6$ Lettres
LETTRE TRENTE-SIXIEME.
De la Musique chez les Grecs
et chez les Orientaux,
Leurs Chansons.
■g-
3 E ne vous répéterai pas, Monfîeur,
ce que les Anciens ont dit de la paillon
des Grecs pour la Mufîque , & des effets
merveilleux qu'on lui attribuoit , pour
exciter & pour calmer les pallions ,
pour inspirer le courage , pour guérir
les maladies & même la pefte , ainlî
que rapporte Plutarque. Je conviens,
avec AÏ. Burette , qu'on a pu beaucoup
exagérer fur ce point ; mais autant que
j'en puis juger par les faibles restes
de cette Mufrque que les Grecs mo-
dernes ont confervé;, j'avouerai que
je ne fuis pas éloigné d'en coire une
partie. Te ne fais aucune dif^nction
entre la Mufique Grecque & la Turque,,
puifqu'elle eft aujourd'hui la même-
dans le pays dont je parle , & que les
Arts,les inftrumens sont communs entre
les deux peuples qui l'habitent* Mais
LETTRE TRENTE-SIXIEME.
De la Musique chez les Grecs
et chez les Orientaux,
Leurs Chansons.
■g-
3 E ne vous répéterai pas, Monfîeur,
ce que les Anciens ont dit de la paillon
des Grecs pour la Mufîque , & des effets
merveilleux qu'on lui attribuoit , pour
exciter & pour calmer les pallions ,
pour inspirer le courage , pour guérir
les maladies & même la pefte , ainlî
que rapporte Plutarque. Je conviens,
avec AÏ. Burette , qu'on a pu beaucoup
exagérer fur ce point ; mais autant que
j'en puis juger par les faibles restes
de cette Mufrque que les Grecs mo-
dernes ont confervé;, j'avouerai que
je ne fuis pas éloigné d'en coire une
partie. Te ne fais aucune dif^nction
entre la Mufique Grecque & la Turque,,
puifqu'elle eft aujourd'hui la même-
dans le pays dont je parle , & que les
Arts,les inftrumens sont communs entre
les deux peuples qui l'habitent* Mais