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https://doi.org/10.11588/diglit.4723#0028
EXPLICATION DES PLANCHES.
ou trois serpens; et ïa figure 10, par l'inscription, qui renferme un petit
cynocéphale pareil à la figure.
II est superflu Je décrire les figures Je vautours , de scarabées, de
cynocéphales, de chacals, &c, qui sont représentées dans ces pein-
tures , et qui sont faciles à reconnoître.
Les figures 1,2,6, 8, 9 et 10 sont de grandeur naturelle ; l'échelle
deafigiires 3, 4 et y est des deux tiers, et celle de la figure 7 est de
la moitié.
PLANCHE 59.
1 2 7, 6, 7, 8. Peintures dessinées d'après des enveloppes
de Momies. — 4, j- 'Détails d'une Frange et d'une Toile
rayée, trouvées sur des Momies,
Les figures 1 et 2 proviennent de la partie de l'enveloppe qui recou-
vroit la poitrine d'une momie; partie qui est toujours arrondie infé-
rieurement.
La figure 2 représente dans le haut une momie sur son lit, et au-
dessous les quatre vases ordinaires à tête d'épervier, de chacal, de
cynocéphale et de femme. Ces quatre mêmes têtes couronnent les
quatre figures du tableau qui est au-dessous.
La figure y représente un embaumement : l'opérateur a ïa main droite
sur la momie. Le lit, à tête et à pieds de lion, est dessiné d'un bon
style, quoique sans régularité.
La. figure 4. est une sorte de frange composée de fils tordus et arrê-
tes par un nœud. Ces franges se rencontrent de temps en temps au mi-
lieu des débris de toiles qui recouvrent le sol des caveaux. Les bandes
dé toile rayée, comme la figure j, sont plus rares : la raie bleue
qu'on y remarque n'est pas peinte après coup, mais a été formée en
tissant la toile. Ces toiles de momies sont la plupart bien conservées,
et plusieurs d'entre elles sont encore aussi fermes que si elles étoient
neuves. (Voye^ la Description des hypogées, §. VIII.)
La figure 6 représente des sandales. Cette espèce de peinture se
trouve ordinairement sous les pieds des coures de momie.
La fio-ure J a îa forme d'un collier, et elle occupoit en effet le
cou d'une momie. Ce fragment est précieux par les fleurs de lotus
bleu, Nymphœa cœrulea, qui en forment ïa bordure,
La fio-ure 8 est l'image d'un pied avec sa chaussure, orné en dessous
de fleurs vues à plat.
Les figures 3, 4, J, sont de grandeur naturelle; les autres sont
des deux tiers.
PLANCHE
6
O.
Manuscrit sur Papyrus,
Papyrus en écriture cursive, trouvé dans l'un des hypogées des environs
de Qournah, entre les cuisses d'une momie bien conservée. II a im,o8
de Iono- (1) sur om,37 de hauteur [ 39P0 1 1 ■ sur 1 3P0 81]. On l'a gravé,
ainsi, que les suivans, de grandeur naturelle , en calquant l'original
lui-même avec tout le soin possible. Ce manuscrit est conservé parfaite-
ment, et de plus il est complet, comme on l'a exprimé par la teinte du
fond qui environne la gravure de toutes parts. Le nombre des colonnes
ou pages d'écriture est de huit. On voit que l'écrivain avoit commencé
à tracer quelques caractères sur la marge de droite
Le grand tableau du milieu est accompagne d'écriture hiérogly-
phique, au lieu d'écriture cursive ; c'est ce qu'on voit également dans
les autres manuscrits où se trouve la même scène. Le lecteur a déjà pu
remarquer,planche34 \ A. vol II, le même sujet que celle-ci renferme;
1 \ r\ ' ' i rrnnrï-iP Je l'écriture, toute la partie blanche qui est I
(1) On na pas grave, a gaucne ae leenuuc, 1 j est 1
om,i8 [6P° S1].
