*
LE GRELOT
Car, elles n'ont qu'un seul caprice,
Celui de garder leur lierté,
En défendant avec malice
L'esprit gaulois, la liberté.
Aussi, lorsqu'il adresse finalement son cou-
plet au public :
Guignol, armé de la satire,
En bon filleul de Rabelais,
Aime par dessus 1out le rire,
Et ne craint rien que les sifflets.
Ne recueille-t-il que des bravos.
Et c'est justice 1
G.
VENTE DE 55,000 ACTIONS
de la compagnie de
RÉASSURANCES GENERALES
société anonymk
Capital : 35 Millions
divisé en 70,000 actions de 500 francs
(LIBÉRÉES DE 125 FRANCS)
CONSEIL D'ADMINISTRA/IION
MM.
FERDINAND BARROT, G. O. Sénateur, an-
cien Ministre, Président.
BLANCHE (Alfred). C. ancien Conseiller d'Etat.
BROVES (Vte R. de). propriétaire.
CHEVREAU (L.), C. député, ancien Conseiller
d'État.
CLÉMENT-SIMON (G ), «fc, ancien Procureur-
Général près la Cour d'appel d'Aix.
CLERMONT-TONNERRE (Cte G. de), pro-
priétaire.
JOURNET, (A.), propriétaire.
PASCAL (E.), Administrateur de la Compagnie
d'assurances sur la vie le Temps.
PETIT-BERGONZ (B.), ancien avoué, député.
THOINNET de la TURMELIERE, O. député,
administrateur de la C" du chemin de fer d'Or-
léans.
Directeur s M. A. NIVERT, ancien Directeur à
Pans des O" Commercial Union de Londres, —
National of lreland de Dublin, etc.
Sous-Directeur : M. H. de HEYNE, ancien ins-
pecteur de la Clc d'assurances contre l'incendie :
la France.
EXPOSÉ
La Réassurance est l'acte par lequel une Com-
pagnie d'assurances transfère à une autre Compa-
gnie une partie de ses polices, en lui cédant comme
rémunération une partie de la prime payée par
l'assuré.
Ces opérations se traitant uniquement de Com-
pagnie à Compagnie, une Société de Réassurance
ne nécessite qu'une faible dépense d'installation et
n'entraîne aucun frais d'inspection, de courtage et
de publicité. Son capital entier est employé en
rentes françaises, valeurs garanties par l'Etat ou
acquisitions d'immeubles, conformément à la loi.
L'organisation de la Compagnie de Réassu-
rances générales, dont l'action s'étend ia toutes les
branches d'assurances, lui assure dès début un
courant d'alfaires considérables.et rémunératrices.
Ces 55,000 action* proviennent
du groupe de** fondateurs et .sont
mises en vente au prix de 625, soitt
250 Francs
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i OO francs en faisant la demande ;
ï î»0 francs à la répartition.
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la répartition sera proportionnelle.
Le prospectus et les statuts sont à
la disposition du public.
la cote officielle sera demandée
33ûur&ps $ JHQFnsonsnE
Le Soleil, qui, par ces temps de pluie et de
majorité républicaine, brille à peu près autant
que l'éloquence du vigoureux NumaBaragnon,
juge à propos de reprocher vivement au con-
seil Municipal de Paris la lenteur des travaux
de reconstruction de l'Hôtel-de-Ville.
Or, ces retards, on le sait, viennent,'non du
Conseil, mais du mauvais vouloir des geus du
2< et du 1 ù Mai.
Puis vraiment, il sied bien aux partisans du
régime béni qui, en 18 ans, irou va juste moyen
de mal percer la rue de Rambuteau, de se mo-
quer des travaux républicains. J'est le colima-
çon qui se gauses de fa tortue, tout bonne-
ment.
***
Fessesnéo va, dit-on, fonder un nouveau
journal, intitule le Napoléon.
Ce sera naturellement bourré de mensonges.
Néanmoins, les actionnaires font une colossale
bourde.
m
* *
Je trouve dans les journaux de mardi une
dépêche qui émane de l'agence Havas, et me
réjouit davantage que les plus étranges fan-
taisies chorégraphiques exécutées chez Bul-
lier.
La voici, dans toute sa beauté :
L'inauguration de l'ossuaire de Custozza
a été effectuée hier.
Les restes des morts des deux nations ont
été confondus fraternellement eottS un même
monument, décoré, pour la cérémonie, de dra-
peaux italiens et austro-hongrois.
Des délégations de personnages officiels
autrichiens^et italiens échangèrent de mu-
tuelles félicitations.
Puis des fanfares exécutèrent les airs natio-
naux des deux nations, et chacun se retira,
vivement impressionne par cette touchante
cérémonie, qui démontre que, en dépit des
manifestations en faveur de Vllulia irredenta,
l'accord est plus parfait que jamais entre la
monarchie de Savoie et celle dès Hapsbourg. »
Faites-vous donc tuer pour la Patrie, après
avoir lu celai
X
Popaul qui crânait tant avant son procès,
fait maintenant un aveu dépourvu d'artifice:
Etre libre et déshonoré aux yeux des ré-
publicains est un double plaisir pour moi —
un double honneur.
Etre estimé et en prison me serait une dou-
ble peine et un double dommage.
Voila qui est vrai. — Mais, après cela, que
deviennent les rodomontades d'avant le pro-
cès? Popaul avait peur de tirer du clou, il l'a-
voue. Il atort.Pour une fois qu'il dit la vérité,
elle ne lui est pas profitable. Décidément ce
mal-blanchi-là ne fera, ne dira et n'écrira ja-
mais que des bêtises.
X
Amigues aun aplomb que lui envierait plus
d'un chevalier d'industrie. C'est le plus sincè-
rement du monde qu'il nous dit:
« Telle est, Messieurs, la vraie théorie de
l'impérialisme; tel est le véritable pacte d'al-
liance entre la souveraineté nationale et l'ins-
titution monarchique: vous voyez qu'il y a là
une puissante et imprescriptible garantie qui
nous protège eonire des chances fâcheuses,
contre des entreprises imprudentes..... >
Parler de garantie contre des entreprises
imprudentes, après le Mexique et Sedan ,
contre des chances fâcheuses, après le i sep-
tembre et les coups de zagaies des Zoulous, en
vérité, il faudrait un Brasseurou unGil-Pérès,
pour dire ces choses-là sans rirel
Henry Vaudémont
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Jeudi, Vendredi et samedi.
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sante les mardis, jeudis, samedis et dimanches.—
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de l'Ecole supérieure de Paris,
158, faubourg Saint-Martin,
vient de recevoir d'Italie une Médaille de 1'" classe,
en récompense de ses travaux souverains pour
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Indre-et-Loire.............. 14 — 1 —
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M»iùe-«t-Loire.....
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Norel.................
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P?rénéea>-OrleniuIea
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.Saône (Haute )............ 14 —
Muôue-el-Loire-............ 2IÎ _
Savoie.....,................ 14 _
Wavoi« (Haute-)............. 19 —
24
31
13
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Conseil, mais du mauvais vouloir des geus du
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régime béni qui, en 18 ans, irou va juste moyen
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çon qui se gauses de fa tortue, tout bonne-
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