BOTANIQUE
DES DAMES
umwmaa
PAR
ALPHONSE KARR
rrètez-vous ici, —- charmantes lectrices,
— n'allez pas plus loin, — posez le livre, —
on vous trompe. — M. Grandville, avec ses
ingénieux et gracieux caprices; M. Delord,
avec ses pages spirituelles, sont tout simple-
ment deux traîtres : à travers des sentiers
fleuris et parfumés, ils vous conduisent dans un piège ; ils veulent
vous livrer aux savants, — et à quels savants! aux botanistes, — à
ces hommes qui sont vos ennemis, comme ils sont ceux des fleurs.
Pauvres fleurs! —voyez le sort qu'ils leur font subir : ils arra-
chent la pervenche aux bords des haies, — les wergiss-mein-nicht
n.
20
DES DAMES
umwmaa
PAR
ALPHONSE KARR
rrètez-vous ici, —- charmantes lectrices,
— n'allez pas plus loin, — posez le livre, —
on vous trompe. — M. Grandville, avec ses
ingénieux et gracieux caprices; M. Delord,
avec ses pages spirituelles, sont tout simple-
ment deux traîtres : à travers des sentiers
fleuris et parfumés, ils vous conduisent dans un piège ; ils veulent
vous livrer aux savants, — et à quels savants! aux botanistes, — à
ces hommes qui sont vos ennemis, comme ils sont ceux des fleurs.
Pauvres fleurs! —voyez le sort qu'ils leur font subir : ils arra-
chent la pervenche aux bords des haies, — les wergiss-mein-nicht
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