DE LA TîlOADE. 193
plaine immense sans y rencontrer un
seul arbre, nous nous trouvâmes au
milieu d'une petite forêt de saules ,
d'ormes et de peupliers.
La colline au pied de laquelle ce bois
est situé termine la plaine du côté de
l'est. Elle est composée d'une sorte de
brèche, ou de poudingue, dont les
pierres sont réunies entr'elles comme
une véritable maçonnerie, par une
espèce de ciment de couleur rougeâtre.
La nature ici a tellement imité l'art,
qu'il faut l'observer avec le plus grand
soin, pour dissiper l'illusion qu'elle
excite.
De nombreuses sources de l'eau la
plus limpide s'échappent du pied de
cette colline, où l'on remarque des
débris de murailles dont la construc-
tion très-solide doit être l'ouvrage de
quelque peuple plus industrieux que
les Turcs.
Sur la route qui conduit de la mer
au village voisin, environ à quarante
a. i3
plaine immense sans y rencontrer un
seul arbre, nous nous trouvâmes au
milieu d'une petite forêt de saules ,
d'ormes et de peupliers.
La colline au pied de laquelle ce bois
est situé termine la plaine du côté de
l'est. Elle est composée d'une sorte de
brèche, ou de poudingue, dont les
pierres sont réunies entr'elles comme
une véritable maçonnerie, par une
espèce de ciment de couleur rougeâtre.
La nature ici a tellement imité l'art,
qu'il faut l'observer avec le plus grand
soin, pour dissiper l'illusion qu'elle
excite.
De nombreuses sources de l'eau la
plus limpide s'échappent du pied de
cette colline, où l'on remarque des
débris de murailles dont la construc-
tion très-solide doit être l'ouvrage de
quelque peuple plus industrieux que
les Turcs.
Sur la route qui conduit de la mer
au village voisin, environ à quarante
a. i3