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https://doi.org/10.11588/diglit.19182#0018
4
TOMBES EN MOSAÏQUE
tièrcs. A un bout du premier, se trouvaient, auprès des restes
d'une chapelle, ceux d'un enclos fermé d'un petit mur, où toutes
les tombes étaient garnies de mosaïque. Partout ailleurs, une
partie seulement présentait cette décoration. Les cimetières n'ont
été que partiellement fouillés. Quelques mosaïques avaient été
extraites des deux premiers, depuis l'occupation S lorsque la
Direction des Antiquités et des Arts, en 1890, entreprit une ex-
ploitation régulière, qui pourrait être encore fructueusement
continuée. Le chantier demeura en activité pendant plusieurs
mois, sous la conduite de MM. Toutain, Pradère et Woog, atta-
chés à la Direction.
Tous les monuments ci-après étudiés viennent du cimetière de
la basilique et du dernier cimetière découvert.
Un rapport imprimé de M. Toutain contient la description des
tombes2. Elles étaient placées confusément, sans orientation ni
ordre, composées chacune d'un caisson formé de murettes, par-
fois bétonnées. Le couvercle était fait de maçonnerie ou de béton,
ou d'une dalle grossière ou de tuiles. Parfois le revêtement de
ce couvercle portait une petite plaque de marbre où était l'épi-
taphe; d'autres fois il était en mosaïque ; dans certains cas, l'épi-
taphe sur marbre était encastrée 3 dans la mosaïque; très ra-
rement la tombe tout entière était revêtue de cette façon ; un
exemple s'en trouve au Musée1. Enfin les sépultures étaient su-
perposées : il y en a depuis six jusqu'à neuf étages aux environs
de la basilique; le corps du défunt est posé sur le couvercle de
la tombe sous-jacenle, mosaïque, dalle ou épilapbe, sans aucune
précaution. Les sarcophages sont fort rares : le Musée en pos-
1. Bull, des Antiquités afr., II, 1884 : Rebora et Duchesne, p. 127-129,
pl. VI et VII; ibicl., III, 1885: Delattre, p. 7-11, pl. III et IV.
2. Bull. arch. du Comité, 1892, p. 193-196.
3. Au n°77 par exemple.
4. Collections du Musée Alaoui, pl. VII.
TOMBES EN MOSAÏQUE
tièrcs. A un bout du premier, se trouvaient, auprès des restes
d'une chapelle, ceux d'un enclos fermé d'un petit mur, où toutes
les tombes étaient garnies de mosaïque. Partout ailleurs, une
partie seulement présentait cette décoration. Les cimetières n'ont
été que partiellement fouillés. Quelques mosaïques avaient été
extraites des deux premiers, depuis l'occupation S lorsque la
Direction des Antiquités et des Arts, en 1890, entreprit une ex-
ploitation régulière, qui pourrait être encore fructueusement
continuée. Le chantier demeura en activité pendant plusieurs
mois, sous la conduite de MM. Toutain, Pradère et Woog, atta-
chés à la Direction.
Tous les monuments ci-après étudiés viennent du cimetière de
la basilique et du dernier cimetière découvert.
Un rapport imprimé de M. Toutain contient la description des
tombes2. Elles étaient placées confusément, sans orientation ni
ordre, composées chacune d'un caisson formé de murettes, par-
fois bétonnées. Le couvercle était fait de maçonnerie ou de béton,
ou d'une dalle grossière ou de tuiles. Parfois le revêtement de
ce couvercle portait une petite plaque de marbre où était l'épi-
taphe; d'autres fois il était en mosaïque ; dans certains cas, l'épi-
taphe sur marbre était encastrée 3 dans la mosaïque; très ra-
rement la tombe tout entière était revêtue de cette façon ; un
exemple s'en trouve au Musée1. Enfin les sépultures étaient su-
perposées : il y en a depuis six jusqu'à neuf étages aux environs
de la basilique; le corps du défunt est posé sur le couvercle de
la tombe sous-jacenle, mosaïque, dalle ou épilapbe, sans aucune
précaution. Les sarcophages sont fort rares : le Musée en pos-
1. Bull, des Antiquités afr., II, 1884 : Rebora et Duchesne, p. 127-129,
pl. VI et VII; ibicl., III, 1885: Delattre, p. 7-11, pl. III et IV.
2. Bull. arch. du Comité, 1892, p. 193-196.
3. Au n°77 par exemple.
4. Collections du Musée Alaoui, pl. VII.