Thcbes [Hypogées].
gue de t
savoir, une balance maintenue par deux prêtres à tète d'épervier et de
chacal (voye^ la section V du chapitre IX) : il se trouve dans tous les
papyrus. L'objet représenté sur une coupe, en face de la divinité assise,
est indéfinissable. (Voyez les planches 64, 6y et /2.)
L'encadrement de ce tableau a la forme générale d'un petit temple,
supporté par deux colonnes.
Ce manuscrit renferme quelques légères lacunes qui proviennent de
la rupture du papyrus : celles qui portent sur les figures, et non sur les
caractères, sont aisées à suppléer; par exemple, la forme sinueuse que
l'on voit au-dessus de l'épaule gauche du dieu assis, doit se rattacher
avec le bâton qui est dans sa main, et qui n'est autre chose qu'une crosse.
Les hiéroglyphes du grand tableau sont, ainsi que les autres signes,
tracés à la plume, et non dessinés : comme les différentes colonnes
d'écriture cursive commencent par les mêmes signes, sauf de légères
différences, il en résulte un moyen aisé de rectifier, les uns par les
autres, les caractères du manuscrit, tracés d'une manière peu uni-
forme.
Les premiers caractères des colonnes sont écrits en rouge ; ïa ligne
qui est au-dessous du taureau, est également en rouge, hormis les
trois dernières lettres. Tout le reste est écrit en noir, et'aucune figure
n'a été peinte, Des traits pâles indiquent cette couleur rouge.
On n'a pu vérifier le sexe de la momie sur laquelle a été trouvé ce
papyrus : à la taille , on a conjecturé que c'étoit celle d'une femme.
Les manuscrits suivans ont été trouvés sur des momies d'homme.
( Voyei, dans la Description des hypogées de Thèbes, les remarques
relatives à ce papyrus et aux suivans.) [E-J-J
PLANCHE 6.1.
Ma n u se ri t sur Papyrus, première partie.
Ce manuscrit en écriture cursive a été trouvé entre les cuisses d'une
momie d'homme; c'est un des plus grands qu'on ait rapportés d'Egypte.
Sa longueur est de 3'n,8 [1 ids 8p° j1]; cependant il n'est pas entier : il
manque quelque chose au commencement, et probablement aussi à la fin.
Le haut du papyrus est un peu déchiré, et le bas, qui renferme des
caractères, est endommagé ou détruit : sa plus grande hauteur actuelle
est de o1",^ 1 [ 1 1 p° 61]. Le nombre des colonnes ou pages qu'il renferme
est de vingts-cinq. On fa gravé en cinq planches, dont chacune renferme
quelques traits qui lui sont communs avec les suivantes, et qui aideroient
à rejoindre les diverses parties, si on vouloit le faire.
Aucune figure n'est coloriée : il n'y a en couleur, dans tout le papy-
rus , que les quatre disques du tableau qu'on voit planche 62 ; ces
disques sont peints en rouge : on n'y voit pas même les initiales des
pages du manuscrit écrites en rouge, comme dans les autres papyrus.
La première planche représente la partie droite de ce volume manuscrit,
et la dernière, la partie gauche ; ordre inverse de celui qui a été suivi
dans les manuscrits suivans, qu'on a ordonnés de gauche à droite.
Les colonnes d'écriture sont d'une largeur très-inégale ; presque tous
les caractères sont bien conservés, mais écrits un peu irrégulièrement,
comme dans le précédent papyrus. A l'extrémité de la ligne des figures,
on reconnoît le sacrifice d'un bœuf : la figure du sacrificateur a du
mouvement; en général, toutes ces figures sont tracées avec fermeté j
et les poses ont de l'aplomb.
PLANCHE 62.
Ma n use rit sur Papyrus, deuxième partie.
Cette planche fait suite à gauche à la. planche 61. On y remarque
un oiseau à tête humaine. (Yoyez planche 4/, A. vol. II.)
