3 20 VOYACE
que le prince Soliman, auquel 11 ve*^'
liait de donner sa fille en mariage, lui
avait envoyées de Troye. C'est proba-
blement le Soliman, fils aîné d'Orchan^
celui qui mourut d'une chute de che-
val , avant son père, l'an 1660. Un
jour q u'il se promenait dans la Carasie,.
dit Léunclavius (1) , il eut la curiosité
d'aller voir, pour son plaisir, l'em-
placement de l'ancienne TYoye. Léun-
clavius ajoute qu'il contempla, avec
admiration , les murs de ces immenses
édifices , et cette quantité prodigieuse
de marbres, ces ruines d'une ville si
florissante avant que les Grecs l'eussent
détruite.
« La ville d'Ilium était un évêché.
On voit, en3a5, la signature d'Orion
iliensis, c'est à-dire, évêque d'Ilium,
au concile de Nicée (2) ; et en 347 y
(1) "Liv. iv. p. 206, Hisfnriœ Musulmanœ.
(2) P. 3i8, t. 1. de l'édition des Conciles de
Hardouiu. Paris, 171a, in-folio»
que le prince Soliman, auquel 11 ve*^'
liait de donner sa fille en mariage, lui
avait envoyées de Troye. C'est proba-
blement le Soliman, fils aîné d'Orchan^
celui qui mourut d'une chute de che-
val , avant son père, l'an 1660. Un
jour q u'il se promenait dans la Carasie,.
dit Léunclavius (1) , il eut la curiosité
d'aller voir, pour son plaisir, l'em-
placement de l'ancienne TYoye. Léun-
clavius ajoute qu'il contempla, avec
admiration , les murs de ces immenses
édifices , et cette quantité prodigieuse
de marbres, ces ruines d'une ville si
florissante avant que les Grecs l'eussent
détruite.
« La ville d'Ilium était un évêché.
On voit, en3a5, la signature d'Orion
iliensis, c'est à-dire, évêque d'Ilium,
au concile de Nicée (2) ; et en 347 y
(1) "Liv. iv. p. 206, Hisfnriœ Musulmanœ.
(2) P. 3i8, t. 1. de l'édition des Conciles de
Hardouiu. Paris, 171a, in-folio»