DE X A TROADE. \j5
plus dangereux pour l'armée que l'i-
nondation passagère du Simoïs. Ils
étaient assez mal-sains pour incom-
moder, mais n'étaient pas assez impra-
ticables pour lui servir de défense.
Homère nous fait entendre que ces ma-
rais existaient déjà du tems delà guerre
de Troye , ou du moins qu'il croissait
des plantes aquatiques dans les envi-
rons du camp , puisque Diomède fait
un amas de roseaux et de branches
de tamarin pour reconnaître pendant
les ténèbres l'endroit où il a placé les
armes du traître Dolon (i).
Ne pourrait- on pas même penser
avec quelque fondement, que la peste,
qu'il attribue dans son enthousiasme
poétique, à la colère d'Apollon et
aux imprécations de Chrysès , ait été
l'effet naturel des vapeurs qui s'éle-
vaient du marais voisin (2) ?
(1) II. x. 466.
(s) Ibid. 1. 52. 38a. 342,
plus dangereux pour l'armée que l'i-
nondation passagère du Simoïs. Ils
étaient assez mal-sains pour incom-
moder, mais n'étaient pas assez impra-
ticables pour lui servir de défense.
Homère nous fait entendre que ces ma-
rais existaient déjà du tems delà guerre
de Troye , ou du moins qu'il croissait
des plantes aquatiques dans les envi-
rons du camp , puisque Diomède fait
un amas de roseaux et de branches
de tamarin pour reconnaître pendant
les ténèbres l'endroit où il a placé les
armes du traître Dolon (i).
Ne pourrait- on pas même penser
avec quelque fondement, que la peste,
qu'il attribue dans son enthousiasme
poétique, à la colère d'Apollon et
aux imprécations de Chrysès , ait été
l'effet naturel des vapeurs qui s'éle-
vaient du marais voisin (2) ?
(1) II. x. 466.
(s) Ibid. 1. 52. 38a. 342,