Guys, Pierre Augustin: Voyage Littéraire De La Grèce, Ou Lettres Sur Les Grecs, Anciens Et Modernes, Avec Un Parallele De Leurs Moeurs (Band 1) (Paris, 1771)

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des lits , & dans un déshabillé sbuvent
peu décent, vient de l'usage de se met-
tre à table en sortant du bain , parce
qu'en effet, après un bain chaud, on se
couche volontiers ( i ), & que dans cette
attitude libre qu'on peut prendre sur un
sopha, on mange plus commodément.
Les Anciens, après avoir mangé, & sur-
tout après avoir bien bn , ( car ils
n'étoient pas fort sobres , ): n'avoient
qu'à poser leur tète sur un carreau, 6c
s'allonger pour dormir. Le repas do-
mestique des Grecs, présente encore
très-sîdèlement cette image du bon
vieux tems , ôc du train d'amour qui,
sélon Marot, y régnoit. J'ai déjà dit,
que ces lits ou sophas sont couverts le
plus souvent d'une toile de coton tout
nnie : c'en: l'antique (implicite*. Ho-
mère les appelle des lits blancs & tout
simples (i) , en parlant sans cloute de
seux de sou tems ; mais ils sont dé-'

( I ) Qualis esifatigatis potus, dulceque /ava-
crum , yXvxi'fh. ti Avit-»» : ce doux bain que les.
anciens Grecs airaoient tant, comme ceux-ci.
l'aiment encore.
Oppt.de ven..l. i. v. 4.0»