suit la Grecs. 119
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DIXIEME LETTRE.
, rfijPss.r j o.'ct£.î </e ra^/e ^ couron-
nes de sseurs , chansons _, <S'c.
jLES Grecs aiment Toujours ies fêtes j
les plus grandes solemnités de leur re-
ligion sont pour eux des réjoui/Tances
publiques, des fêtes d'éclat qu'ils cé-
lèbrent avec autant de joie que de
faste. Mais ils courent avec encore plus
d'emprelîcment à ces dévotions parti-
culières , qui les attirent à la campa-
gne. Le Peuple inonde le vaste champ
où on se raiTemble ; les jeux, les festins,
les danses sont de la partie, & les fem-
mes s'y montrent avec plus de liberté.
Les jeunes gens toujours amoureux, ou
prêts à le devenir, n'y vont pas tant,
( disoit le Poëte (1) Musée de ceux de
son tems ), pour prendre part aux sa-
crifîces qu'on fait aux Dieux , que
pour examiner curieusement les jeunes
beautés qu'on y rencontre , & s'en faire
(1) Mus. L. Se Héro. v. S3-
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DIXIEME LETTRE.
, rfijPss.r j o.'ct£.î </e ra^/e ^ couron-
nes de sseurs , chansons _, <S'c.
jLES Grecs aiment Toujours ies fêtes j
les plus grandes solemnités de leur re-
ligion sont pour eux des réjoui/Tances
publiques, des fêtes d'éclat qu'ils cé-
lèbrent avec autant de joie que de
faste. Mais ils courent avec encore plus
d'emprelîcment à ces dévotions parti-
culières , qui les attirent à la campa-
gne. Le Peuple inonde le vaste champ
où on se raiTemble ; les jeux, les festins,
les danses sont de la partie, & les fem-
mes s'y montrent avec plus de liberté.
Les jeunes gens toujours amoureux, ou
prêts à le devenir, n'y vont pas tant,
( disoit le Poëte (1) Musée de ceux de
son tems ), pour prendre part aux sa-
crifîces qu'on fait aux Dieux , que
pour examiner curieusement les jeunes
beautés qu'on y rencontre , & s'en faire
(1) Mus. L. Se Héro. v. S3-