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https://doi.org/10.11588/diglit.14155#0039
MUSEE DE PHILIPPEVILLE 27
Caesaris Traiani Hadriani Aug(usti), via nova a Cirta Rusicadem
strafa per possessores territori(ï) Cirtensium. »
Deux autres colonnes, qui viennent d'El-Diss, à douze kilo-
mètres de Philippeville, portent les noms de l'empereur Philippe et
de son fils(l). Sur une cinquième(2), est nommé Trajan Dèce (3) :
elle a été découverte en 1870, à un kilomètre environ à l'ouest de
Gastonville, c'est-à-dire au trente-troisième mille. Une sixième(4) était
placée au quatorzième mille(5) ; elle date du règne de Trébonien
Galle(6) (2^2 ou 25.3.de notre ère). Une borne de Carin, marquant
le vingt-neuvième mille (7) a dû être trouvée au même endroit que
celle du légat Velleius Paterculus. Une autre, de Constance Chlore(8),
était, comme celle de Dèce, placée au trente-troisième mille, chiffre
qu'elle indique ainsi : IIIXXX. Enfin, le musée a reçu récemment
de Smendou une borne de Dioclétien ^ : elle provient du quatorzième
mille.
(1) C. I. L., 10317 = Ephemeris epigra-
phica, VII3 n° 651. Bull, arcb., 1892, p. 494
(don de MM. Xicluna et Grima). Elles sont
toutes deux incomplètes. On connaît d'autres
bornes de la même route avec les mêmes noms :
C. I. L., 10299; Constantine, XXII, 1882,
p. 155, nos 1 et 2 (deux milliaires trouvés en-
semble au même endroit; l'un d'eux est aussi
publié dans YEph. epigr., V, n° 1134).
(2) C. I. L., 103 18; C. R. Acad. Hippone,
1892, p. vi. Elle se termine par la forme
« viam imbribus et vefustate conlapsam cum pon-
tibus restituit », usuelle sur les bornes de cette
route depuis l'époque d'Elagabale.
(3) Autres bornes de Trajan Dèce sur la
même route : C. I. L., 103 13, 10314.
(4) C. I.L., 10323.
(5) D'autres bornes du quatorzième mille
ont été découvertes depuis dans le lit de
l'oued Kara Ali, à un kilomètre et demi du
confluent de cette rivière et de l'oued Smen-
dou : Constantine, XXII, 1882, p. 155 et suiv.;
Eph. epig., V, nos 1134-1141.
(6) Conf. C. I. L., 10320, autre milliaire
de Trébonien Galle, recueilli sur cette route.
(7) Bull, arch., 1894, p. 360; Constantine,
XXX, 1895-6, p. 288. Trouvée à El-Arrouch.
A la fin, on doit lire : x [xv\ un. — Autre
borne de Carin provenant d'El-Arrouch : C. I.
L., 10315. Comme dans la nôtre, les noms et
titres de l'empereur sont indiqués tantôt au
datif, tantôt au nominatif.
(8) C. I. £.,.10319 ; C. R. Acad. Hippone,
1893, p. ir.
(9) Ephemeris epigraphica, V, n° 1137.
Caesaris Traiani Hadriani Aug(usti), via nova a Cirta Rusicadem
strafa per possessores territori(ï) Cirtensium. »
Deux autres colonnes, qui viennent d'El-Diss, à douze kilo-
mètres de Philippeville, portent les noms de l'empereur Philippe et
de son fils(l). Sur une cinquième(2), est nommé Trajan Dèce (3) :
elle a été découverte en 1870, à un kilomètre environ à l'ouest de
Gastonville, c'est-à-dire au trente-troisième mille. Une sixième(4) était
placée au quatorzième mille(5) ; elle date du règne de Trébonien
Galle(6) (2^2 ou 25.3.de notre ère). Une borne de Carin, marquant
le vingt-neuvième mille (7) a dû être trouvée au même endroit que
celle du légat Velleius Paterculus. Une autre, de Constance Chlore(8),
était, comme celle de Dèce, placée au trente-troisième mille, chiffre
qu'elle indique ainsi : IIIXXX. Enfin, le musée a reçu récemment
de Smendou une borne de Dioclétien ^ : elle provient du quatorzième
mille.
(1) C. I. L., 10317 = Ephemeris epigra-
phica, VII3 n° 651. Bull, arcb., 1892, p. 494
(don de MM. Xicluna et Grima). Elles sont
toutes deux incomplètes. On connaît d'autres
bornes de la même route avec les mêmes noms :
C. I. L., 10299; Constantine, XXII, 1882,
p. 155, nos 1 et 2 (deux milliaires trouvés en-
semble au même endroit; l'un d'eux est aussi
publié dans YEph. epigr., V, n° 1134).
(2) C. I. L., 103 18; C. R. Acad. Hippone,
1892, p. vi. Elle se termine par la forme
« viam imbribus et vefustate conlapsam cum pon-
tibus restituit », usuelle sur les bornes de cette
route depuis l'époque d'Elagabale.
(3) Autres bornes de Trajan Dèce sur la
même route : C. I. L., 103 13, 10314.
(4) C. I.L., 10323.
(5) D'autres bornes du quatorzième mille
ont été découvertes depuis dans le lit de
l'oued Kara Ali, à un kilomètre et demi du
confluent de cette rivière et de l'oued Smen-
dou : Constantine, XXII, 1882, p. 155 et suiv.;
Eph. epig., V, nos 1134-1141.
(6) Conf. C. I. L., 10320, autre milliaire
de Trébonien Galle, recueilli sur cette route.
(7) Bull, arch., 1894, p. 360; Constantine,
XXX, 1895-6, p. 288. Trouvée à El-Arrouch.
A la fin, on doit lire : x [xv\ un. — Autre
borne de Carin provenant d'El-Arrouch : C. I.
L., 10315. Comme dans la nôtre, les noms et
titres de l'empereur sont indiqués tantôt au
datif, tantôt au nominatif.
(8) C. I. £.,.10319 ; C. R. Acad. Hippone,
1893, p. ir.
(9) Ephemeris epigraphica, V, n° 1137.