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ou trois serpens; et ïa figure 10, par l'inscription, qui renferme un petit
cynocéphale pareil à la figure.
II est superflu Je décrire les figures Je vautours , de scarabées, de
cynocéphales, de chacals, &c, qui sont représentées dans ces pein-
tures , et qui sont faciles à reconnoître.
Les figures 1,2,6, 8, 9 et 10 sont de grandeur naturelle ; l'échelle
deafigiires 3, 4 et y est des deux tiers, et celle de la figure 7 est de
la moitié.
PLANCHE 59.
1 2 7, 6, 7, 8. Peintures dessinées d'après des enveloppes
de Momies. — 4, j- 'Détails d'une Frange et d'une Toile
rayée, trouvées sur des Momies,
Les figures 1 et 2 proviennent de la partie de l'enveloppe qui recou-
vroit la poitrine d'une momie; partie qui est toujours arrondie infé-
rieurement.
La figure 2 représente dans le haut une momie sur son lit, et au-
dessous les quatre vases ordinaires à tête d'épervier, de chacal, de
cynocéphale et de femme. Ces quatre mêmes têtes couronnent les
quatre figures du tableau qui est au-dessous.
La figure y représente un embaumement : l'opérateur a ïa main droite
sur la momie. Le lit, à tête et à pieds de lion, est dessiné d'un bon
style, quoique sans régularité.
La. figure 4. est une sorte de frange composée de fils tordus et arrê-
tes par un nœud. Ces franges se rencontrent de temps en temps au mi-
lieu des débris de toiles qui recouvrent le sol des caveaux. Les bandes
dé toile rayée, comme la figure j, sont plus rares : la raie bleue
qu'on y remarque n'est pas peinte après coup, mais a été formée en
tissant la toile. Ces toiles de momies sont la plupart bien conservées,
et plusieurs d'entre elles sont encore aussi fermes que si elles étoient
neuves. (Voye^ la Description des hypogées, §. VIII.)
La figure 6 représente des sandales. Cette espèce de peinture se
trouve ordinairement sous les pieds des coures de momie.
La fio-ure J a îa forme d'un collier, et elle occupoit en effet le
cou d'une momie. Ce fragment est précieux par les fleurs de lotus
bleu, Nymphœa cœrulea, qui en forment ïa bordure,
La fio-ure 8 est l'image d'un pied avec sa chaussure, orné en dessous
de fleurs vues à plat.
Les figures 3, 4, J, sont de grandeur naturelle; les autres sont
des deux tiers.
PLANCHE
6
O.
Manuscrit sur Papyrus,
Papyrus en écriture cursive, trouvé dans l'un des hypogées des environs
de Qournah, entre les cuisses d'une momie bien conservée. II a im,o8
de Iono- (1) sur om,37 de hauteur [ 39P0 1 1 ■ sur 1 3P0 81]. On l'a gravé,
ainsi, que les suivans, de grandeur naturelle , en calquant l'original
lui-même avec tout le soin possible. Ce manuscrit est conservé parfaite-
ment, et de plus il est complet, comme on l'a exprimé par la teinte du
fond qui environne la gravure de toutes parts. Le nombre des colonnes
ou pages d'écriture est de huit. On voit que l'écrivain avoit commencé
à tracer quelques caractères sur la marge de droite
Le grand tableau du milieu est accompagne d'écriture hiérogly-
phique, au lieu d'écriture cursive ; c'est ce qu'on voit également dans
les autres manuscrits où se trouve la même scène. Le lecteur a déjà pu
remarquer,planche34 \ A. vol II, le même sujet que celle-ci renferme;
1 \ r\ ' ' i rrnnrï-iP Je l'écriture, toute la partie blanche qui est I
(1) On na pas grave, a gaucne ae leenuuc, 1 j est 1
om,i8 [6P° S1].
