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I

HISTORIQUE DU MUSÉE. — INSTALLATION.

CATALOGUES.

Philippeville fut fondée, en 1838, sur l'emplacement d'une
ville, d'abord phénicienne, qui portait, au temps de la domination
romaine, le nom de colonia Veneria Rasicade et qui fit partie, jusqu'au
111e siècle de notre ère, de la confédération cirtéenne. Les ruines de
cette ville étaient alors importantes(l) : on remarquait surtout celles
d'un théâtre, d'un amphithéâtre (2), de soubassements d'un vaste
édifice — peut-être d'un temple(3), —de salles voûtées (àla MarineC4)),
d'un édifice circulaire^, de plusieurs grandes citernes(6). L'amphi-
théâtre, encore bien conservé, fut détruit jusqu'aux fondations, en

(1) Voir à ce sujet De Marcilly dans l'An-
nuaire de Constantine, 1853, p. 26 et suiv.

(2) Ravoisié, II, pl. 56-58; Delamare,
pl. 18, fig. 4.

(3) Ravoisié, pl. 49 ; Delamare, pl. 34-
35 ; Fenech, p. 28-29 (qm ^es prend à
tort pour des restes de thermes). Renier (Ar-
chives des Missions, III, 1853, p. 318) croit
qu'il y avait là une basilique. Ces caves, si-
tuées sous le théâtre moderne, servent aujour-
d'hui de magasin à la Voirie.

(4) Fenech, p. 31; conf. Vars, p. 57. En-
fouies sous la place actuelle de la Marine, elles
servent d'entrepôts au service des Ponts et
chaussées.

(5) Ravoisié, pl. 50, qui le qualifie de bassin

couvert. Il était situé sur l'emplacement de la
rue Nationale, presque en face de l'église.

(6) Les principales se trouvent sur la col-
line du Bou Yala, au-dessus et à l'ouest du
théâtre: Ravoisié, pl. 46, 47, 48; Delamare,
pl. 34-35 et 36; Fenech, p. 25. Elles ont
été restaurées en 1845-1846. D'autres sont
situées contre le rempart actuel, à 150 mètres
au nord-nord-ouest des premières. On les a
aussi restaurées, en 1863. D'autres, très vastes,
se trouvent au bas de la ville, au sud du nouvel
hôtel des Postes (Delamare, pl. 34-35, vers
le milieu, en bas et à droite; Fenech, p. 30);
elles sont devenues les caves des Subsistances
militaires. Les citernes privées étaient en outre
très nombreuses : Fenech, p. 25.
 
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