( II )
cela seul qu’il est né à Kœnisgberg, Etuber, dans son Manuel,
aurait eu droit ou raison de le placer dans V Ecole allemande?
Non ! non ! C’est un des mille abus introduits par les méthodes
routinières que l’insouciance et l’irréflexion ont consacrées,
La France, seule, a droit de revendiquer un tel maître et d’en
tirer vanité. Les élèves qu’il a formés, presque tous Allemands,
retournés dans leur patrie, y sont allés jouir d’une portion
de sa gloire. Dès qu’ils y reproduisent ses talens , rien n’est
plus juste ! mais les rayons dont ils y brillent, n’en sont pas
moins émanés du sol français, foyer toujours ardent et d’in-
struction et de lumières.
11 faut remarquer, encore , que tous les Graveurs qui ont
commencé la réputation de l’Italie étaient des étrangers ; en-
suite, que de tous ceux qui, de nos jours, et les premiers,
ont fait prendre rang à l’Angleterre, dans la Gravure, il n’y
en avait pas un seul qui fût Anglais ; non ! pas un seul, il
faut le répéter. Enfin , il est notoire que l’Italie, l’Espagne ,
l’Allemagne, la Prusse, la Pologne, le Danemarck, la Suède,
la Pvussie ont, également, envoyé des élèves en France. Il
faudrait donc faire autant de divisions qu’il y a d’Etats en
Europe.
L’ordre chronologique eût ajouté d’autres difficultés, sans
écarter celles que nous venons de faire apercevoir. L’amateur ,
ne pouvant chercher un article que par sa date, qu’il eût
presque toujours ignorée, se serait perdu dans un dédale de
divisions, qu’il aurait fallu faire aussi nombreuses qu’on vient
de le voir. Ensuite , la chronologie laisse des lacunes qu’il est
impossible de remplir (on le verra dans nos tableaux sécu-
laires') , et des embarras qu’on ne saurait détruire. Au sur-
plus, ces tableaux présentent une chronologie comparative
et figurée, qui dédommagera ceux qui auraient préféré cet
ordre de travail.
cela seul qu’il est né à Kœnisgberg, Etuber, dans son Manuel,
aurait eu droit ou raison de le placer dans V Ecole allemande?
Non ! non ! C’est un des mille abus introduits par les méthodes
routinières que l’insouciance et l’irréflexion ont consacrées,
La France, seule, a droit de revendiquer un tel maître et d’en
tirer vanité. Les élèves qu’il a formés, presque tous Allemands,
retournés dans leur patrie, y sont allés jouir d’une portion
de sa gloire. Dès qu’ils y reproduisent ses talens , rien n’est
plus juste ! mais les rayons dont ils y brillent, n’en sont pas
moins émanés du sol français, foyer toujours ardent et d’in-
struction et de lumières.
11 faut remarquer, encore , que tous les Graveurs qui ont
commencé la réputation de l’Italie étaient des étrangers ; en-
suite, que de tous ceux qui, de nos jours, et les premiers,
ont fait prendre rang à l’Angleterre, dans la Gravure, il n’y
en avait pas un seul qui fût Anglais ; non ! pas un seul, il
faut le répéter. Enfin , il est notoire que l’Italie, l’Espagne ,
l’Allemagne, la Prusse, la Pologne, le Danemarck, la Suède,
la Pvussie ont, également, envoyé des élèves en France. Il
faudrait donc faire autant de divisions qu’il y a d’Etats en
Europe.
L’ordre chronologique eût ajouté d’autres difficultés, sans
écarter celles que nous venons de faire apercevoir. L’amateur ,
ne pouvant chercher un article que par sa date, qu’il eût
presque toujours ignorée, se serait perdu dans un dédale de
divisions, qu’il aurait fallu faire aussi nombreuses qu’on vient
de le voir. Ensuite , la chronologie laisse des lacunes qu’il est
impossible de remplir (on le verra dans nos tableaux sécu-
laires') , et des embarras qu’on ne saurait détruire. Au sur-
plus, ces tableaux présentent une chronologie comparative
et figurée, qui dédommagera ceux qui auraient préféré cet
ordre de travail.