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Nous ne pousserons pas plus loin ces recher-
ches ; ce serait nous jeter inutilement dans une
métaphysique abstraite, et qui deviendrait par
trop étrangère aux beaux-arts. Nous croyons
avoir démontré la source et la réalité de la dis-
tinction entre les idées et les images. C’est-à-
dire , que h intelligence et l’imagination ne
doivent pas être confondues, et quelles sont les
seuls et véritables élémens de la pensée. Si la
sensibilité de l’ame vient se réunir à ces deux
produits de la substance agissant dans le cer-
veau , elle les émeut, les enflamme, et cet
ensemble, si rare et si désiré , devient le prin-
cipe , l’essence de ce qu’on appelle Génie dans
les beaux-arts.
L1 intelligence, alors, fait apercevoir rapi-
dement tous les rapports qui peuvent lier
les objets, et généralise ce qu’un esprit ordi-
naire et moins profond ne peut, ou ne sait
voir qu’isolément.
L imagination se représente si fortement les
scènes qui l’occupent, quelles lui paraissent
exister véritablement.
Nous ne pousserons pas plus loin ces recher-
ches ; ce serait nous jeter inutilement dans une
métaphysique abstraite, et qui deviendrait par
trop étrangère aux beaux-arts. Nous croyons
avoir démontré la source et la réalité de la dis-
tinction entre les idées et les images. C’est-à-
dire , que h intelligence et l’imagination ne
doivent pas être confondues, et quelles sont les
seuls et véritables élémens de la pensée. Si la
sensibilité de l’ame vient se réunir à ces deux
produits de la substance agissant dans le cer-
veau , elle les émeut, les enflamme, et cet
ensemble, si rare et si désiré , devient le prin-
cipe , l’essence de ce qu’on appelle Génie dans
les beaux-arts.
L1 intelligence, alors, fait apercevoir rapi-
dement tous les rapports qui peuvent lier
les objets, et généralise ce qu’un esprit ordi-
naire et moins profond ne peut, ou ne sait
voir qu’isolément.
L imagination se représente si fortement les
scènes qui l’occupent, quelles lui paraissent
exister véritablement.