Histoire de l'esprit humain ou mémoires secrets et universels de la république des lettres (8.1767)

DE L’ESPRIT HUMAIN, 5ii
ce beau pr^cepte, connois-roi toi-m£me; car
ii vous eussiez bien connu votre foiblesie &
la vanit£ des choses du monde , vous ne
seriez pas ä present en peine de les
regretter.
Peut-on voir une plus belle morale, des
instruQions plus uriles, des maximes plus
sages ? Qu eile noble simplicite n’y a -1 -il pas
dans ce dialogue ? quelle brievet£ energi-
que ? plagons en un ici qui depeigne avec
autant de nature) les manieres insinuantes &
vitieuses de ces femmes , dont le metier in-
fame eil de feduire la pudeur & d’en faire
un commerce criminel.
Crobyle 2g. Et bien, Corinne, est-ce une
choie ii fächeuse, de perdre son pucelage?
tu

yoi ίζη παντα ην'ηραν ικανά. ‘Εχάλχενί , xou
suya· 7/V öyo^a ccvriT tv και πάντων tsiv
ΛχΖσαι h ιο/κνυ/κάων^ ή /aw μιτά etrii·-
Soj ^οίλκε». Λίετοο <ίε 7>;\ τελευτή το fctv
«τςίΰτον τκ'ί } χ» το\ -Ακ/ζονα,
καί e-φύζαν Κ'ο ftvaV, αττο' τχτων ^ΐίτζάφημεν. ΕΪτοί
fw ΰφαίνϋΓα, νυν c!s «ξοκ»? xcorttyac-a, η T>i-
fioi«, κλω^ατα^ ίποζιζομ'ν ?Λ α-ιτία. /αόλις, e/Socrxo»
ϊε ο-ε; ω .%γατεξ ίλπ^α πε^μ'νιζσα. ΚΟΡ.
Τ>ίν>να\ λεγ«;. Κ.ΓΟΒ. Ον’κ «Ζλ« ελογ<^ο,«£ν αζ
τηλιχαντη γενομ,εγν) > τςε-ψβί μεν tsti, ααυτην ό»