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vrai caractère, les métaux , les fourrures, les
étoffes et la véritable expression des têtes, avec
toute la variété des sexes et des âges.
Enfin, quand on croit n’avoir plus d’éloges
à distribuer, Corneille Vlsscher (hollandais)
se montre et ravit tous les suffrages. Disciple
de Soutmanj il surpassa bientôt son maître.
11 montra l’alliance la plus adroite et la plus
heureuse d'une pointe spirituelle avec un burin
pur. De ce mélange admirable sont résultés
peut-être les plus parfaits modèles en Gra-
vure , et les plus précieuses jouissances des
amateurs.
Mais pourquoi donc, aujourd’hui, la Gravure
est-elle aussi négligée dans ces provinces, lors-
qu’on l’y vit jeter autrefois un éclat "• vif? La
mode et le faux goût n’en seraient-ils point la
cause ? L’amour propre et l’or ont toujours eu
la prétention de se connaître à tout, et de vouloir
diriger les talens, lorsqu’ils devraient se bor-
ner à priser leurs chefs-d’œuvre. Voilà la cause
locale et première de la décadence des arts :
on en connaît une seconde j la prudence veut
vrai caractère, les métaux , les fourrures, les
étoffes et la véritable expression des têtes, avec
toute la variété des sexes et des âges.
Enfin, quand on croit n’avoir plus d’éloges
à distribuer, Corneille Vlsscher (hollandais)
se montre et ravit tous les suffrages. Disciple
de Soutmanj il surpassa bientôt son maître.
11 montra l’alliance la plus adroite et la plus
heureuse d'une pointe spirituelle avec un burin
pur. De ce mélange admirable sont résultés
peut-être les plus parfaits modèles en Gra-
vure , et les plus précieuses jouissances des
amateurs.
Mais pourquoi donc, aujourd’hui, la Gravure
est-elle aussi négligée dans ces provinces, lors-
qu’on l’y vit jeter autrefois un éclat "• vif? La
mode et le faux goût n’en seraient-ils point la
cause ? L’amour propre et l’or ont toujours eu
la prétention de se connaître à tout, et de vouloir
diriger les talens, lorsqu’ils devraient se bor-
ner à priser leurs chefs-d’œuvre. Voilà la cause
locale et première de la décadence des arts :
on en connaît une seconde j la prudence veut