2o6 VOYAGE
Mais lorsque ce divin poëte quitte
la région sublime de l'Epopée et re-
descend sur la terre, le Scamandre,
qu'il décrit alors, est un beau fleuve
qui coule paisiblement (1) à travers
une plaine fleurie (2) où il forme de
nombreuses sinuosités (3) ; ses eaux
sont limpides comme le cristal (4) ; ses
rivages sont couverts d'ormes , de
saules , de tamarins , de joncs et de
loto (5). Un orme jeté d'un de ses
bords à l'autre, suffit pour le traver-
ser (6). On y trouve des anguilles et
d'autres poissons (7).
A ce portrait gracieux du Scaman-
dre , Homère oppose d'une main ha-
bile , la terrible impétuosité du violent
(i) II. XXI. I.
(2) Ib. II. 467.
(3) Ib. XXI. 2. 125.
(4) Ib. XXI. 345.
(5) Ib. xxi. 35o.
(6) Ib. xxi. 244.
(7) Ib. xxi. ao3. 353. ' '
Mais lorsque ce divin poëte quitte
la région sublime de l'Epopée et re-
descend sur la terre, le Scamandre,
qu'il décrit alors, est un beau fleuve
qui coule paisiblement (1) à travers
une plaine fleurie (2) où il forme de
nombreuses sinuosités (3) ; ses eaux
sont limpides comme le cristal (4) ; ses
rivages sont couverts d'ormes , de
saules , de tamarins , de joncs et de
loto (5). Un orme jeté d'un de ses
bords à l'autre, suffit pour le traver-
ser (6). On y trouve des anguilles et
d'autres poissons (7).
A ce portrait gracieux du Scaman-
dre , Homère oppose d'une main ha-
bile , la terrible impétuosité du violent
(i) II. XXI. I.
(2) Ib. II. 467.
(3) Ib. XXI. 2. 125.
(4) Ib. XXI. 345.
(5) Ib. xxi. 35o.
(6) Ib. xxi. 244.
(7) Ib. xxi. ao3. 353. ' '