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prudence, le geste ni les lignes ne pourront
m’en faire imaginer la figure ; pourquoi ?
Parce que la prudence étant un être intellec-
tuel j et rien de plus, ne peut avoir de forme.
Je suis donc obligé de lui en supposer une,
c’est-à-dire, de la personnifier. Alors, je la
représente sous les traits d’une femme tenant
à la, main un miroir entouré de serpens ; ce
qui n’est là qu’une convention tacite , on le
sent bien, et qui pourrait avoir lieu de tout
autre manière.
Les emblèmes, Les symboles ou l’allégorie
dans les beaux-arts (i), naissent donc de l’é-
change des signes affectés, par la nature, aux
opérations primitives des deux facultés qui
composent la substance intelligente résidant
en nous.
Ces emblèmes et symboles qui sont l’essence
de l’allégorie et la constituent, sont l’œuvre
immédiate du Génie qui dispose, coordonne,
(i) Les figures et les métaphores, dans la littérature, nais-
sent, également, de l’échange des signes, entre les idées et
les images ; mais je n’ai pas à m’en occuper ici.
prudence, le geste ni les lignes ne pourront
m’en faire imaginer la figure ; pourquoi ?
Parce que la prudence étant un être intellec-
tuel j et rien de plus, ne peut avoir de forme.
Je suis donc obligé de lui en supposer une,
c’est-à-dire, de la personnifier. Alors, je la
représente sous les traits d’une femme tenant
à la, main un miroir entouré de serpens ; ce
qui n’est là qu’une convention tacite , on le
sent bien, et qui pourrait avoir lieu de tout
autre manière.
Les emblèmes, Les symboles ou l’allégorie
dans les beaux-arts (i), naissent donc de l’é-
change des signes affectés, par la nature, aux
opérations primitives des deux facultés qui
composent la substance intelligente résidant
en nous.
Ces emblèmes et symboles qui sont l’essence
de l’allégorie et la constituent, sont l’œuvre
immédiate du Génie qui dispose, coordonne,
(i) Les figures et les métaphores, dans la littérature, nais-
sent, également, de l’échange des signes, entre les idées et
les images ; mais je n’ai pas à m’en occuper ici.