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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0049
20 LIVRE PREMIER.
leur secours Sélinonte, Gela, Agrigente et d'autres villes encore.
Dans cette circonstance, où le tyran succomba, une alliance se forma
entre les Syracusains et les Sélinontins (1).
L'histoire place le séjour d'Empédocle à Sélinonte vers la
LXXXWe Olympiade (444 av. J.-C ). Ce philosophe délivra la ville
de la peste; les habitants, dans leur reconnaissance, le divinisèrent
et lui élevèrent des autels (2).
Dans la première année de la XCle Olympiade (416 av. J.-C),
Sélinonte recommença ses hostilités avec Ségeste. L'envahissement
par les Sélinontins du pays des Ségestains et des querelles qui s'é-
taient élevées entre les habitants des deux pays à la suite de ma-
riages, telles furent les origines d'une guerre qui devait avoir la
plus malheureuse influence sur les destinées de toute là Sicile (3).
Après des succès alternatifs, les Sélinontins, aidés des Syracusains,
restèrent vainqueurs.
Ségeste s'était, dans cette circonstance, adressée à Agrigente et à
Carthage (4); repoussée des deux côtés, elle eut recours à Athènes,
qui accueillit sa demande (5). C'était dans la deuxième année de la
XC1C Olympiade (414 av. J.-C). 11 a déjà été dit, dans la notice his-
torique de Ségeste, que Nicias débarqua dans le port de cette ville
pour, de là, marcher sur Sélinonte, pendant que l'autre partie de
la flotte athénienne se rendait devant Syracuse. Ces deux villes
étaient justement regardées comme les plus riches de la Sicile et,
une fois prises, leur conquête devait assurer au vainqueur la posses-
sion de toute l'île (6).
Quoique menacés eux-mêmes, les Sélinontins répondirent les
premiers à l'appel de Syracuse (7); dans la troisième année de la
(l)D'iod.-Sic, XI, 68,
(2) Diogène Laerte, Vie d'Empédocle, VIII, 70.
(3) Thucydide,. VI, 6. <
(4) Diod. Sic, XII, 82.
(5) Thucydide, VI, 6 et 8.
(6) Ibid. VI, 47, 48, 49, 62 et 63.
(7) Diod. Sic. XIII, 4.
leur secours Sélinonte, Gela, Agrigente et d'autres villes encore.
Dans cette circonstance, où le tyran succomba, une alliance se forma
entre les Syracusains et les Sélinontins (1).
L'histoire place le séjour d'Empédocle à Sélinonte vers la
LXXXWe Olympiade (444 av. J.-C ). Ce philosophe délivra la ville
de la peste; les habitants, dans leur reconnaissance, le divinisèrent
et lui élevèrent des autels (2).
Dans la première année de la XCle Olympiade (416 av. J.-C),
Sélinonte recommença ses hostilités avec Ségeste. L'envahissement
par les Sélinontins du pays des Ségestains et des querelles qui s'é-
taient élevées entre les habitants des deux pays à la suite de ma-
riages, telles furent les origines d'une guerre qui devait avoir la
plus malheureuse influence sur les destinées de toute là Sicile (3).
Après des succès alternatifs, les Sélinontins, aidés des Syracusains,
restèrent vainqueurs.
Ségeste s'était, dans cette circonstance, adressée à Agrigente et à
Carthage (4); repoussée des deux côtés, elle eut recours à Athènes,
qui accueillit sa demande (5). C'était dans la deuxième année de la
XC1C Olympiade (414 av. J.-C). 11 a déjà été dit, dans la notice his-
torique de Ségeste, que Nicias débarqua dans le port de cette ville
pour, de là, marcher sur Sélinonte, pendant que l'autre partie de
la flotte athénienne se rendait devant Syracuse. Ces deux villes
étaient justement regardées comme les plus riches de la Sicile et,
une fois prises, leur conquête devait assurer au vainqueur la posses-
sion de toute l'île (6).
Quoique menacés eux-mêmes, les Sélinontins répondirent les
premiers à l'appel de Syracuse (7); dans la troisième année de la
(l)D'iod.-Sic, XI, 68,
(2) Diogène Laerte, Vie d'Empédocle, VIII, 70.
(3) Thucydide,. VI, 6. <
(4) Diod. Sic, XII, 82.
(5) Thucydide, VI, 6 et 8.
(6) Ibid. VI, 47, 48, 49, 62 et 63.
(7) Diod. Sic. XIII, 4.