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vivant au moment où nous écrivons, a pu lui
trouver quelque analogie avec l’encaustique des
anciens.
Mais l’idée de la niellure venue aux orfè-
vres , sans doute en voyant leurs travaux se
salir ou se colorer en quelque sorte par le seul
fait du frottement de la main ; cette idée,
disons-nous , put en amener une autre, celle
de garnir les tailles avec une matière molle et
pâteuse, telle que l’huile de la pierre à ai-
guiser qui se trouvait sous leur main j opéra-
tion qui devait laisser, parfois, des empreintes
de la Gravure sur les doigts de l’artiste, ou sur
le chiffon dont il essuyait sa planche. Ces tra-
ces fugitives, mais nécessairement répétées ,
pouvaient alors faire concevoir, au moins va-
guement, la possibilité d’une transmission
sur le papier , s’il était vrai que Maso Fini-
guerra s’en occupât, comme devait le faire
un homme de génie à la piste d’une décou-
verte , ainsi qu’on a voulu le faire entendre.
Les auteurs italiens prétendent que les or-
fèvres florentins jetaient sur la planche gravée
vivant au moment où nous écrivons, a pu lui
trouver quelque analogie avec l’encaustique des
anciens.
Mais l’idée de la niellure venue aux orfè-
vres , sans doute en voyant leurs travaux se
salir ou se colorer en quelque sorte par le seul
fait du frottement de la main ; cette idée,
disons-nous , put en amener une autre, celle
de garnir les tailles avec une matière molle et
pâteuse, telle que l’huile de la pierre à ai-
guiser qui se trouvait sous leur main j opéra-
tion qui devait laisser, parfois, des empreintes
de la Gravure sur les doigts de l’artiste, ou sur
le chiffon dont il essuyait sa planche. Ces tra-
ces fugitives, mais nécessairement répétées ,
pouvaient alors faire concevoir, au moins va-
guement, la possibilité d’une transmission
sur le papier , s’il était vrai que Maso Fini-
guerra s’en occupât, comme devait le faire
un homme de génie à la piste d’une décou-
verte , ainsi qu’on a voulu le faire entendre.
Les auteurs italiens prétendent que les or-
fèvres florentins jetaient sur la planche gravée