Thcbes [Hypogées].
gue de t
savoir, une balance maintenue par deux prêtres à tète d'épervier et de
chacal (voye^ la section V du chapitre IX) : il se trouve dans tous les
papyrus. L'objet représenté sur une coupe, en face de la divinité assise,
est indéfinissable. (Voyez les planches 64, 6y et /2.)
L'encadrement de ce tableau a la forme générale d'un petit temple,
supporté par deux colonnes.
Ce manuscrit renferme quelques légères lacunes qui proviennent de
la rupture du papyrus : celles qui portent sur les figures, et non sur les
caractères, sont aisées à suppléer; par exemple, la forme sinueuse que
l'on voit au-dessus de l'épaule gauche du dieu assis, doit se rattacher
avec le bâton qui est dans sa main, et qui n'est autre chose qu'une crosse.
Les hiéroglyphes du grand tableau sont, ainsi que les autres signes,
tracés à la plume, et non dessinés : comme les différentes colonnes
d'écriture cursive commencent par les mêmes signes, sauf de légères
différences, il en résulte un moyen aisé de rectifier, les uns par les
autres, les caractères du manuscrit, tracés d'une manière peu uni-
forme.
Les premiers caractères des colonnes sont écrits en rouge ; ïa ligne
qui est au-dessous du taureau, est également en rouge, hormis les
trois dernières lettres. Tout le reste est écrit en noir, et'aucune figure
n'a été peinte, Des traits pâles indiquent cette couleur rouge.
On n'a pu vérifier le sexe de la momie sur laquelle a été trouvé ce
papyrus : à la taille , on a conjecturé que c'étoit celle d'une femme.
Les manuscrits suivans ont été trouvés sur des momies d'homme.
( Voyei, dans la Description des hypogées de Thèbes, les remarques
relatives à ce papyrus et aux suivans.) [E-J-J
PLANCHE 6.1.
Ma n u se ri t sur Papyrus, première partie.
Ce manuscrit en écriture cursive a été trouvé entre les cuisses d'une
momie d'homme; c'est un des plus grands qu'on ait rapportés d'Egypte.
Sa longueur est de 3'n,8 [1 ids 8p° j1]; cependant il n'est pas entier : il
manque quelque chose au commencement, et probablement aussi à la fin.
Le haut du papyrus est un peu déchiré, et le bas, qui renferme des
caractères, est endommagé ou détruit : sa plus grande hauteur actuelle
est de o1",^ 1 [ 1 1 p° 61]. Le nombre des colonnes ou pages qu'il renferme
est de vingts-cinq. On fa gravé en cinq planches, dont chacune renferme
quelques traits qui lui sont communs avec les suivantes, et qui aideroient
à rejoindre les diverses parties, si on vouloit le faire.
Aucune figure n'est coloriée : il n'y a en couleur, dans tout le papy-
rus , que les quatre disques du tableau qu'on voit planche 62 ; ces
disques sont peints en rouge : on n'y voit pas même les initiales des
pages du manuscrit écrites en rouge, comme dans les autres papyrus.
La première planche représente la partie droite de ce volume manuscrit,
et la dernière, la partie gauche ; ordre inverse de celui qui a été suivi
dans les manuscrits suivans, qu'on a ordonnés de gauche à droite.
Les colonnes d'écriture sont d'une largeur très-inégale ; presque tous
les caractères sont bien conservés, mais écrits un peu irrégulièrement,
comme dans le précédent papyrus. A l'extrémité de la ligne des figures,
on reconnoît le sacrifice d'un bœuf : la figure du sacrificateur a du
mouvement; en général, toutes ces figures sont tracées avec fermeté j
et les poses ont de l'aplomb.
PLANCHE 62.
Ma n use rit sur Papyrus, deuxième partie.
Cette planche fait suite à gauche à la. planche 61. On y remarque
un oiseau à tête humaine. (Yoyez planche 4/, A. vol. II.)
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