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https://doi.org/10.11588/diglit.44662#0306
AVIS.
Nous pensons utile de répéter ici ce que nous avons
annoncé dans notre Prospectus, savoir : Que les ta-
bleaux séculaires qui suivent, sont écrits de deux
différens caractères. Les seuls maîtres, ayant un article
dans l’ouvrage, sont écrits en ronde ; tous les autres le
sont en italique.
Aous n’avons dû faire commencer le 15e.siècle qu’à
la naissance de Finiguerra, puisque les années précé-
dentes ne nous présentaient rien pour la gravure. De
Murr (Journal des Arts, tom. 2, p. io4), parle bien
d’une estampe gravée en bois., portant la date de i4^3 :
cjuelques Anglais ont bien prétendu qu’André Mo-
rano gravait en taille-douce dès l’an 14^0 : on assure
bien encore qu’il existe, à Lyon, le portrait gravé en
bois de Schloting, médecin célèbre de Nuremberg,
servant de frontispice à une légende dorée qui faisait
partie de la bibliothèque anciennement léguée, par
Mv. Adamoli, à l’académie de cette ville; sur lequel
portrait il y aurait, très-lisiblement gravé la date de
1384 5 ruais tous ces faits sont-ils assez bien établis
pour ôter à Finiguerra le sceptre qui lui a été décerné
à tort ou raison ?
Une considération opposée nous a fait arrêter notre
tableau du 18e. siècle à l’an 1788 ; les années posté-
rieures ne nous offrant plus rien pour le remplir, si
ce n’est des espérances très-fondées pour l’avenir;
sauf, néanmoins, les noms de plusieurs artistes juste-
ment estimés , qui devaient, au moins, pour l’inté-
Nous pensons utile de répéter ici ce que nous avons
annoncé dans notre Prospectus, savoir : Que les ta-
bleaux séculaires qui suivent, sont écrits de deux
différens caractères. Les seuls maîtres, ayant un article
dans l’ouvrage, sont écrits en ronde ; tous les autres le
sont en italique.
Aous n’avons dû faire commencer le 15e.siècle qu’à
la naissance de Finiguerra, puisque les années précé-
dentes ne nous présentaient rien pour la gravure. De
Murr (Journal des Arts, tom. 2, p. io4), parle bien
d’une estampe gravée en bois., portant la date de i4^3 :
cjuelques Anglais ont bien prétendu qu’André Mo-
rano gravait en taille-douce dès l’an 14^0 : on assure
bien encore qu’il existe, à Lyon, le portrait gravé en
bois de Schloting, médecin célèbre de Nuremberg,
servant de frontispice à une légende dorée qui faisait
partie de la bibliothèque anciennement léguée, par
Mv. Adamoli, à l’académie de cette ville; sur lequel
portrait il y aurait, très-lisiblement gravé la date de
1384 5 ruais tous ces faits sont-ils assez bien établis
pour ôter à Finiguerra le sceptre qui lui a été décerné
à tort ou raison ?
Une considération opposée nous a fait arrêter notre
tableau du 18e. siècle à l’an 1788 ; les années posté-
rieures ne nous offrant plus rien pour le remplir, si
ce n’est des espérances très-fondées pour l’avenir;
sauf, néanmoins, les noms de plusieurs artistes juste-
ment estimés , qui devaient, au moins, pour l’inté-