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méros. B.7P.h1.L.i o p. Au n°. i des deuxièmes
épreuves, il y a Nicolaus J^isscher excudit. Vente
Prévost j 33 £. avec le premier et le deuxième ar-
ticle. On ne connaît rien de plus de ce maître.
ALBERT-DURER., peintre, graveur, né à Nu-
remberg vers 1471, mort dans' la même ville
en i5a8, élève de Hupse Martin pour la pein-
ture et de Wolgemuth pour la gravure ; la-
quelle a presque tout fait pour la réputation
dont il jouit. Quoique précédé dans la car-
rière par quelques autres artistes, il doit être
considéré comme le fondateur véritable de
Y école de gravure allemande. Admirable pour
le tems où il florissait, il ne le sera pas moins
pour l’avenir. Peintre, sculpteur, architecte,
graveur, mathématicien, il réunissait toutes
les connaissances et tous les talens. Il aurait
égalé les plus grands maîtres de l’Italie, au
rapport de Jdasari, s’il avait connu F antique
et le beau pays qui en contient les richesses.
Il aurait réuni autant d’élégance et de beauté
dans ses travaux, qu’il avait de finesse et de vé-
rité; mais il lui manquait un meilleur choix
de nature, plus de souplesse dans son dessin,
plus de noblesse dans l’expression. A l’égard de
la gravure en taille de bois, Bartsch a fort bien
démontré (i) qu’il ne s’en est jamais occupé
(i) Voyez le Peintre-Graveur, tome 7,pag. i3 et suivantes.
méros. B.7P.h1.L.i o p. Au n°. i des deuxièmes
épreuves, il y a Nicolaus J^isscher excudit. Vente
Prévost j 33 £. avec le premier et le deuxième ar-
ticle. On ne connaît rien de plus de ce maître.
ALBERT-DURER., peintre, graveur, né à Nu-
remberg vers 1471, mort dans' la même ville
en i5a8, élève de Hupse Martin pour la pein-
ture et de Wolgemuth pour la gravure ; la-
quelle a presque tout fait pour la réputation
dont il jouit. Quoique précédé dans la car-
rière par quelques autres artistes, il doit être
considéré comme le fondateur véritable de
Y école de gravure allemande. Admirable pour
le tems où il florissait, il ne le sera pas moins
pour l’avenir. Peintre, sculpteur, architecte,
graveur, mathématicien, il réunissait toutes
les connaissances et tous les talens. Il aurait
égalé les plus grands maîtres de l’Italie, au
rapport de Jdasari, s’il avait connu F antique
et le beau pays qui en contient les richesses.
Il aurait réuni autant d’élégance et de beauté
dans ses travaux, qu’il avait de finesse et de vé-
rité; mais il lui manquait un meilleur choix
de nature, plus de souplesse dans son dessin,
plus de noblesse dans l’expression. A l’égard de
la gravure en taille de bois, Bartsch a fort bien
démontré (i) qu’il ne s’en est jamais occupé
(i) Voyez le Peintre-Graveur, tome 7,pag. i3 et suivantes.