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sur la Grèce: 145*
A ces observatîons du Docteur An-
glois , il faut ajouter la remarque de
Monsieur R.emond , Médecin François
de qui je tiens l'extrait du Mémoire de
Monsieur Mackensie ; » La peste, dit-il,
» estune sorte de sièvre ardente & pu-
» tride. Or , puisque le traitement de
» cette fièvre est connu s n'auroit-on
« pas dû par induction , & même par.
» une méthode empyrique, établir une
« bonne pratique pour le traitement
33 de la peste ? On ne l'a pas fait, parce
« que peu de Médecins ont osé s'ex-
» poser asTez poursuivre le mal de près.
« La crainte de la contagion ne leur a
* pas permis d'essayer, ni de dévelop-
» per toutes les resfources de l'art ».
Voilà , M. nsieur , tout ce que je
puis vous ofsrir sur ce triste & intéres-
sant suiet. Je ne vous ai donné de même
sur tous les autres, que des notes jettées
sur le papier à rnesure que j'ai lu , ob-
servé, & comparé. J'en ai formé un
tout imparfait qui auroit besoin d'être
élagué & rédigé : car je sçais qu'il
y a peu de mérite à rasfembler des
pasïàges , &" à se rendre compte à soi-
même de ce qu'on a noté & recueilli.
Seconde Partis. G
 
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