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https://doi.org/10.11588/diglit.14155#0040
III
STELES VOTIVES.
Une petite stèle en grès, dont il ne reste que la partie supé-
rieureremonte peut-être à l'époque où Rusicade était un comptoir
punique(2). Le sommet pointu constitue une sorte de fronton qui
est séparé du reste de la pierre par un bandeau saillant, et qui est
orné d'un croissant aux cornes montantes, surmonté d'un disque.
Sous ce fronton, sont placés à côté l'un de l'autre un caducée et la
figure symbolique de la divinité (cône tronqué, qui est flanqué
à sa partie supérieure de deux branches recourbées en dehors et qui
est sommé d'un croissant retourné).
D'autres petites stèles de Philippeville, très probablement vo-
tives, sont d'une date plus récente : elles ressemblent à celles que
l'on retrouve un peu partout en Afrique(3). Quatre sont en grès ou
en calcaire et d'une exécution enfantine^. La première(5) nous
montre un bonhomme nu, tenant d'une main une palme, de l'autre
une couronne dont les bouts se croisent; sur la seconde(6), deux
enfants, vêtus de tuniques courtes, tiennent chacun une couronne,
et une énorme pomme de pin ; au-dessus d'eux sont représentés
deux croissants (voir la figure ci-contre). Voici, d'autre part(7), un
personnage debout, portant aussi une courte tunique : sa main droite
est abaissée sur un autel ; dans le champ est sculptée une couronne.
Enfin, sur la quatrième stèle (8), deux hommes, vêtus de même, le
(1) Larg. om,23.
(2) Les symboles qu'elle porte ont continué,
il est vrai, à être en usage après la chute de
Carthage, nuis elle se distingue nettement,
par son aspect plus archaïque, des stèles dont
nous parlons ensuite.
(3) Voir, par exemple, Musée d'Alger,
pl. in ; Musée d'Oran, pl. 11.
(4) Conf. la stèle dessinée par Delamare,
pl. 48, fig. 3 (Philippeville).
(5) Bertrand, Théâtre, p. 49. Haut. ora,68.
(6) Roger, p. 56, n° 31. Haut. om,35-
(7) Bertrand, Musée, p. 60. Haut. om,5 5.
(8) Roger, p. 51, n° 28. Haut. om,57.
STELES VOTIVES.
Une petite stèle en grès, dont il ne reste que la partie supé-
rieureremonte peut-être à l'époque où Rusicade était un comptoir
punique(2). Le sommet pointu constitue une sorte de fronton qui
est séparé du reste de la pierre par un bandeau saillant, et qui est
orné d'un croissant aux cornes montantes, surmonté d'un disque.
Sous ce fronton, sont placés à côté l'un de l'autre un caducée et la
figure symbolique de la divinité (cône tronqué, qui est flanqué
à sa partie supérieure de deux branches recourbées en dehors et qui
est sommé d'un croissant retourné).
D'autres petites stèles de Philippeville, très probablement vo-
tives, sont d'une date plus récente : elles ressemblent à celles que
l'on retrouve un peu partout en Afrique(3). Quatre sont en grès ou
en calcaire et d'une exécution enfantine^. La première(5) nous
montre un bonhomme nu, tenant d'une main une palme, de l'autre
une couronne dont les bouts se croisent; sur la seconde(6), deux
enfants, vêtus de tuniques courtes, tiennent chacun une couronne,
et une énorme pomme de pin ; au-dessus d'eux sont représentés
deux croissants (voir la figure ci-contre). Voici, d'autre part(7), un
personnage debout, portant aussi une courte tunique : sa main droite
est abaissée sur un autel ; dans le champ est sculptée une couronne.
Enfin, sur la quatrième stèle (8), deux hommes, vêtus de même, le
(1) Larg. om,23.
(2) Les symboles qu'elle porte ont continué,
il est vrai, à être en usage après la chute de
Carthage, nuis elle se distingue nettement,
par son aspect plus archaïque, des stèles dont
nous parlons ensuite.
(3) Voir, par exemple, Musée d'Alger,
pl. in ; Musée d'Oran, pl. 11.
(4) Conf. la stèle dessinée par Delamare,
pl. 48, fig. 3 (Philippeville).
(5) Bertrand, Théâtre, p. 49. Haut. ora,68.
(6) Roger, p. 56, n° 31. Haut. om,35-
(7) Bertrand, Musée, p. 60. Haut. om,5 5.
(8) Roger, p. 51, n° 28. Haut. om,57.