HIST OIRE
Nous avons de cet auteur un excellent ou-
vrage sür la ville de Paris.
Le comedien Baron a fait quelques pie-
ces mediocres; la plus passable ceR/kom-
me ä bonne fortune: Baron s’y est depeint
lui-möme, car il avoit ete dans sa jeunelse
un tr£s-grand fat.
§. XXII.
DigreJJion für le theatre Allemand.
Les Allemands ont depuis quelques temps
de tr£s-bonnes comedies, ecrites dans le
goüt de celles de Moliere, pour le quel ils
ont avec, raison une eslime qui va jusqu’ä la
veneration. Ils depeignent dans leurs pie-
ces, ainsi que ce grand hcrmme l’a fait dans
les siennes, les moeurs de leur temps, les
ridicules des diffcrents etats, les vices con'
traires au bien de la societe; & leur thea-
tre, qui se relsentoit beaucoup autrefois de
la licence du mauvais comique Italien, est
devenu l’ecole de la sagelse & des moeurs.
Mr. le Baron de Bielefeld a donne plu-
sieurs comedies qui amul’ent & instruisent
en ndmc temps: ces pieces perdent lors-
qu’elles sont lues en francois, parce qu'il y
a plusieurs choses qui regardant les coutu-
xnes des Allemands, ne peuvent Stre bien
Nous avons de cet auteur un excellent ou-
vrage sür la ville de Paris.
Le comedien Baron a fait quelques pie-
ces mediocres; la plus passable ceR/kom-
me ä bonne fortune: Baron s’y est depeint
lui-möme, car il avoit ete dans sa jeunelse
un tr£s-grand fat.
§. XXII.
DigreJJion für le theatre Allemand.
Les Allemands ont depuis quelques temps
de tr£s-bonnes comedies, ecrites dans le
goüt de celles de Moliere, pour le quel ils
ont avec, raison une eslime qui va jusqu’ä la
veneration. Ils depeignent dans leurs pie-
ces, ainsi que ce grand hcrmme l’a fait dans
les siennes, les moeurs de leur temps, les
ridicules des diffcrents etats, les vices con'
traires au bien de la societe; & leur thea-
tre, qui se relsentoit beaucoup autrefois de
la licence du mauvais comique Italien, est
devenu l’ecole de la sagelse & des moeurs.
Mr. le Baron de Bielefeld a donne plu-
sieurs comedies qui amul’ent & instruisent
en ndmc temps: ces pieces perdent lors-
qu’elles sont lues en francois, parce qu'il y
a plusieurs choses qui regardant les coutu-
xnes des Allemands, ne peuvent Stre bien