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Laborde, Alexandre de
Collection de vases grecs de Mr. le Comte de Lamberg (Band 2) — Paris, 1814

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https://doi.org/10.11588/diglit.11299#0065
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SUPPLÉMENT.

PLANCHES IÈRE ET IL

Nous offrons ici dans leur totalité, et avec toute l'exactitude possible, les
peintures qui ornent les deux cotés du vase représenté, planche XLV.

Nous n'ajouterons aux éclaircissements déjà donnés touchant la première
de ces peintures1 que ce qui se rapporte à l'explication de la troisième figure,
et notamment de l'instrument qu'elle porte. Nous y reconnoissons le même
objet que nous avons déjà vu suspendu de la même manière au bras de deux
satyres, dans une représentation analogue2, avec cette différence qu'ici l'instru-
ment dont il s'agit est peint en blanc, ce qui permet de croire que ce n'est pas
le trochus réel, mais un trochus votif, probablement d'ivoire, tels qu'étoient la
plupart de ces objets votifs employés symboliquement, et comme on en a
un exemple analogue à celui qui nous occupe, dans un petit sistre d'ivoire
conservé au Musée de la Bibliothèque du Vatican3.

Sur l'autre peinture, qui offre pareillement un groupe dionysiaque de trois
figures, c'est à savoir un homme avec une barbe postiche entre deux femmes,
nous remarquerons sur-tout l'opposition de couleurs qui existe entre cet homme
noir, vêtu d'une longue tunique blanche, par-dessus laquelle est jeté un pal-
lium noir, et les deux femmes, dont le corps peint en blanc est enveloppé
d'un long péplus noir. Il y a certainement, dans cette opposition symbolique,
une intention analogue à celle que nous avons déjà indiquée ailleurs4, et sur
laquelle il nous paroît inutile d'insister de nouveau.

PLANCHES III ET IV.

La superbe patère dont les peintures sont développées dans ces deux plan-
ches, et la forme extérieure sur la planche VII, doit être regardée comme un
des plus curieux monuments qui nous soient parvenus de cette branche de
l'art antique. Mais les particularités rares et neuves qu'elle nous présente ne
se laissent pas aussi facilement expliquer que le sens général de la composi-
tion, laquelle est bien certainement mystique et dionysiaque.

Dans la première moitié de cette peinture, deux satyres ithyphalles5, dont

(1) Voyez plus haut, p. 54-

(2) Voyez tome I, pl. LXXXIX, p. 90, et tome II,
pl. XLIV, p. 2.

(3) Voyez Mus. Chiaramonti,

(4) Voyez plus haut,tome II, pl. XLII, n° i9, p. 5i.

(5) Nous avons déjà rappelé, à l'occasion de quelques
représentations analogues, voyez tome I, pl. XLIX,
p. 65, et pl. LU, LUI, p. 65-71, les témoignages anti-
 
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