population active et in-
dustrielle, mais souvent agitée. »

Ladmirault-calmant peut maintenant s'en
aller planter ses choux en toute sécurité.

Si jamais il trouve des pierres dans son jar-
din, il aura du moins la certitude de ne pas les
y avoir jetées lui-même.

***

Un train vient de dérailler entre Glermont
et Beauvais.

Quatre pèlerins ont été blessés.

Encore une sottise du doigt de Dieu.

S'il continue à commettre ainsi bourde sur
bourde, il n'aura bientôt pas plus de prestige
que feu Bourbeau.

Une perle de la Défense lt

« Dans ces cabarets, l'homme amène sa fem-
me el ses enfants la femme approuve le mari
et l'enfant boit. »

O sacristains de la rue de la Grange-Bate-
lière, à qui ferez-vous croire que les prolétai-
res ont le monopole de l'ivrognerie?

Vous savez bien avec quelle émulation vos
gommeux se pochardent chez Peter's, chez
Baratte, chez Hil's,

Et — tant il est grand — vous ne sauriez
dire le nombre des fois où vous avez allongé
d'évangéliques paires de giftles aux enfants
de chœur que vous pinciez le nez dans vos
burettes.

Avez-vous lu ce télégramme du sultan au
czar.

S. M. le sultan à S. M. l'empereur.

Constantmople, 3 mars.

« Je profite de l'occasion que m'offre le jour
anniversaire de l'avènement au trône de Votre
Majesté Impériale pour lui faire parvenir mes
félicitations, et saisir l'k-propos pour renouve-
ler nos relations amicales.

abd-ul-hamid. »

Félicitations de quoi ?...

De l'avoir battu, humilié et ruiné?...

U faut avouer que ce sultan est un homme
de bonne composition.

Nouveau Georges Dandin, il est vaincu, vo-
lé et content.

Et depuis un an, nombre de pauvres diables
ont bravement mordu la poussière, pour dé-
fendre cet héroïque souverain, qui donne au-
jourd'hui par dessus leurs cadavres une frater-
nelle poignée de mains à leur bourreau!

Faites-vous donc tuer pour des fumistes
pareils !

Le Masque de Fer a eu, dans le Figaro du
22 février, une idée des plus lumineuses :

« Puisque, sous la République, dit-il, tout
doit se faire à l'élection, pourquoi les électeurs
ne seraient-ils pas élus aussi à l'élection? »

Les électeurs élusl Par qui, imbécile?

A la rage qu'ont ces gens-là contre les élec-
teurs, on dirait que les trois-quarts d'entre
eux ne le sont pas.

Finissons par quelques mots à la Estudim-
tina.

Ces jeunes gens, venus du pays où fleuris-
sent également l'oranger, les coups d'Etat et
les fainéants de la pire espèce, se sont conduits
en France comme des joueurs de clarinette.

Sous le prétexte de venir égayer le carnaval,
ils ont donné pas mal de concerts, qui leur ont
porté gros.

Jamais je ne croirai que ce soient des étu-
diants. Ils auraient été voir des écoles, des
musées, des bibliothèques, au lieu d'aller lun-
etier chez Tarbé des Sablons.

Ce sont des saltimbanques auxquels on a
d'abord tendu la main, mais qui feront bien
de ne pas s'y frotter, s'ils tiennent à ne pas
recevoir de pommes cuites.

HENRY VAUDÉMONT.

Escarmouches

Un certain Edouard Périer, du Gaulois,
insultait, il y a une quinzaine de jours notre
collaborateur Yaudémont au sujet de son
pamphlet intitulé : Ni Dieu ni Ame.

Eh bien 1 moi je suis bon diable ; je vous
l'accorde, ô Périer : vous êtes possesseur
d'une âme

Mai- je Souhaite de tout mon cœur que la
métempsycose ne soit qu'une blague, dans
l'intérêt du pauvre animal qui hériterait de
l'àme d un rédacteur du Gaulois ! ! !

Le inaire de la commune de Laleu, arron-
dissement de la Rochelle, proteste dans les
feuilli s « bien pensantes » contre sa révoca-
tion, motivée par des fraudes électorales.

Le maire en question a écrit à M. Germain
Casse une lettre dans laquelle il jure ses
grands dieux que l'accusation portée contre
lui est mensongère.

Connu 1 connu ! !

Parole d'honneur de « conservateur ! »
Nous la ferons encadrer pour faire pendant
à celle de Rouher.

***

Le Petit Caporal publie une lettre d'un
pseudonyme Mort de Faim, président d'une
société secrète (?J et qui se dit républicain,
bien entendu. Il menace un certain Thomas
— rien du vase connu — de YoccUer avec
251,363 autres négociants de la ville de Mèze
s'il ne veut pas lui fournir du travail.

Ce mort <le faim-là ne doit pas être un
étranger pour les blouses blantfi>s qui ren-
versaient les kiosques et les vespasiennes
sous l'empire.

georges perdrix.

Avis aux Lecteurs

Fait-il déjà chaud, fait-il encore froid?

Répondre affirmativement à l'une de ces deux
questions, ce serait s'exposer à recevoir un dé-
menti de Messieurs les thermomètres.

La MAISON A. GODCHAU, plus téméraire que
nous, paraît affirmer que l'ombrelle et l'évantail
vont être prochainement indispensables, car elle
vient de mettre en vente, comme article de fin de
saison, tout ce qui lui restait de ses considérables
approvisionnements de vêtements d'hiver, avec
un rabais ecceptionnel

Fait-il déjà chaud, fait-il encore froid ?

Nous nous refusons absolument à donner notre
avis ; pourtant à parler franc, nous sommes réel-
lement encore trop éloignés de la saison des han-
netons, pour que nous n'engagions nos lecteurs
à profiter de ces occasions exceptionnelles, et
peut-être nous seront-ils reconnaissants de leur
avoir conseillé de rendre visite aux grands maga-
sins du I?, Faubourg Montmartre, le jour pro-
chain peut-être, où chaudement enmitoufflês ils
verront passer devant eux quelques concitoyens
trop pressés, grelottant dans leurs trop légers ves-
tons de printemps. X.....

Mercredi prochain, 20 mars, de 9 heures du soir
à 5 heures du matin, aura lieu sous la direction de
M. Lévy, dans les grands salons du Tivoli Waux-
Hall, un grand bal masqué, paré, travesti.

Cette fête est donnée à l'occasion du Pourim,
carnaval israélite.

On y remarquera, comme lesannées précédentes,
les types les plus exquis de la beauté juive.

Entrée, 3 fr. par cavalier, 1 fr. pour les dames.
Avec billets pris et payésà l'avance 2 fr. par cava-
lier, 50 c. pour les dames. On trouve des billets
chez M. Lévy, 7, rue Montholon, et au Tivoli
Waux-Hall, rue de la Douane.

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par une élève favorite de MmeFarrenc

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