SUR LA G RE Cl. 251
DIX-HUITIEME LETTRE.
Enterremens Grecs.
Vous avez vu, Monsieur , les Grecs
dans la joie de leurs solemnités, ou
des festins & des noces \ je vais vous
les montrer dans le deuil, dans la dou-
leur, dans les Jarmes. Tel est le cours
de la vie humaine , les chagrins sui-
vent par-tout les plaisirs. Dans le pays
dont je vous décris les mœurs, & que
je vous fais parcourir, en sortant d'une
prairie riante, on trouve souvent une
rriste allée de cyprès, & l'on aime quel-
quefois à se reposer sous leur ombre.
Suivez-moi dans cette maison, ou
les cris perçans des esclaves & des
domestiques nous annoncent que la
mort vient d'entrer. Cette femme dé-
faillante est une mere désolée, quia
perdu sa fille \ vous ne la verrez pas
oppressée par l'abattemement, & le lî-
lence de la profonde douleur} elle
exprime avec énergie ce qu'elle sent,
& on ne lui répond que par des gémis •
DIX-HUITIEME LETTRE.
Enterremens Grecs.
Vous avez vu, Monsieur , les Grecs
dans la joie de leurs solemnités, ou
des festins & des noces \ je vais vous
les montrer dans le deuil, dans la dou-
leur, dans les Jarmes. Tel est le cours
de la vie humaine , les chagrins sui-
vent par-tout les plaisirs. Dans le pays
dont je vous décris les mœurs, & que
je vous fais parcourir, en sortant d'une
prairie riante, on trouve souvent une
rriste allée de cyprès, & l'on aime quel-
quefois à se reposer sous leur ombre.
Suivez-moi dans cette maison, ou
les cris perçans des esclaves & des
domestiques nous annoncent que la
mort vient d'entrer. Cette femme dé-
faillante est une mere désolée, quia
perdu sa fille \ vous ne la verrez pas
oppressée par l'abattemement, & le lî-
lence de la profonde douleur} elle
exprime avec énergie ce qu'elle sent,
& on ne lui répond que par des gémis •