Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Cassas, Louis François ; Lavallée, Joseph [Hrsg.]; Née, François Denis [Hrsg.]
Voyage pittoresque et historique de l'Istrie et de la Dalmatie — Paris, 1802

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.4786#0265
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
DES MATIERES.

18

7.

pour chercher le grand canal de Braza sur lequel est
situe Spalatro. —Il passe entre les deux petites isles de
San-Marco et de Pianca, laisse au sud l'isle de Zivana,
et vient longer la pointe occidentale de Trau, ayant au
sud-est l'isle de Solta. 11/(

Après avoir examiné rapidement les isles de Trau et
de Bua, il vient doubler la pointe la plus orientale de
cette dernière ; et son pilpte ayant mis le cap au nord,
il est bientôt en vue de Spalatro. —Baie à laquelle elle a
donné son nom. —Description de cette baie, de ses envi-
rons , et de la vue imposante de son entrée , où l'on dé-
couvre Spalatro. 118, 119 et 120

Peu d'heures avant d'arriver à Spalatro, le citoyen
Cassas avoit rencontré quatre superbes galères véni-
tiennes qui dévoient rester en croisière pour protéger
le commerce contre les pirates. — Ces galères relâchent
à Spalatro presque à l'instant de son arrivée. — Il prend
un logement dans une auberge située entre les colonnes
du grand vestibule du palais de Dioclétien. — Il con-
sacre au repos sa première soirée. — Le lendemain il
fait remettre ses lettres de recommandation. — Il ne
s'occupe plus ensuite qu'à visiter les ruines du palais
de Dioclétien. 12G

Il emploie le temps nécessaire à examiner, admirer,
et dessiner les magnifiques vestiges qu'il a sous les yeux.
— Il visite les restes de Salone , où Dioclétien commença
de voir le jour ; la forteresse de Clissa, jadis Andetrium;
enfin l'admirable chute du fleuve Cettina, anciennement
nommé Titurus. t^'3

Il dirige ses pas vers la grande cascade de la Cettina,
fameuse dans ces contrées , et qui mériterait de l'être
par-tout ailleurs. i5o

Il revient à Spalatro. iSa.

Il s'embarque le o.l\ juillet pour revenir à Trieste.

(__,11 y arrive le 10 août 1788. — Il avoit parcouru dans

son premier voyage tous les bâtiments qui décorent l'in-
térieur de cette ville. — Il ne lui restoit plus qu'à en
examiner les environs, où quelques sites extraordinaires,
tels que ceux du château de Luegg, de la chute de la
Ruecca, du château de Novoscoglio , de San-Canciano,
appeloient son attention et ses crayons. —Il se met en
marche pour visiter le château de Luegg. i53

Si comme dessinateur, il trouva quelques charmes
au château de Luegg, comme homme et comme phi-
lanthrope il s'en éloigna sans regret. —Il revint à Resb
derta ; et là , au lieu de reprendre le chemin de Trieste ,
il suivit celui de Senosequia, où il prit des guides pour
gagner les bords de la Ruecca. i55

Ce fut le terme de son voyage : il partit de Trieste
à la fin d'août pour revenir à Venise , et de là à Rome ,
où il séjourna quelque temps pour revoir et mettre en
ordre les dessins qu'd avoit apportés de son voyage.

CASTELLI, belle plage, vantée par tous les auteurs
qui ont traité de lTllyrie , et qui s'étend depuis Trau
jusqu'aux ruines de l'ancienne Salone___On peut dire

que dans aucun autre pays on ne poussa plus loin l'art
de cultiver la vigne et l'olivier. « ,} g

CHERSO. Isle appartenant ci-devant aux Vénitiens.

— Elle donne son nom à sa ville capitale. — Cette isle
est remarquable par la petitesse de ses chevaux , qui n'en
sont pas moins vifs et moins vigoureux, et qui joignent
la grâce à la délicatesse des formes. C'est une des plus
grandes isles de cet Archipel , qui couvre les côtes de la
Dalmatie jusqu'à Raguse. ■— Son étendue, son climat.

— Productions de son sol. — Lac d'environ sept milles
de tour. —Poissons qu'il renferme. 79

CITTA-NUOVA. —Petite ville de la partie de I'Istrie
vénitienne , peu considérable , extrêmement saine, et
peu peuplée. C'est un évêché suffragant d'Aquilée. 77

CLISSA. —Forteresse de l'extrême frontière de l'état
vénitien. Sa distance .de Salone est égale à celle de
Salone à Spalatro. Noms que lui donnent les anciens
auteurs latins. — Détails topographiques et historiques
sur cette forteresse. - i/jqeti5o

COLENTUM. —Ville dont parle Pline, située non
loin de la vallée de Slosella. —On nomme aujourd'hui
isle de Morter, l'isle sur laquelle on suppose que cette
ville étoit bâtie. — Les vestiges qui en restent sont de
peu d'importance 109

Quelques fragments de mUrs, de corniches d'un bon
style , de vases antiques, de pierres sculptées, mais
aujourd'hui extrêmement frustes, voilà seulement ce
qu'on y rencontre. — Quelques mc'dailles, quelques
inscriptions y ont été trouvées ; mais les curieux s'en
sont emparés. — Réflexions sur l'utilité pour la géogra-
phie et l'histoire des fouilles qu'on pourrait faire dans
cette terre et les obstacles qui les rendent impraticables.
1—L'isle de Morter , dont les bords sont peu escarpés i
s'élèvent vers son centre. —On assure que c'est au som-
met de cette colline que l'on voyoit jadis les restes les
plus considérables de l'ancienne ville; mais la barbarie
les a moins encore respectés que le temps. — Elle
les a détruits pour en construire les murs d'une cha-
pelle ou église consacrée à la Maclona di gradina, tan-
dis que l'isle entière , comme tout le reste de cette côte,
n'est qu'une carrière non interrompue d'un marbre
communément beau et toujours excellent, qui dispen-
soit de détruire les monuments des arts. ■— Si la curio-
sité du voyageur est peu satisfaite pour l'étude de l'anti-
quité , il est dédommagé par la richesse et la magie du
paysage. 110

Description du site de Colentum, de ses habitants,
de leur industrie , de la manière dont ils tirent du genêt,
du fil, dont ils fabriquent une toile propre à former
des sacs, et servir pour l'emballage des marchandises.

110

111 et 112

C'est non loin de Morter, mais sur le continent et
 
Annotationen